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Les Forces Libanaises (FL) ont déclaré mercredi que le Hezbollah devait légaliser toutes ses establishments, y compris l’organisation financière al-Qard al-Hassan. Cette déclaration intervient alors que des informations circulent sur une potential réouverture des succursales d’al-Qard al-Hassan, touchées par des frappes aériennes israéliennes lors de la guerre de 13 mois au Liban.
L’armée israélienne avait ciblé ces branches situées dans le sud et l’est du Liban, ainsi qu’à Beyrouth et dans ses banlieues, dans le cadre de ses efforts pour déstabiliser les infrastructures financières et opérationnelles du Hezbollah.
La déclaration des Forces Libanaises
Dans un communiqué de leur bureau médiatique, les FL ont dénoncé les pratiques et politiques du Hezbollah qui, selon elles, sapent les fondements de l’État libanais et enfreignent les lois et la Structure. Elles ont appelé à la légalisation de toutes les establishments affiliées au Hezbollah, y compris celles opérant en marge des cadres réglementaires nationaux.
« L’heure est venue pour le retour de l’État », ont affirmé les Forces Libanaises, qualifiant les politiques du Hezbollah d’« ère de chaos » devenue inacceptable. Les FL estiment que cette prise de place est essentielle alors que le Liban entre dans une nouvelle part nationale, marquée par des attentes de réformes et de souveraineté renforcée.
Le rôle controversé d’al-Qard al-Hassan
Al-Qard al-Hassan est souvent perçue comme la « banque parallèle » du Hezbollah. Cette establishment offre des providers financiers tels que des microcrédits, des prêts et des mécanismes d’épargne, en dehors de toute supervision de la Banque centrale du Liban. Si ses partisans la considèrent comme un pilier pour les communautés défavorisées, ses détracteurs l’accusent d’alimenter des activités financières illégales, notamment le blanchiment d’argent et le financement d’actions militaires.
La demande des FL de légaliser cette establishment reflète des préoccupations plus larges quant à l’existence d’organismes parallèles qui affaiblissent le système bancaire et la gouvernance au Liban. Intégrer ces establishments dans le cadre légal permettrait de renforcer la transparence, d’assurer une surveillance appropriée et de répondre aux normes financières internationales.
Cependant, son essor est largement expliqué par la faillite du système financier plus traditionnel au Liban en état de défaut de paiement depuis novembre 2019 en raison de nombreuses malversations et dont ont bénéficié durant des années, les proches des politiciens opposés au Hezbollah.
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