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Au cœur des tensions persistantes à la frontière libano-israélienne, les forces israéliennes ont lancé, le 31 octobre 2025, une frappe aérienne ciblée sur des équipements de reconstruction dans la région de Bint Jbeil, tuant un officier du Hezbollah impliqué dans ces travaux et plusieurs de ses collaborateurs. Cette opération, menée par des drones, s’inscrit dans une série d’actions qui entravent systématiquement les tentatives de remise en état des infrastructures détruites lors des hostilités de 2023-2024. Elle souligne une stratégie apparente d’Israël visant à empêcher toute reconstitution des capacités du Hezbollah, tout en maintenant une présence militaire dans cinq zones clés du sud libanais, transformant de facto la région en une bande interdite où les civils peinent à revenir et à rebâtir. Des milliers de familles libanaises, déplacées depuis plus d’un an, restent confrontées à des obstacles insurmontables, aggravant une crise humanitaire qui pèse lourdement sur un Liban déjà fragilisé par des défis économiques et politiques.
Les autorités libanaises ont réagi avec vigueur à cette frappe, qualifiée de violation flagrante du cessez-le-feu signé en novembre 2024. Le président Joseph Aoun, lors d’une réunion avec des représentants onusiens le 31 octobre 2025, a insisté sur la nécessité d’une réponse ferme pour protéger la souveraineté libanaise. Il a exhorté le comité de suivi du cessez-le-feu à exercer une pression accrue sur Israël afin de cesser ces opérations qui non seulement causent des pertes humaines, mais aussi paralysent les efforts de reconstruction civile. Entre le 1er octobre et le 3 novembre 2025, les autorités libanaises ont recensé plus de 150 attaques aériennes et terrestres israéliennes, touchant des villages frontaliers et bloquant des routes essentielles. Ces actions ont entraîné la destruction de matériels de chantier, comme des bulldozers et des excavatrices, essentiels pour déblayer les décombres accumulés lors des conflits précédents.
Des violations qui entravent la souveraineté libanaise
L’opération du 31 octobre à Bint Jbeil a visé des équipements lourds destinés au déblaiement, selon des rapports libanais. Des témoins oculaires ont rapporté des explosions qui ont endommagé des routes secondaires et des bâtiments adjacents, forçant l’évacuation temporaire de dizaines de résidents. Cette intervention fait partie d’une campagne plus massive qui, depuis le début d’octobre 2025, a systématiquement ciblé les initiatives de remise en état, laissant des villages comme Kfar Kila et Odeisseh dans un état de délabrement prolongé. Les familles déplacées, souvent points de communautés chiites du sud, expriment leur frustration face à ces entraves qui prolongent leur exil dans des camps improvisés à Beyrouth ou dans la vallée de la Bekaa.
Le cessez-le-feu de novembre 2024, négocié sous la médiation des États-Unis et de la France, prévoyait un retrait progressif des troupes israéliennes des territoires occupés au sud du Liban, avec un déploiement renforcé de l’armée libanaise et de la Pressure intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). Pourtant, près d’un an plus tard, Israël maintient des positions militaires dans cinq secteurs stratégiques, incluant des localités comme Maroun al-Ras et Aitaroun. Des porte-parole libanais ont souligné que ces emplacements constituent une entrave directe à la souveraineté nationale et empêchent le retour sécurisé des civils. Le 30 octobre 2025, une incursion terrestre israélienne près de la ligne bleue a entraîné la mort d’un civil libanais, présenté par les forces israéliennes comme lié à des réseaux de surveillance. Cet incident a provoqué des échanges de tirs sporadiques, blessant plusieurs personnes et renforçant l’picture d’une zone tampon où toute présence civile est dissuadée.
Les routes reliant Tyr à la frontière sont fréquemment coupées par des checkpoints militaires israéliens, obligeant les habitants à emprunter des itinéraires alternatifs exposés à des risques constants d’explosions ou de tirs. Ces restrictions impactent directement l’acheminement de l’aide humanitaire et des biens essentiels, exacerbant la précarité dans une région marquée par des années de conflit. Le ministère libanais de la Santé a indiqué que ces perturbations ont causé des retards dans les soins médicaux, avec des hôpitaux comme celui de Bint Jbeil opérant à capacité réduite en raison de coupures d’électricité et de routes impraticables. Des médecins locaux rapportent une augmentation des cas de maladies liées au stress et à la malnutrition parmi les déplacés, soulignant l’urgence d’un retour à la normalité.
Les opérations du 17 octobre 2025 près de Nabatiyeh illustrent cette dynamique persistante. Des raids aériens ont détruit des shares de matériaux de development, blessant sept personnes, dont des ouvriers civils. Des descriptions officielles libanaises font état de cratères larges de plusieurs mètres, rendant impraticables des parts de routes vitales pour le transport de biens humanitaires. Un porte-parole du ministère libanais de la Santé a précisé que l’incident a nécessité l’évacuation d’une centaine de familles des environs. Ces attaques s’ajoutent à d’autres, comme celle du 23 octobre 2025 sur des positions près de Baalbek, qui ont étendu le rayon d’motion au-delà de la frontière immédiate, affectant des infrastructures agricoles et des dépôts de machinerie essentiels pour la survie des communautés rurales.
La stratégie israélienne semble viser à créer une bande de sécurité où toute activité est découragée par des interventions régulières. Des observateurs libanais décrivent cette zone comme un espace où la présence humaine est rendue risquée, avec des survols de drones quotidiens et des tirs sur quiconque s’approche des villages frontaliers. Des déclarations du ministère israélien de la Défense datées du 17 avril 2025 avaient annoncé une présence indéfinie dans ces secteurs pour sécuriser les frontières. Cette bande englobe des terres fertiles le lengthy du fleuve Litani, cruciales pour l’irrigation et l’agriculture locale, posant un enjeu économique majeur pour le Liban. Les fermiers de Marjayoun signalent des restrictions d’accès à leurs champs, menaçant les récoltes d’olives et de céréales, avec des pertes estimées à des thousands and thousands de {dollars} pour des communautés dépendantes de ces productions.
L’impression sur les populations déplacées
Plus de 80 000 habitations ont été endommagées ou détruites lors des hostilités de 2023-2024, selon des évaluations officielles libanaises de février 2025. Les familles relogées dans des camps temporaires à Beyrouth ou dans la Bekaa font face à des circumstances précaires, avec un accès limité à l’eau potable et aux companies médicaux. Les réseaux d’eau et d’électricité au sud restent hors service dans de nombreuses zones, aggravant la vulnérabilité des populations, majoritairement chiites et dépendantes de l’agriculture. Le 26 août 2025, des tirs sur des civils tentant de regagner leurs villages près de Taybeh ont provoqué une indignation générale au Liban, sans entraîner de mesures immédiates des cases internationales.
Le gouvernement libanais, dirigé par le Premier ministre Nawaf Salam depuis février 2025, tente de mobiliser des ressources pour la reconstruction, mais ces initiatives se heurtent à des contraintes sécuritaires. Le ministre des Travaux publics et des Transports a déclaré le 10 octobre 2025 que les projets de réparation des routes et des ponts devaient être coordonnés avec l’armée libanaise pour minimiser les risques. Cependant, les frappes sur des équipements civils, comme celles du 11 octobre 2025 détruisant des bulldozers au nord du Litani, rendent ces efforts caduques. Des pictures satellitaires révèlent des débris sur des kilomètres, paralysant le déblaiement et forçant un report indéfini des travaux, au désespoir des populations locales aspirant à un retour.
Le commandant de la FINUL, Aroldo Lázaro, a affirmé le 28 août 2025 que les patrouilles onusiennes étaient souvent entravées par les activités militaires israéliennes, et que les circumstances pour un retour sécurisé des civils n’étaient pas réunies le lengthy de la ligne bleue. Ces obstacles incluent des barrages et des survols de drones surveillant tout mouvement, dissuadant les initiatives locales. Le 26 janvier 2025, des incidents à Odeisseh avaient illustré ces défis, avec des tirs blessant des déplacés lors d’une tentative de retour. Des résidents rapportent des craintes constantes, avec des familles séparées et des enfants privés d’éducation depuis plus d’un an.
Les enjeux géopolitiques en toile de fond
Ces actions israéliennes s’inscrivent dans un contexte de tensions régionales avec l’Iran, principal allié du Hezbollah. Le 23 octobre 2025, des frappes ont visé des websites dans la vallée de la Bekaa, justifiées par Israël comme des mesures préventives contre des transferts d’armes by way of la Syrie. Un porte-parole libanais a condamné ces opérations comme des tentatives de contrecarrer la reconstitution des forces locales. Cette rhétorique est réitérée dans des déclarations officielles, comme celle du 3 novembre 2025, où le ministre israélien de la Défense a accusé le président libanais de lenteur dans l’software du cessez-le-feu, menaçant une escalade.
Du côté libanais, des pressions internationales s’exercent pour le désarmement du Hezbollah, en ligne avec la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies. Le ministre des Affaires étrangères, Joe Raggi, a souligné lors d’une session onusienne le 17 octobre 2025 que les violations israéliennes bloquaient tout progrès. L’armée libanaise a déployé des unités supplémentaires dans les zones évacuées, un geste salué par l’ONU mais contesté par Tel Aviv. Le président Joseph Aoun, en poste depuis janvier 2025, a appelé à une mise en œuvre stricte de la résolution, exigeant le retrait israélien et le déploiement exclusif des forces libanaises au sud du Litani.
Les conséquences économiques pèsent lourdement sur le Liban. Un rapport de la Banque mondiale de juin 2025 projette une croissance du PIB réel à 3,3 % pour 2025, soutenue par une reprise limitée dans le tourisme et l’agriculture, mais freinée par une inflation à trois chiffres et une dépréciation monétaire. La dette publique, à des niveaux critiques, est aggravée par les destructions au sud, avec des pertes estimées à 14 milliards de {dollars} selon un rapport de mars 2025. Les secteurs agricoles frontaliers sont paralysés, avec des champs inaccessibles et des récoltes compromises. Le ministre des Funds, Yassine Jaber, a présenté un funds au Parlement le 29 juillet 2025, incluant des allocations pour réparer des milliers de kilomètres de routes, mais ces fonds restent gelés en attendant une stabilisation sécuritaire.
Les dynamiques confessionnelles compliquent la state of affairs. Les chiites du sud subissent l’essentiel des impacts, tandis que les sunnites du nord et les chrétiens expriment des préoccupations sur l’équilibre politique. Le cupboard de Nawaf Salam a alloué des aides d’urgence by way of le ministre des Affaires sociales, Hanin Sayyed, mais les ressources sont limitées par l’inflation persistante, estimée à des niveaux élevés en 2025. Les implications immédiates incluent une hausse des tensions internes, avec des manifestations à Beyrouth contre les violations perçues.
Les frappes récentes et leurs effets immédiats
Le 2 novembre 2025, une frappe aérienne israélienne a tué quatre personnes au sud du Liban, selon le ministère libanais de la Santé publique, mettant davantage de pression sur le cessez-le-feu. Cette attaque, survenue près de Tyr, a visé un véhicule civil, illustrant la poursuite des opérations malgré l’accord. Des rapports libanais indiquent que ces incidents ont détruit des postes de surveillance et intensifié les patrouilles militaires. Le 30 octobre 2025, une incursion a tué un ouvrier municipal à Blida, qualifié par l’armée libanaise d’acte criminel violant le cessez-le-feu.
Ces développements ont provoqué des réactions diplomatiques au Liban, avec le coordinateur spécial de l’ONU appelant à un respect strict de l’accord le 17 octobre 2025, après des incidents causant des blessés. Les communautés déplacées, face à un processus de récupération lent, restent prudentes. L’armée libanaise a renforcé ses positions dans les secteurs libérés, mais la violence persiste, avec des centaines de milliers de personnes autorisées à retourner dans certaines zones tandis que d’autres demeurent inaccessibles.
Le 23 octobre 2025, des frappes sur des installations près de Baalbek ont ravivé les craintes d’escalade, selon des déclarations officielles libanaises. Israël cible des éléments présumés du Hezbollah, élargissant potentiellement le conflit. Dans ce contexte, les tentatives de reconstruction locale sont vues comme des menaces, entraînant des interventions préventives. Le 20 octobre 2025, des analyses libanaises ont mis en lumière remark les bombardements empêchent le retour des résidents et sapent les efforts de remise en état.
Le 22 janvier 2025, des buildings civiles à Taybeh ont été endommagées malgré l’accord, sans objectifs militaires évidents. Le 17 octobre 2025, des bombardements sur des websites de matériaux ont détruit des réserves essentielles, rendant inconceivable la reprise des travaux. Des observateurs sur le terrain rapportent que ces actions maintiennent une pression constante sur les locaux, transformant la région en une zone où la normalité semble lointaine.
Au 3 novembre 2025, les forces israéliennes ont accru leurs patrouilles dans les cinq zones tenues, bloquant des routes et avertissant contre toute activité de reconstruction. Des drones survolent quotidiennement la région, tandis que l’armée libanaise coordonne avec la FINUL pour sécuriser les périmètres. Ces évolutions immédiates mettent en évidence une deadlock persistante, où les engagements internationaux peinent à contrer les réalités sur le terrain, laissant les civils libanais affronter les conséquences directes de ces tensions.
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