Israël intensifie ses provocations contre le Hezbollah dans l’objectif d’obtenir un soutien militaire américain plus conséquent, une stratégie complexe qui repose sur plusieurs facteurs internes, incluant des défis militaires, économiques et politiques. Ces efforts sont également liés à l’approche des élections américaines et à la préparation d’une potential escalade avant l’arrivée de l’automne et de l’hiver. En cherchant à provoquer une réaction du Hezbollah, Israël espère justifier une intervention militaire plus directe des États-Unis, malgré la réticence actuelle du Pentagone.
Un épuisement des shares militaires israéliens
Les opérations à Gaza ont considérablement épuisé les shares d’armements israéliens. Les frappes massives contre les infrastructures du Hamas ont entraîné une utilisation intensive des munitions, forçant Israël à conserver ses shares bien avant l’escalade actuelle, notamment en refusant d’envoyer des munitions à l’Ukraine. Avec une guerre qui se prolonge et des réserves militaires en baisse, Israël compte sur une aide militaire américaine pour renouveler ses shares et maintenir sa supériorité stratégique face au Hezbollah, tout en se heurtant à la réticence du Pentagone d’engager une opération terrestre au Liban ou à Gaza.
Coût économique du conflit : 73 milliards de {dollars}
Les dernières estimations placent le coût whole du conflit pour Israël à 73 milliards de {dollars}, incluant les dépenses militaires et les effets économiques secondaires. Le secteur technologique, essentiel à l’économie israélienne et représentant environ 50 % des exportations du pays, est fortement affecté par la mobilisation huge de 360 000 réservistes, dont une grande partie est challenge de la high-tech. Cette mobilisation, combinée à l’exode de skills qualifiés, entraîne une baisse de productivité qui ralentit l’économie dans des secteurs clés.
De plus, le secteur du tourisme, qui contribue à environ 6 % du PIB israélien, subit une chute spectaculaire de 70 % des réservations à trigger de l’instabilité sécuritaire. Cela pourrait entraîner des pertes allant jusqu’à plusieurs milliards de {dollars} pour l’économie israélienne en 2024.
Les provocations israéliennes et les crimes de guerre
- Destruction des systèmes de communication du Hezbollah : Les frappes israéliennes des 17 et 18 septembre 2024, qui visaient à détruire les infrastructures de communication du Hezbollah (talkies-walkies et bipeurs), ont touché non seulement des cibles militaires mais également des zones civiles, provoquant des pertes humaines parmi des civils innocents. Ces frappes ont causé des destructions importantes dans des zones résidentielles, ce qui constitue une violation du droit worldwide humanitaire. En ne respectant pas le principe de distinction entre les cibles militaires et civiles, ces attaques peuvent être qualifiées de crimes de guerre selon la Conference de Genève. En effet, tout acte militaire ciblant des civils ou causant des dommages disproportionnés par rapport à l’avantage militaire attendu est prohibé par le droit worldwide.
- Assassinat de figures clés : Le 20 septembre 2024, Israël a intensifié ses efforts en assassinant Ibrahim Aqil, un commandant necessary du Hezbollah et chef de la pressure d’élite Radwan. Cet assassinat, en plus des frappes précédentes, vise à forcer une réaction militaire importante du Hezbollah. Israël avait déjà assassiné Fouad Shukr en juillet 2024, un autre commandant influent, démontrant une stratégie claire d’élimination des dirigeants militaires du Hezbollah. Ces actions, qui touchent également des civils, exacerbent les tensions et enfreignent les lois internationales en matière de distinction entre cibles militaires et civiles.
- Ciblage d’infrastructures militaires et civiles : Israël a également ciblé des infrastructures civiles et militaires dans le nord du Liban, dans le however de désorganiser le Hezbollah. Ces frappes ont provoqué des pertes humaines parmi les civils, amplifiant les accusations de crimes de guerre. Les dommages infligés aux civils dans ces attaques, alors que les zones militaires étaient visées, soulèvent des questions sur la proportionnalité des frappes et leur conformité avec les règles du droit humanitaire worldwide.
Le 22 septembre 2024, alors que les accusations de crimes de guerre se multiplient à la suite des frappes israéliennes ayant touché des civils, le président israélien Isaac Herzog a nié toute implication de son pays dans ces attaques. Il a affirmé qu’Israël n’était pas à l’origine de ces frappes, malgré les preuves largement reconnues par la communauté internationale qui l’accusent sans équivoque. Les observateurs et les cases internationales ont souligné que la responsabilité d’Israël dans ces actions ne faisait quasiment aucun doute, notamment en raison de la nature des cibles touchées et des circonstances entourant les attaques ce qui pourrait amener à des accusations de crime de guerre.
Un soutien militaire américain recherché à tout prix
Israël intensifie ces actions non seulement pour affaiblir le Hezbollah, mais aussi dans le however de garantir un soutien militaire plus massive des États-Unis. Israël espère que cette escalade forcera Washington à intervenir plus activement dans le conflit, malgré la réticence du Pentagone à soutenir une opération terrestre. Le calendrier politique joue également un rôle necessary : alors que les élections américaines approchent, Israël cherche à capitaliser sur ce contexte pour pousser l’administration américaine à prendre des décisions favorables à son égard. De plus, des responsables américains pro-israéliens, comme le président du Conseil de sécurité nationale, ont décrit le discours de Hassan Nasrallah comme une “déclaration de guerre”, bien que ce dernier ait prôné la retenue. Cette interprétation montre la volonté d’exercer une pression accrue pour obtenir un soutien militaire américain.
Contexte stratégique lié au calendrier
Israël prend également en compte le facteur saisonnier, en cherchant à provoquer cette escalade avant l’arrivée de l’hiver, une période où les opérations militaires deviennent plus complexes en raison des situations climatiques. En intensifiant les hostilités avant cette saison, Israël espère maximiser ses features militaires tout en minimisant l’affect économique pendant une période d’activité plus réduite. Cette escalade vise donc à profiter d’une fenêtre stratégique tout en anticipant les conséquences économiques et militaires d’un conflit prolongé.
Conclusion
Le Hezbollah, pour sa half, a clairement adopté une stratégie de représailles sans pour autant ouvrir un entrance direct avec Israël. En maintenant cette posture défensive et en n’engageant pas de guerre ouverte, le Hezbollah empêche Israël de se présenter comme la victime du conflit. Cela complique ainsi les efforts israéliens pour obtenir le soutien militaire américain tant espéré. Cette stratégie freine l’escalade que cherche à provoquer Israël et empêche un engagement worldwide plus necessary qui aurait pu intervenir si le Hezbollah avait initié un conflit à plus grande échelle.