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Les récents bombardements israéliens dans le sud du Liban, malgré le cessez-le-feu encadré par les Nations unies, ravivent les tensions dans la région. Ces actions soulignent non seulement la fragilité des accords internationaux mais également les défis auxquels fait face le Liban, pris dans une spirale de crises internes et de pressions géopolitiques externes.
Violations répétées de la souveraineté libanaise
Selon Al Joumhouria (13 décembre 2024), l’armée israélienne a intensifié ses frappes dans la région de Khiam, ciblant des infrastructures civiles et provoquant la mort de plusieurs civils, dont des femmes et des enfants. Ces actions violent directement la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui avait établi le cessez-le-feu en 2006.
De même, El Sharq (13 décembre 2024) rapporte que des drones israéliens ont été aperçus survolant plusieurs villages frontaliers, suscitant la panique parmi les habitants. Ces incursions répétées, qualifiées de « provocations » par les responsables locaux, mettent en lumière la vulnérabilité des régions frontalières du Liban et l’incapacité des mécanismes internationaux à contenir ces violations.
Réactions des autorités libanaises et internationales
Face à ces agressions, les autorités libanaises ont multiplié les appels à la communauté internationale. Le Premier ministre sortant, Nagib Mikati, cité par Al Binaa (13 décembre 2024), a condamné ces actions comme une violation flagrante de la souveraineté du Liban. Il a exhorté les Nations unies à renforcer le mandat de la FINUL, tout en dénonçant l’absence de mesures concrètes pour contenir Israël.
Du côté des cases internationales, Al Joumhouria souligne que les membres du Conseil de sécurité restent divisés. Si la France et d’autres pays européens appellent à des mesures fermes contre Israël, les États-Unis continuent de soutenir leur allié stratégique, ce qui complique l’adoption d’une réponse unifiée.
Conséquences pour les populations locales
Les populations vivant dans le sud du Liban subissent de plein fouet les conséquences des tensions. El Sharq rapporte que de nombreuses familles ont été déplacées par les bombardements, tandis que les infrastructures locales, y compris des écoles et des hôpitaux, ont été gravement endommagées. Ces attaques aggravent une state of affairs déjà critique, marquée par une crise économique qui limite l’accès aux providers essentiels.
Selon Al Binaa, les ONG locales et internationales tentent de fournir une help d’urgence, mais leurs efforts sont entravés par les circumstances sécuritaires. Les habitants de villages comme Khiam et Marjayoun, particulièrement exposés, appellent à une meilleure safety de la half des autorités et des forces internationales.
Enjeux géopolitiques et tensions régionales
Ces attaques israéliennes s’inscrivent dans un contexte géopolitique tendu, où plusieurs acteurs cherchent à imposer leurs agendas dans la région. Al Binaa explique qu’Israël, en multipliant les frappes, vise à envoyer un message non seulement au Liban, mais également à l’Iran, principal soutien du Hezbollah. Ces actions reflètent la volonté de Tel Aviv de maintenir une pression constante sur ses voisins et de dissuader toute tentative d’escalade.
Par ailleurs, les différends sur les frontières maritimes et les ressources énergétiques offshore continuent de compliquer les relations entre le Liban et Israël. Selon El Sharq, les discussions menées sous l’égide des États-Unis n’ont pas permis de résoudre ces contentieux, exacerbant les tensions entre les deux pays.
La FINUL face à ses limites
La FINUL, présente dans le sud du Liban depuis des décennies, joue un rôle essential dans la surveillance du cessez-le-feu. Cependant, selon Al Joumhouria, les ressources limitées et le mandat restreint de la mission compliquent sa capacité à prévenir les violations israéliennes. Les appels à un renforcement de son mandat, notamment par le Liban et certains pays européens, restent sans réponse en raison des blocages au Conseil de sécurité.
Vers une escalade prolongée ?
Les specialists cités par Al Binaa craignent qu’une reprise des hostilités à grande échelle ne soit inévitable si les violations israéliennes persistent et si les tensions régionales continuent de s’intensifier. Bien que des efforts diplomatiques soient en cours pour apaiser la state of affairs, la méfiance entre les acteurs locaux et internationaux complique la recherche d’une resolution sturdy.
Un contexte worldwide divisé
Enfin, ces événements s’inscrivent dans un cadre worldwide où les priorités géopolitiques des grandes puissances, notamment les États-Unis, la Russie et l’Union européenne, influencent directement la gestion des tensions au Liban. Les divergences entre ces acteurs sur les questions régionales, comme le conflit israélo-palestinien et l’affect iranienne, se répercutent sur la stabilité du Liban.
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