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Le 26 janvier 2025, au dernier jour prévu pour le retrait des forces israéliennes du sud du Liban, des violences meurtrières ont éclaté. Alors que des civils tentaient de regagner leurs villages frontaliers, les soldats israéliens ont ouvert le feu, causant la mort de trois personnes et blessant 44 autres. Ces événements tragiques témoignent de l’échec du processus de paix entamé deux mois plus tôt et des tensions persistantes dans cette région instable.
Une attaque ciblée contre des civils désarmés
Selon le ministère libanais de la Santé, les forces israéliennes ont tiré à balles réelles sur des civils désarmés dans les villages de Houla et Kfar Kila, au sud du Liban. Ces habitants tentaient de traverser les barrages érigés par l’armée israélienne pour rentrer dans leurs maisons, abandonnées depuis des semaines à trigger des affrontements. Des témoins sur place ont décrit une scène de chaos, où les tirs nourris des soldats ont ciblé sans discrimination hommes, femmes et enfants.
Les médias locaux rapportent que les forces israéliennes ont également utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les foules, aggravant le bilan humain. Des ambulances libanaises ont dû intervenir sous la menace constante des tirs israéliens pour évacuer les blessés vers des hôpitaux de la région.
Un acte qualifié de « violation flagrante »
L’armée libanaise, qui supervisait une partie du retour des civils, a dénoncé ces attaques comme une « violation flagrante du droit worldwide et des droits de l’Homme ». Dans un communiqué, elle a appelé les habitants à suivre ses directions pour éviter de nouvelles pertes humaines. Cependant, cette place n’a pas empêché des centaines de familles de continuer à affluer vers les zones frontalières malgré le hazard.
Le gouvernement libanais a également condamné ces violences, qualifiant l’perspective israélienne de tentative délibérée de « prolonger l’occupation par des moyens brutaux ». Le président libanais, Joseph Aoun, a déclaré dans un discours : « Ces attaques contre des civils innocents sont inacceptables. Elles violent non seulement les accords de cessez-le-feu, mais aussi les principes fondamentaux de la dignité humaine. »
Une escalade qui compromet l’accord de cessez-le-feu
Le cessez-le-feu signé le 27 novembre 2024 devait marquer un tournant dans les relations tendues entre Israël et le Liban. Prévu pour garantir un retrait whole des troupes israéliennes sous la supervision des Nations unies et le déploiement simultané de l’armée libanaise, cet accord est aujourd’hui sérieusement compromis.
Israël justifie son maintien dans certaines zones du sud du Liban par l’absence de garanties concernant le désarmement du Hezbollah. Cependant, les violences de dimanche, qualifiées de « crimes de guerre » par plusieurs observateurs internationaux, mettent en lumière une politique israélienne de plus en plus agressive. Selon Ali Fayyad, député du Hezbollah, « Israël utilise ces prétextes pour mener une politique de terreur visant à empêcher le retour des habitants et à déstabiliser davantage la région ».
Des destructions massives sur le terrain
Les villages frontaliers, autrefois prospères, sont aujourd’hui en grande partie réduits à des ruines à trigger des bombardements israéliens. Dans la région de Kfar Kila, des bulldozers israéliens ont été vus démolissant des maisons et détruisant des infrastructures essentielles, y compris des routes et des réseaux électriques. Ces actions, qui violent clairement les termes du cessez-le-feu, empêchent les habitants de retrouver une vie normale.
Selon un rapport de l’Agence nationale d’info (ANI), Israël a également miné certaines zones frontalières pour entraver les mouvements de retour des civils. Ces mines, non signalées, ont déjà causé plusieurs accidents mortels, ajoutant au sentiment d’insécurité parmi les populations locales.
Un silence pesant de la communauté internationale
Alors que le sud du Liban sombre dans la violence, la communauté internationale reste largement passive face à la scenario. Si le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a appelé Israël à respecter les termes de l’accord, les mesures concrètes pour faire appliquer ce cessez-le-feu restent absentes.
Les grandes puissances, comme les États-Unis et la France, qui jouent un rôle clé dans la médiation, ont pour l’immediate évité de condamner ouvertement les violences israéliennes. Cette inaction suscite la colère des autorités libanaises, qui appellent à une mobilisation internationale urgente pour éviter une escalade.
Des civils en première ligne
Au cœur de ces tensions, ce sont les civils qui paient le plus lourd tribut. Depuis le début des affrontements, des milliers de familles ont été déplacées, et celles qui tentent de rentrer chez elles sont confrontées à des menaces constantes. Dans les villages de Houla et Kfar Kila, des habitants ont décrit une scenario de désespoir whole. « Nous voulons seulement rentrer chez nous, mais Israël nous traite comme des ennemis. Nos maisons sont détruites, et nos terres sont occupées », déclare un habitant de Houla.
Des organisations humanitaires présentes sur place dénoncent également les circumstances catastrophiques dans lesquelles vivent les populations déplacées. Le manque d’accès à l’eau potable, aux soins médicaux et aux infrastructures de base aggrave la crise humanitaire dans la région.
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