Le Premier ministre israélien, en déplacement à New York pour l’Assemblée générale des Nations Unies, aurait approuvé une opération visant à éliminer Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, marquant une escalade sans précédent dans les tensions déjà élevées entre Israël et le Liban.
Une attaque d’envergure sur la banlieue sud de Beyrouth
En fin d’après-midi, dix bombes auraient été larguées sur le quartier général du Hezbollah, situé dans la banlieue sud de Beyrouth, fief traditionnel du mouvement chiite libanais. L’opération aurait visé directement Hassan Nasrallah, connu pour ses interventions télévisées régulières et son rôle central dans les activités militaires et politiques du Hezbollah. Ces frappes israéliennes auraient causé la destruction de plusieurs bâtiments, réduisant une dizaine d’immeubles en ruines, et provoquant un chaos considérable dans cette zone densément peuplée.
Destruction large et incertitudes sur le bilan
Les photographs et vidéos diffusées depuis le web site de l’attaque montrent des scènes de destruction large. Des immeubles effondrés, des carcasses de véhicules brûlés, et des civils tentant de récupérer leurs biens dans les décombres témoignent de la violence de l’attaque. Cependant, malgré l’ampleur des dégâts, le bilan humain reste incertain. Les informations quant au kind de Hassan Nasrallah sont encore contradictoires. Certains rapports non confirmés indiquent qu’il aurait échappé à l’assaut, tandis que d’autres suggèrent que le chef du Hezbollah pourrait avoir été gravement blessé, voire tué. Aucun communiqué officiel du Hezbollah n’a pour l’on the spot été publié pour clarifier la state of affairs.
Une décision approuvée depuis New York
Selon des sources proches du gouvernement israélien, cette opération aurait été approuvée par le Premier ministre israélien lors de son séjour à New York pour l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette décision, si elle est confirmée, marquerait une rupture dans la stratégie israélienne. Jusqu’à présent, Israël avait évité toute tentative directe d’assassinat sur des dirigeants de grande envergure comme Nasrallah, de peur de provoquer une guerre régionale d’ampleur.
Nasrallah incarne en effet la résistance armée contre l’État hébreu, et le Hezbollah a prouvé, notamment lors de la guerre de 2006, qu’il possédait une capacité de riposte militaire redoutable.
Un pari risqué pour Israël
Si l’objectif israélien était effectivement d’éliminer Nasrallah, les répercussions pourraient être dévastatrices pour la région. Le Hezbollah dispose d’un vaste arsenal de roquettes et de missiles capables de frapper profondément en territoire israélien. Une telle attaque pourrait conduire à une escalade militaire entre les deux belligérants, voire provoquer un conflit régional impliquant d’autres acteurs tels que l’Iran et la Syrie, tous deux alliés du Hezbollah.
De plus, la mort potentielle de Nasrallah pourrait également renforcer la détermination des factions militantes au Liban et au-delà, galvanisant les partisans du Hezbollah et entraînant de nouvelles vagues de violence. Les précédents épisodes de confrontation entre Israël et le Hezbollah ont montré que le mouvement chiite n’hésite pas à répondre avec power, souvent de manière imprévisible.
Des réactions contradictoires et internationales
Le silence officiel qui entoure cette attaque laisse place à de nombreuses spéculations. Du côté israélien, aucune affirmation n’a été apportée quant à la nature exacte de l’opération. Toutefois, des sources militaires anonymes ont indiqué que l’armée israélienne était en état d’alerte maximal, en prévision d’éventuelles représailles. Le gouvernement libanais, quant à lui, a immédiatement condamné les frappes israéliennes, qualifiant l’attaque de « violation flagrante de la souveraineté libanaise » et appelant la communauté internationale à réagir fermement. Tel Aviv aurait ainsi ouvert les abris dont la ville dispose à la inhabitants.
Sur la scène internationale, la communauté diplomatique observe la state of affairs avec inquiétude. Une escalade dans la confrontation Israël-Hezbollah pourrait déstabiliser davantage un Liban déjà profondément fragilisé par la crise économique, politique, et sociale qui secoue le pays depuis plusieurs années. Plusieurs États ont appelé à la retenue et à un retour au dialogue, craignant que la région ne sombre dans une nouvelle guerre ouverte.