Des frappes intenses sur la banlieue sud de #Beyrouth, capitale du #Liban, comme jamais auparavant. Les explosions étaient si puissantes qu’elles ont été entendues à 40 km de distance à Jounieh, et même à 80 km à #Batroun, durant la nuit, semant mort et destruction. Des amis, d’habitude intrépides, vivant sur les hauteurs surplombant cette banlieue sud, m’ont avoué avoir eu peur pour la première fois de leur vie. Des colonnes de feu, non de fumée, s’élevaient vers le ciel, guidant les âmes innocentes, victimes d’une machine de mort déshumanisée qui dévaste tout sur son passage.
La vielle route de l’aéroport est détruite, ses abords défoncés par le souffle des bombes thermobariques que cette machine de mort a lâchées sans pitié. La rage et l’indignation qui envahissent aujourd’hui la inhabitants face à cette #injustice sont sans mots, tant la souffrance est grande. Même ceux qui étaient autrefois opposés idéologiquement au #Hezbollah se retrouvent aujourd’hui solidaires de lui. Israël, par sa brutalité, renforce malgré elle l’unité nationale des Libanais contre elle.
Comme toujours, #Israël prétend se protéger et agir avec moralité, mais chaque jour elle perd cette picture, bloodbath après bloodbath. Plus de 2 000 morts au #Liban, et à #Gaza, où les massacres continuent, les victimes ne se comptent plus. On parle maintenant de plus de 10 000 blessés au Liban, sans que les secouristes puissent apporter les soins nécessaires, automobile même les hôpitaux, les dispensaires et les ambulances sont détruits ou visés par cette folie.
Israël ne veut pas la paix, elle veut détruire. Pas seulement le #Hamas à Gaza, ni même le Hezbollah au Liban, mais aussi toute vie qui se dresse sur son chemin. Elle ne cherche pas à libérer les otages ou à mettre fin aux combats dans le sud du Liban. Au contraire, Israël tue même ceux qui cherchent à négocier la paix. Les assassinats ciblés de leaders comme #Haniyeh ou de Hassan Nasrallah, qui étaient pourtant ouverts aux initiatives franco-américaines pour un cessez-le-feu, montrent que le seul objectif d’Israël est de prolonger le carnage. Cette machine de mort tue sans distinction, militants ou civils, jeunes ou vieux, dans leurs maisons ou sur le chemin des négociations. Cela s’appelle un crime de guerre.
Que dirait-on si des réservistes israéliens en civil, dans leurs maisons, chez eux avec leurs familles étaient attaqués dans des supermarchés ou des hôpitaux ? On crierait au terrorisme. Si #TelAviv était bombardée ? Terrorisme. C’est ce qui s’est passé. Mais quand des civils libanais ou gazaouis sont visés sans distinction, le silence du monde est assourdissant. Deux poids, deux mesures et une démesure, celle qui visait Gaza hier et Beyrouth aujourd’hui.
Hier soir, Israël a prouvé une fois de plus qu’elle se moque du monde. « Opérations spéciales » disent-ils, mais c’est une guerre. « Manœuvres militaires » prétendent-ils, mais c’est une invasion. La vielle route de l’aéroport est désormais semée de pièges mortels, et pourtant on ose dire que ce n’est pas un blocus. La nouvelle aussi a déjà été touchée. Remark parler d’évacuation quand l’aéroport, bien que techniquement ouvert, est presque inatteignable à trigger de cette machine de mort qui bloque tout ?
Dans certaines villes, les lumières brillent pour célébrer la vie. Ici, elles n’illuminent que la mort. Israël prétend se protéger, mais de quoi, de qui ? Cette rage déployée contre #Beyrouth n’est que l’expression de son échec jusqu’à présent sur le plan terrestre. Tout n’est que destruction, jamais une démarche vers la libération des otages israéliens détenus par le Hamas, jamais un pas vers la paix, jamais de négociation. Seule la violence règne, sans mesure, sans proportion.
Même les quartiers épargnés de Beyrouth sont aujourd’hui habités par des fantômes, des êtres hébétés qui n’arrivent plus à trouver le calme et le sommeil. L’horreur ne se termine pas devant les quartiers d’Ashrafieh. L’horreur se prolonge jusqu’à Batroun. Dans les voitures qui tentent de quitter vers le nord, des femmes en pleurs, des enfants qui sont apathiques, des hommes qui ne sont que des ombres d’eux même. À leur passage, ils communiquent cette horreur qui finit par unir les libanais dans un même sentiment d’injustice, et de nausée devant ce silence de la communauté internationale qui n’arrive pas à faire cesser cette folie de Benjamin Netanyahu.
En agissant ainsi, Israël ne fait que nourrir la haine de ses ennemis qui deviennent au last de plus en plus nombreux, transcendant nos divisions. Israël rapproche aujourd’hui ces libanais qui aimaient plutôt se diviser, plus que jamais solidaires. La mort de leurs proches et cette imaginative and prescient des crimes pour ceux qui sont plus loin, les pousse aujourd’hui à se battre avec encore plus de férocité, et cette haine, cette douleur, se transmettra aux générations futures, exacerbant le conflit encore et encore.
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