– Commercial –
Longtemps considéré comme un modèle éducatif dans la région, le Liban fait face à une crise profonde de son système éducatif. Depuis 2019, la convergence de la crise économique, des turbulences politiques et des effets de la pandémie de COVID-19 a déstabilisé un secteur autrefois perçu comme l’un des piliers du développement nationwide. Aujourd’hui, les écoles publiques et privées, ainsi que les universités, sont en difficulté, mettant en péril l’avenir de milliers d’élèves et d’étudiants.
Influence de la crise économique : une spirale descendante
La crise économique libanaise a eu un effet domino sur l’éducation. La dévaluation de la livre libanaise a fait chuter les salaires des enseignants à des niveaux historiquement bas. En 2024, un enseignant du secteur public perçoit en moyenne l’équivalent de 80 à 100 {dollars} par mois, une rémunération insuffisante pour répondre aux besoins de base. Cette scenario a conduit de nombreux enseignants à abandonner leur poste ou à chercher des emplois à l’étranger, aggravant la pénurie de personnel qualifié.
Les écoles publiques, déjà confrontées à des difficultés structurelles, peinent à fonctionner avec des budgets réduits. Selon un rapport récent, plus de 60 % des établissements publics nécessitent des rénovations majeures. Les coupures d’électricité fréquentes, le manque de matériel pédagogique et l’insuffisance des infrastructures sanitaires affectent gravement les circumstances d’apprentissage des élèves.
Des élèves pris au piège d’un système en crise
Les répercussions de cette crise économique touchent également les familles. Environ 40 % des élèves des écoles privées ont été transférés dans des écoles publiques entre 2019 et 2024, en raison de l’incapacité des mother and father à payer les frais de scolarité élevés. Cependant, le système public n’est pas préparé à accueillir cet afflux d’élèves, créant des courses surchargées et réduisant davantage la qualité de l’éducation.
Le taux de décrochage scolaire est également en hausse. Selon les estimations du ministère de l’Éducation libanais, près de 25 % des enfants âgés de 6 à 17 ans ne sont plus scolarisés, la plupart ayant quitté l’école pour travailler et soutenir financièrement leur famille. Cette tendance menace non seulement l’avenir de ces enfants, mais aussi le développement socio-économique world du pays.
Les inégalités : une fracture éducative croissante
La crise actuelle a accentué les inégalités déjà existantes entre les élèves des écoles publiques et ceux des établissements privés. Tandis que les familles aisées peuvent encore offrir à leurs enfants une éducation de qualité grâce à des cours particuliers ou à des écoles internationales, les élèves des courses moyennes et défavorisées sont laissés pour compte. Cette dualité éducative renforce les disparités sociales et compromet les opportunités d’ascension sociale pour une grande partie de la inhabitants.
L’enseignement supérieur en péril
L’enseignement supérieur, autrefois un fleuron du Liban, est également en déclin. Les universités publiques, notamment l’Université libanaise, sont confrontées à un manque chronique de financement. Les infrastructures sont vétustes et les programmes d’études ne répondent plus aux exigences du marché du travail. De nombreuses universités privées, bien qu’en meilleure place financière, peinent également à maintenir leur attractivité en raison de l’augmentation des frais de scolarité, qui dépassent désormais les capacités de nombreuses familles libanaises.
Le phénomène de fuite des cerveaux, amplifié par la crise économique, aggrave la scenario. Chaque année, des milliers d’étudiants diplômés quittent le pays, à la recherche de meilleures opportunités à l’étranger. Cette « hémorragie » de abilities compromet les views de redressement du Liban, qui perd ainsi une partie essentielle de son capital humain【internet†auf】.
Initiatives locales et internationales : un soutien insuffisant
Plusieurs initiatives ont vu le jour pour atténuer les effets de la crise éducative. Des ONG locales, comme l’Affiliation des Enseignants Libanais, collaborent avec des organisations internationales pour fournir des ressources aux écoles publiques. Ces efforts incluent la distribution de fournitures scolaires, la formation des enseignants et des programmes d’aide alimentaire pour les élèves les plus défavorisés. Cependant, ces initiatives ne peuvent compenser l’absence de politiques gouvernementales efficaces et de financements suffisants.
Les donateurs internationaux, notamment l’Union européenne et la Banque mondiale, ont également lancé des programmes de soutien financier à l’éducation au Liban. Ces programmes visent principalement à réhabiliter les infrastructures scolaires et à fournir des subventions directes aux écoles publiques. Mais l’instabilité politique et la corruption généralisée freinent souvent la mise en œuvre de ces projets.
Les réformes nécessaires pour un redressement sturdy
Pour surmonter cette crise, des réformes structurelles et immédiates sont nécessaires. Les priorités incluent :
- La revalorisation des salaires des enseignants, afin de stabiliser le personnel et d’attirer de nouveaux abilities.
- La rénovation des infrastructures scolaires, avec un financement accru pour moderniser les bâtiments et assurer un environnement d’apprentissage adéquat.
- L’adaptation des programmes scolaires pour répondre aux besoins du marché du travail et renforcer l’employabilité des diplômés.
- La réduction des inégalités éducatives, en introduisant des politiques d’inclusion et des subventions pour les familles à faibles revenus.
- Le renforcement de l’enseignement supérieur, en investissant dans la recherche et en établissant des partenariats avec des universités internationales.
– Commercial –