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La chute de Bachar al-Assad en 2024 ne concerne pas seulement les acteurs régionaux du Moyen-Orient, mais elle a également des implications considérables pour la communauté internationale. Depuis le début de la guerre civile syrienne, la Syrie est devenue un terrain de rivalité entre grandes puissances mondiales, chacune soutenant des factions opposées au régime d’Assad. Les États-Unis et l’Union européenne, qui ont longtemps appelé à un changement de régime à Damas, voient la chute de Bachar al-Assad comme un développement potentiellement positif, mais également comme une supply de nouvelles tensions.
La victoire des rebelles syriens, soutenus par des puissances régionales comme la Turquie et l’Arabie saoudite, marque un tournant qui pourrait renforcer l’affect de ces pays dans les affaires syriennes. Toutefois, la vacance du pouvoir en Syrie pourrait aussi créer un vide de pouvoir risqué. Si la Syrie sombre dans le chaos après la chute d’Assad, cela pourrait ouvrir la porte à l’émergence de groupes extrémistes ou à une intensification de la guerre par procuration, avec des conséquences pour la stabilité régionale.
Les Nations Unies, de leur côté, se retrouvent à un carrefour délicat. D’un côté, elles voient la possibilité de mettre fin à un conflit dévastateur qui dure depuis plus de 13 ans, mais de l’autre, elles sont confrontées à la nécessité de gérer une transition politique incertaine en Syrie. La possibilité d’une answer politique sturdy reste incertaine, et la communauté internationale devra s’attaquer aux défis de la reconstruction, des droits de l’homme et de l’intégration de l’opposition syrienne dans un cadre politique viable.
Les États-Unis et leur politique au Moyen-Orient
Pour les États-Unis, la chute du régime syrien et l’effondrement de l’axe chiite en Syrie représentent à la fois une victoire et une supply d’inquiétude. D’un côté, Washington voit la défaite de Bachar al-Assad comme un moyen d’affaiblir l’affect de l’Iran dans la région. En revanche, l’instabilité qui pourrait découler de la chute de ce régime présente des risques pour les États-Unis, notamment en ce qui concerne la montée en puissance des groupes islamistes radicaux et la prolifération de conflits régionaux.
Les États-Unis ont soutenu les rebelles syriens tout au lengthy de la guerre civile, mais leur rôle direct dans le soutien aux différentes factions a été limité par le désir de ne pas s’engager directement dans le conflit. Toutefois, la state of affairs en Syrie offre désormais à Washington la possibilité de remodeler son approche au Moyen-Orient. Dans la mesure où la Syrie devient plus fragmentée, les États-Unis pourraient chercher à exploiter ce vide en soutenant des forces modérées ou en exerçant des pressions sur les puissances rivales comme la Turquie et l’Arabie saoudite pour limiter l’affect iranienne dans le pays.
L’administration Biden pourrait également jouer un rôle clé dans la gestion des relations avec les alliés européens et arabes pour faire face aux défis sécuritaires qui émergent en Syrie et dans ses environs. Ce rôle de médiation pourrait être essential, en particulier dans les négociations sur la reconstruction syrienne, le type des réfugiés, et la gestion des groupes armés dans les zones de conflit.
Le rôle de la Russie dans un nouveau contexte géopolitique
La Russie, en tant que principal allié militaire de Bachar al-Assad, subit également un revers stratégique majeur avec la chute du régime syrien. Moscou a consacré d’importantes ressources pour soutenir le régime d’Assad, notamment à travers des frappes aériennes, des conseils militaires et le soutien diplomatique. La perte de ce puissant allié dans la région pourrait affaiblir la place de la Russie au Moyen-Orient, un secteur où elle cherche depuis des années à renforcer son affect face à l’Occident et aux États-Unis.
Cependant, même après la chute de Bachar al-Assad, la Russie restera un acteur clé dans les négociations régionales et dans la reconstruction du pays. Moscou pourrait chercher à soutenir un gouvernement de transition en Syrie qui renforcerait ses intérêts stratégiques, notamment le contrôle des bases militaires en Syrie, telles que la base navale de Tartous. La Russie pourrait aussi exercer des pressions diplomatiques sur les puissances occidentales pour s’assurer qu’elle reste un acteur central dans la gestion des affaires syriennes, en particulier dans le cadre de négociations pour la reconstruction du pays.
L’influence de la chute de Bachar al-Assad pourrait néanmoins fragiliser la place de la Russie dans la région, notamment face à la montée en puissance des autres acteurs comme la Turquie et l’Arabie saoudite. Ces derniers cherchent à occuper le vide laissé par la disparition du régime d’Assad, notamment à travers un soutien plus direct aux groupes rebelles syriens.
La Chine et son rôle en growth au Moyen-Orient
L’émergence de la Chine comme acteur influent au Moyen-Orient est également un développement à ne pas sous-estimer. Avec la chute de Bachar al-Assad et les nouvelles dynamiques géopolitiques, la Chine pourrait chercher à se positionner comme un médiateur ou un acteur clé dans la reconstruction de la Syrie. Le soutien chinois à l’Iran, notamment à travers des accords économiques et la coopération militaire, pourrait se renforcer dans ce contexte de réajustement stratégique. En conséquence, Pékin pourrait chercher à exploiter la désorganisation politique de la Syrie pour renforcer sa présence dans la reconstruction et les infrastructures du pays.
Les initiatives de la Chine en matière de commerce et d’investissements en Syrie et dans la région, à travers des projets comme l’initiative Belt and Highway, pourraient lui permettre de redéfinir son rôle au Moyen-Orient. Pékin pourrait également offrir une various à l’affect occidentale et à l’approche des États-Unis dans les négociations sur la reconstruction syrienne. Si la Russie perd de l’affect, la Chine pourrait se positionner comme un partenaire clé de l’Iran dans la région, contribuant ainsi à une reconfiguration des relations géopolitiques au Moyen-Orient.
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