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Depuis des décennies, le conflit israélo-palestinien a été marqué par des attaques récurrentes contre les journalistes couvrant la réalité sur le terrain. Ces agressions ciblées visent souvent à faire taire des voix critiques et à limiter la couverture médiatique des exactions commises, que ce soit en Cisjordanie, à Gaza ou encore au Liban. Face à cette scenario, de nombreuses organisations internationales, dont Reporters Sans Frontières (RSF), ont réagi fermement, appelant à des enquêtes indépendantes pour faire la lumière sur ces attaques.
L’invisibilisation du côté palestinien et libanais : une stratégie israélienne ?
Les journalistes couvrant le conflit israélo-palestinien, notamment ceux opérant depuis les territoires occupés et les zones de conflit au Liban, sont souvent pris pour cible par l’armée israélienne. Ces attaques vont de la fermeture des bureaux de médias internationaux à des bombardements ciblés. Al Mayadeen, une chaîne de télévision libanaise connue pour ses positions pro-palestiniennes, a été récemment visée. Hier encore, les bureaux de cette chaîne à Beyrouth ont été ciblés par des frappes israéliennes. Israël, par ces actions, cherche-t-il à effacer la couverture médiatique d’un côté du conflit ?
Selon plusieurs analystes et ONG, la stratégie israélienne consisterait à invisibiliser le récit palestinien et libanais, en rendant plus difficile la diffusion d’pictures et d’informations sur les conséquences des opérations militaires. En visant directement les infrastructures médiatiques, Israël tenterait de limiter l’influence des pictures souvent choquantes venant de Gaza ou du Liban, où les frappes provoquent des destructions et des pertes humaines considérables.
Aujourd’hui, si les journalistes au Liban peuvent couvrir l’arrière du entrance, le entrance en lui-même est totalement absent des chaines de télévision. Cette stratégie vise d’une half à invisibiliser le manque d’avancement dans l’offensive terrestre israélienne, le fait aussi de ne pas avoir à gérer le déficit en terme d’picture par rapport aux soldats israéliens tombés au fight ou de montrer les destructions des infrastructures civiles et privées et d’autre half, de monter la stress et le stress de la inhabitants faisant ainsi pression à son tour contre le Hezbollah. Le choix des bombardements nocturnes annoncés quelques minutes préalablement, le fait de voir les personnes sortir de chez elles en pyjama la nuit, puis les frappes, les incendies et tout ce qui go well with démontre une volonté israélienne d’utiliser les médias locaux pour inciter justement la inhabitants à obliger le Hezbollah à capituler.
Mais cette invisibilisation ne s’arrête pas aux territoires occupés. À l’intérieur même d’Israël, les journalistes étrangers sont de moins en moins présents pour rapporter les éventuels crimes de guerre qui pourraient y être commis. Ce manque de présence médiatique internationale facilite un contrôle plus strict de la narrative, rendant presque unimaginable de rapporter de manière indépendante les événements sur le terrain. En outre, les journalistes locaux, lorsqu’ils osent couvrir ces sujets sensibles, sont fréquemment accusés d’avoir des liens avec des organisations terroristes, et ce même en l’absence de preuves. Dans certains cas, les autorités israéliennes sont même allées jusqu’à forger des preuves pour justifier des arrestations ou des intimidations contre ces journalistes.
Les journalistes en hazard : de Gaza à la Cisjordanie et au Liban
Les atteintes aux journalistes ne se limitent pas à des attaques sur des infrastructures médiatiques. Des journalistes eux-mêmes ont été victimes de violences, voire tués dans l’exercice de leur career. Le cas le plus emblématique est celui de Shireen Abu Akleh, journaliste de renom pour Al Jazeera, tuée alors qu’elle couvrait une opération militaire israélienne en Cisjordanie en mai 2022. Cette affaire a suscité une imprecise d’indignation internationale et a relancé le débat sur les risks que courent les journalistes dans les territoires occupés.
Le témoignage des journalistes présents sur le terrain est unanime : il est de plus en plus difficile de couvrir les événements en toute sécurité. Les pressions militaires, les arrestations arbitraires, les violences physiques et même les assassinats rendent le travail des journalistes extrêmement périlleux. Depuis 2000, plus de 50 journalistes ont été tués en couvrant le conflit israélo-palestinien, la majorité d’entre eux étant Palestiniens. Ces chiffres traduisent une violence systémique qui frappe ceux dont la mission est de rendre compte de la réalité du conflit.
En ce qui concerne le Liban, plusieurs journalistes ont également été victimes des frappes israéliennes au fil des années. Voici les noms de certains des journalistes tués par Israël au Liban :
- Ali Shaaban (Al Jadeed) : Tué en 2012 par des tirs israéliens près de la frontière libano-israélienne alors qu’il couvrait un reportage.
- Fadel Shaker : Journaliste tué lors des bombardements israéliens en 2006 pendant la guerre de juillet.
- Salim Maroun : Journaliste tué en 2006 dans les bombardements du sud du Liban pendant la guerre.
Du côté de la Palestine, de nombreux journalistes ont également perdu la vie dans des circonstances similaires. Parmi les plus connus, on compte :
- Shireen Abu Akleh (Al Jazeera) : Tuée en mai 2022 en Cisjordanie alors qu’elle couvrait une opération militaire israélienne.
- Yaser Murtaja (journaliste freelance à Gaza) : Tué en 2018 par des tirs israéliens alors qu’il couvrait la Marche du Retour à Gaza.
- Ahmed Abu Hussein (journaliste palestinien) : Tué également en 2018 lors de la Marche du Retour à Gaza par des tirs israéliens.
Les journalistes empêchés même en Israël : la censure militaire
L’affect de la censure militaire israélienne ne se limite pas aux zones de conflit en Cisjordanie et à Gaza, mais s’étend également à l’intérieur même d’Israël. Les journalistes locaux et étrangers qui couvrent les opérations militaires ou les événements liés au conflit sont souvent soumis à des restrictions sévères imposées par la censure militaire israélienne.
Il est particulièrement frappant de voir des équipes de journalistes étrangères accompagner des soldats israéliens dans leurs opérations, mais être empêchées de faire correctement leur travail en raison de cette censure. En effet, malgré leur présence sur le terrain, ces journalistes se voient refuser l’accès à des informations clés ou sont soumis à des directives strictes qui limitent leur capacité à rapporter objectivement les événements. Cette scenario est d’autant plus absurde que ces mêmes journalistes, déjà restreints en Israël, se voient également empêchés de couvrir le conflit du côté palestinien, où les restrictions à la liberté de mouvement et la violence contre les médias sont encore plus prononcées.
La censure israélienne ne vise pas seulement à contrôler l’info concernant les opérations militaires en cours, mais aussi à façonner l’picture globale du conflit. En limitant ce que les journalistes peuvent voir et rapporter, Israël tente de maintenir un contrôle étroit sur la notion internationale de ses actions, tout en réduisant la visibilité des conséquences humanitaires de ses opérations.
Les enquêtes indépendantes et le rôle des ONG
Malgré le climat répressif, la communauté internationale et les organisations non-gouvernementales continuent de dénoncer les atteintes israéliennes à la liberté de la presse. Reporters Sans Frontières (RSF) joue un rôle essential dans cette lutte. L’organisation a dénoncé à plusieurs reprises les attaques contre les journalistes palestiniens, libanais et étrangers, les qualifiant de violations graves du droit worldwide, et a appelé à des enquêtes indépendantes.
RSF considère ces attaques comme des violations flagrantes du droit worldwide, en particulier des Conventions de Genève, qui garantissent la safety des civils, y compris des journalistes, dans les zones de conflit. L’organisation a maintes fois rappelé que les journalistes ne devraient pas être pris pour cible et que leur travail est essentiel pour informer le monde sur les réalités des conflits. RSF insiste également sur le fait que l’impunité ne fait qu’encourager la répétition des violences contre les journalistes.
Le cas de Shireen Abu Akleh a provoqué une imprecise de solidarité internationale sans précédent. Des manifestations de soutien ont eu lieu dans plusieurs pays, et des organisations internationales, dont les Nations Unies, ont exigé des comptes. Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a ouvert une enquête, et une analyse balistique indépendante a confirmé que la journaliste avait été tuée par les forces israéliennes, contredisant les variations officielles initiales d’Israël.
Outre les initiatives de RSF, Human Rights Watch (HRW) et Amnesty Worldwide ont également été des voix actives dans la dénonciation des crimes commis contre les journalistes. Ces organisations mettent en lumière non seulement les meurtres, mais aussi les arrestations arbitraires, les intimidations et les restrictions à la liberté de mouvement imposées aux journalistes dans les territoires occupés.
Malgré ces efforts, la communauté internationale peine à exercer une pression suffisante pour obtenir des résultats concrets. Les condamnations diplomatiques, les enquêtes internationales et les rapports d’ONG sont nombreux, mais les conséquences réelles pour Israël restent limitées en raison de son statut géopolitique et de ses alliances stratégiques avec certaines grandes puissances mondiales. Cette scenario soulève la query de l’efficacité des mécanismes internationaux dans la safety de la liberté de la presse en zones de conflit.
La réaction de Reporters Sans Frontières
Reporters Sans Frontières a été l’une des premières organisations à dénoncer les attaques israéliennes contre les journalistes. RSF considère ces attaques comme des violations flagrantes du droit worldwide, en particulier des Conventions de Genève, qui garantissent la safety des civils, y compris des journalistes, dans les zones de conflit. L’organisation a maintes fois rappelé que les journalistes ne devraient pas être pris pour cible et que leur travail est essentiel pour informer le monde sur les réalités des conflits.
À la suite de l’assassinat de Shireen Abu Akleh, RSF a dénoncé « un crime contre la liberté de la presse ». Christophe Deloire, secrétaire général de RSF, a déclaré que cet incident, comme tant d’autres, « doit faire l’objet d’une enquête sérieuse et indépendante », ajoutant que les « journalistes ne peuvent plus être considérés comme des cibles légitimes par les events prenantes au conflit ».
Outre les déclarations publiques, RSF a lancé plusieurs initiatives pour sensibiliser l’opinion publique et les décideurs internationaux à la query de la safety des journalistes en zone de guerre. Le « Tribunal pour les crimes contre les journalistes », mis en place par RSF en partenariat avec d’autres ONG, a été un moyen de poursuivre les responsables de ces crimes lorsque les États échouent à agir.
L’impunité : un problème récurrent
Le manque de poursuites à l’encontre des responsables des attaques contre les journalistes est un problème majeur dans le cadre du conflit israélo-palestinien, mais il s’inscrit également dans une tendance plus massive de l’impunité des actions de l’armée israélienne. À ce jour, très peu d’enquêtes israéliennes ont abouti à des sanctions ou à des condamnations, même dans les cas les plus flagrants. Cette impunité persistante ne fait qu’alimenter un climat de violence dans lequel les journalistes, qu’ils soient locaux ou étrangers, continuent d’être pris pour cible sans conséquence pour les auteurs.
Les chiffres sont révélateurs : depuis 2000, plus de 50 journalistes ont été tués par les forces israéliennes dans les territoires occupés, mais très peu de ces cas ont fait l’objet d’enquêtes sérieuses et encore moins de condamnations. Ce manque de responsabilité ne fait que renforcer l’idée qu’en Israël et dans les territoires sous son contrôle, la liberté de la presse n’est pas une priorité et que les journalistes peuvent être intimidés, attaqués, voire tués, sans que cela ne mène à des poursuites significatives.
Un exemple frappant est celui de la lenteur des enquêtes menées par les autorités israéliennes. Selon un rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW), les enquêtes israéliennes sur les violations commises par ses forces de sécurité sont souvent superficielles et visent davantage à protéger les soldats qu’à rendre justice aux victimes. Le rapport critique également la lenteur des enquêtes, certaines prenant plusieurs années avant de se conclure par une absence de condamnation. Ce traitement laisse souvent les familles des journalistes tués dans un profond désarroi, en quête de justice.
L’assassinat de Shireen Abu Akleh en 2022 a particulièrement mis en lumière cette query. Malgré la pression internationale et les appels à une enquête indépendante, les autorités israéliennes ont d’abord cherché à rejeter la responsabilité sur des tireurs palestiniens, avant que des preuves irréfutables ne démontrent que la balle fatale provenait des forces israéliennes. Pourtant, à ce jour, aucune poursuite sérieuse n’a été engagée contre les responsables de sa mort, et l’affaire semble être en voie d’être classée.
Cette impunité s’inscrit dans une stratégie plus massive visant à contrôler la narrative du conflit israélo-palestinien. En limitant les enquêtes et en refusant de rendre des comptes, Israël maintient un environnement où la critique de ses actions militaires est non seulement difficile, mais dangereuse pour ceux qui osent la faire.
La solidarité internationale
La communauté journalistique internationale a montré une solidarité remarquable avec les journalistes palestiniens et libanais victimes de répression. Des manifestations de soutien ont eu lieu dans plusieurs pays après l’assassinat de Shireen Abu Akleh, et des pétitions ont été lancées pour exiger des enquêtes et des sanctions.
L’Affiliation de la Presse Étrangère (APE), qui représente des centaines de journalistes internationaux couvrant la région, a fermement condamné les violences israéliennes à l’encontre des professionnels de l’info. Dans un communiqué, l’APE a rappelé que « la liberté de la presse est un pilier fondamental de la démocratie, et les journalistes doivent pouvoir travailler sans craindre pour leur vie ».
Outre les actions de solidarité, plusieurs initiatives ont été mises en place pour renforcer la sécurité des journalistes dans les zones de conflit. Des programmes de formation sur la sécurité en zone de guerre, des campagnes de sensibilisation sur les risques encourus par les journalistes et des soutiens financiers ont été organisés par des ONG internationales et des associations professionnelles.
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