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Israël a annoncé jeudi la suspension immédiate de la libération des prisonniers palestiniens prévue dans le cadre du cessez-le-feu avec le Hamas, invoquant des raisons de sécurité. Cette décision survient alors qu’un nouvel échange d’otages entre Israël et le Hamas était en cours, et pourrait mettre en péril la poursuite des négociations en cours.
Une suspension inattendue qui menace l’accord de cessez-le-feu
Jeudi, alors que huit otages israéliens venaient d’être remis à la Croix-Rouge pour leur transfert vers Israël, l’armée israélienne a annoncé l’arrêt de la libération des 110 prisonniers palestiniens qui devaient être relâchés dans la journée. Selon Radio de l’armée israélienne, la suspension a été décidée « jusqu’à nouvel ordre » par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en coordination avec le ministre de la Défense Israël Katz.
Dans un communiqué officiel, le bureau de Netanyahu a justifié cette décision :
« Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Israël Katz ont ordonné le report de la libération des terroristes prévue aujourd’hui jusqu’à ce que nous ayons la garantie que nos otages seront remis en sécurité dans les prochaines phases. »
Cette annonce a immédiatement déclenché une réaction du Hamas, qui a déclaré à l’AFP être en contact avec les médiateurs pour contraindre Israël à respecter l’accord conclu.
Une remise des otages sous rigidity à Gaza
L’échange d’otages a été marqué par des scènes chaotiques, en particulier dans le camp de réfugiés de Jabaliya et la ville de Khan Younès. Parmi les otages remis jeudi figuraient :
- Agam Berger, une soldate israélienne de 20 ans,
- Arbel Yehoud, une Israélienne de 29 ans,
- Gadi Moses, un homme de 80 ans,
- Cinq travailleurs thaïlandais, capturés lors de l’attaque du 7 octobre 2023.
Le transfert des otages s’est déroulé sous une forte pression populaire dans les zones palestiniennes. À Jabaliya, Agam Berger a été exhibée brièvement devant la foule avant d’être remise à la Croix-Rouge. À Khan Younès, des milliers de Palestiniens se sont rassemblés devant la maison détruite du chef du Hamas Yahya Sinwar, où la libération des otages était prévue. Des militants du Hamas et du Jihad islamique sont arrivés en convoi, et la foule a hué et encerclé les otages avant leur remise.
Ces scènes ont provoqué une forte indignation en Israël. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a dénoncé des « photographs choquantes » et appelé les médiateurs internationaux à garantir des échanges plus sécurisés à l’avenir.
Un accord menacé par des tensions croissantes
L’accord preliminary de trêve prévoit la libération de 33 otages israéliens en échange de près de 2 000 prisonniers palestiniens. Cependant, des tensions ont éclaté après qu’Israël a accusé le Hamas d’avoir retardé la remise d’Arbel Yehoud, initialement prévue samedi dernier. En réponse, Israël avait fermé temporairement les factors de passage vers le nord de Gaza.
Les États-Unis, l’Égypte et le Qatar, qui jouent un rôle clé dans la médiation, ont dû intervenir pour débloquer la state of affairs, ce qui a conduit à la remise de Yehoud jeudi.
Réactions palestiniennes : une colère grandissante
Du côté palestinien, la suspension de la libération des 110 prisonniers provoque une vive indignation. La inhabitants voit ces prisonniers comme des symboles de la lutte contre l’occupation israélienne. Certains d’entre eux sont des figures connues, notamment Zakaria Zubeidi, ancien chef d’une faction armée et célèbre pour son évasion spectaculaire d’une jail israélienne en 2021.
Le Hamas a exigé qu’Israël respecte l’accord, et des discussions sont en cours avec les médiateurs. Si Israël maintient la suspension, cela pourrait faire capoter les négociations sur la seconde part du cessez-le-feu.
Un cessez-le-feu fragile et une guerre toujours menaçante
Les circumstances du cessez-le-feu
L’accord en cours prévoit :
- Le retrait partiel des forces israéliennes de Gaza, permettant à des centaines de milliers de Palestiniens de retourner dans leurs foyers,
- L’entrée d’une aide humanitaire large pour les Gazaouis,
- Une dialogue sur une seconde part de l’accord, qui inclurait la libération des derniers otages encore détenus par le Hamas.
Mais les views d’une paix sturdy restent incertaines. Israël a affirmé qu’il resterait engagé à « détruire le Hamas », même si une prolongation de la trêve est encore en dialogue.
Israël divisé sur la poursuite de la guerre
Au sein du gouvernement israélien, des tensions apparaissent sur la stratégie à adopter.
- Les ministres d’extrême droite font pression pour reprendre immédiatement l’offensive contre Gaza et mettre fin à toute négociation.
- D’autres membres du cupboard, sous pression internationale, sont plus ouverts à une resolution diplomatiquepermettant d’obtenir la libération des otages restants.
Si aucun nouvel accord n’est trouvé, les combats pourraient reprendre début mars, marquant un retour à un conflit à grande échelle.
Quelles conséquences pour les civils palestiniens ?
Depuis la trêve, des centaines de milliers de Palestiniens sont revenus dans le nord de Gaza, où les destructions sont massives. Beaucoup ne retrouvent que des ruines à la place de leurs maisons. Des ONG humanitaires alertent sur une crise humanitaire sévère, avec des pénuries de nourriture, d’eau et de médicaments.
La poursuite du cessez-le-feu pourrait permettre un accès humanitaire plus massive, mais si Israël reprend son offensive, la state of affairs des civils risque d’empirer dramatiquement.
Vers un nouvel équilibre des forces ?
Le Hamas refuse de libérer les derniers otages sans un retrait complete des troupes israéliennes de Gaza et une fin définitive de la guerre. Israël, de son côté, insiste sur son objectif de démanteler le mouvement et empêche toute reconnaissance politique du Hamas dans un futur Gaza pacifié.
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