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Le président du parti des “Forces Libanaises”, Samir Geagea, a expliqué récemment pourquoi il n’a pas mentionné l’accord de Taëf dans son discours lors de la messe des martyrs de la résistance libanaise. Lors d’une interview accordée à “Al Arabiya FM”, il a précisé que “chaque discours a un contexte spécifique” et qu’il préfère se concentrer sur les sujets qui correspondent au thème abordé plutôt que de mentionner certains factors uniquement pour les évoquer.
Geagea a réaffirmé que les Forces Libanaises ont toujours été parmi les plus fervents défenseurs de l’accord de Taëf, et que son parti a payé un lourd tribut pour ses positions. “Nous avons toutes les raisons de tenir à cet accord, mais après 34 ans, power est de constater qu’il n’a pas abouti à l’établissement d’un véritable État au Liban,” a-t-il déclaré. “La state of affairs actuelle montre clairement que les décisions stratégiques de l’État sont confisquées, il n’y a aucune stabilité, et les citoyens vivent dans l’incertitude quotidienne.”
Geagea a souligné que le pays doit s’engager dans une réflexion profonde pour identifier les racines du problème. “Il faut revoir tout le système, pas seulement continuer à accuser les uns et les autres,” a-t-il ajouté.
La query de la révision constitutionnelle
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Dans son analyse, Geagea a également évoqué les discussions autour de possibles modifications de la Structure libanaise. Il a précisé que “certains au Liban ont commencé à parler en termes de chiffres et de quotas, ce qui va à l’encontre de l’esprit de la Structure.” Toutefois, Geagea ne s’oppose pas à l’idée d’amender la Structure si cela est nécessaire, soulignant que “la Structure n’est ni un Évangile ni un Coran.”
Quant à la relation du Liban avec les pays du Golfe, il a exprimé sa déception face à l’éloignement des pays du Golfe, en particulier de l’Arabie saoudite, ces dernières années. “Le peuple saoudien aime profondément le Liban, mais il s’est détourné de nous parce qu’il a vu que plus rien ne fonctionnait dans notre pays,” a-t-il déclaré.
L’absence d’un État fonctionnel
Geagea a mis l’accent sur l’significance de reconstruire un État solide. “Nous n’avons toujours pas d’État fonctionnel au Liban, et la state of affairs proceed de se détériorer. Par exemple, la Structure stipule que le Parlement doit se réunir avant la fin du mandat présidentiel pour élire un nouveau président. Pourtant, cela ne se produit pas, et nous sommes confrontés à des innovations comme des appels au dialogue, ce qui n’est pas conforme à la Structure,” a-t-il souligné. Il a critiqué ce qu’il a décrit comme un “chaos constitutionnel” et a appelé à une révision sérieuse du système pour résoudre les problèmes au lieu de se rejeter la responsabilité les uns sur les autres.
Le rôle de Hezbollah dans le conflit de 2023
Sur la scène régionale, Geagea a abordé la participation de Hezbollah dans le conflit en octobre 2023, déclarant que “l’implication de Hezbollah dans la guerre après l’attaque de Gaza le 8 octobre 2023 a été une erreur stratégique.” Selon lui, cette motion a offert à Israël le prétexte idéal pour attaquer directement Hezbollah. “Israël ne pensait peut-être pas à Hezbollah au début, mais en intervenant, le parti a ouvert la porte à une confrontation directe,” a-t-il affirmé, ajoutant que personne ne sait combien de temps cette state of affairs pourrait durer.
La crise des réfugiés syriens et l’économie libanaise
Geagea a également exprimé ses préoccupations concernant la présence large de réfugiés syriens au Liban. Il a déclaré que la présence de près de deux hundreds of thousands de réfugiés syriens sur le sol libanais représente désormais un fardeau économique insoutenable pour le pays. “Il ne s’agit plus d’une query humanitaire, mais d’un problème économique,” a-t-il insisté. Selon lui, de nombreux réfugiés préfèrent rester au Liban automobile les aides internationales qu’ils reçoivent dépassent leurs revenus potentiels en Syrie. Geagea a appelé le gouvernement libanais à adopter une place ferme sur cette query pour résoudre cette crise.
L’échec du “camp de la résistance” à imposer son candidat à la présidence
En ce qui concerne la crise présidentielle, Geagea a expliqué que “le camp de la résistance”, dirigé par Hezbollah, a échoué dans sa tentative d’imposer son candidat, l’ancien ministre Suleiman Frangié. Malgré ses efforts, ce camp n’a pas réussi à obtenir plus de 51 voix pour son candidat, alors que Jihad Azour, soutenu par les Forces Libanaises et d’autres alliés, a recueilli 59 voix. Geagea a affirmé que “le camp de la résistance” n’a pas osé organiser une deuxième session électorale, craignant que son candidat soit battu.
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