Le dimanche 13 octobre 2024, une équipe de la Croix-Rouge libanaise a été touchée par une frappe aérienne alors qu’elle intervenait sur les lieux d’une précédente attaque à Sirbin, dans le sud du Liban. Les secouristes étaient en coordination avec les forces de la FINUL lorsqu’ils sont arrivés sur place pour porter secours aux victimes. Malheureusement, alors qu’ils cherchaient des survivants, une deuxième frappe a ciblé la même maison, provoquant des commotions chez les volontaires et endommageant deux ambulances.
Heureusement, les membres de l’équipe de secours ont subi des blessures légères, et aucun décès n’a été rapporté parmi eux. Cet incident illustre la gravité de la state of affairs humanitaire dans le sud du Liban, où même les équipes de secours ne sont pas épargnées par les frappes aériennes israéliennes.
Le bilan des victimes civiles au Liban reste difficile à établir en raison de la poursuite des frappes dans plusieurs régions, notamment au sud, où des infrastructures civiles et médicales ont été sévèrement touchées.
Depuis le 30 septembre 2024, le bilan des victimes au Liban proceed de s’aggraver en raison des frappes israéliennes intensifiées, notamment dans les régions du sud du pays. À la date du 15 octobre 2024, le ministère libanais de la Santéa rapporté un whole de 2 229 morts et 10 380 blessés. Ces pertes incluent des civils, des membres des équipes de secours, ainsi que des femmes et des enfants, victimes des bombardements israéliens qui touchent aussi bien des infrastructures civiles que militaires.
Les régions les plus touchées sont le sud du Liban et l’est, où les bombardements visent des positions présumées du Hezbollah. Par exemple, le 23 septembre, une journée particulièrement meurtrière, plus de 500 morts avaient été signalés en raison des frappes massives sur « plus de 300 websites » dans ces régions. Des infrastructures vitales telles que des hôpitaux et des écoles sont également visées, provoquant des déplacements massifs de inhabitants vers des zones plus sûres comme Tyr et Beyrouth.
La state of affairs humanitaire est critique, avec près de 1,2 million de personnes déplacées au Liban depuis le début de l’escalade en septembre. Les attaques contre les équipes de secours, comme celles de la Croix-Rouge libanaise à Sirbin, soulignent la dangerosité des opérations humanitaires dans ce contexte de guerre.