Le 18 septembre 2024, la Réserve fédérale des États-Unis (Fed) a annoncé une réduction de son taux directeur de 0,5 level de pourcentage, marquant ainsi un tournant dans sa politique monétaire. Cette décision fait suite à une série de signaux économiques préoccupants et à une pression accrue des marchés financiers, qui anticipent désormais d’autres réductions de taux pour l’année à venir.
Les raisons de la réduction du taux directeur
1. Ralentissement économique mondial
Depuis 2023, l’économie mondiale a montré des signes de faiblesse, en grande partie dus à la conjoncture géopolitique instable, les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, et les conséquences de conflits prolongés. La guerre en Ukraine, les troubles au Moyen-Orient et une inflation persistante ont accentué cette tendance. La Fed, en abaissant son taux directeur, cherche à prévenir une récession, ou du moins à en atténuer l’influence.
2. Ralentissement de la croissance intérieure
Sur le plan intérieur, la croissance économique américaine a ralenti au second trimestre 2024, avec une hausse du PIB inférieure aux prévisions (1,8 % contre 2,2 % attendu). Les secteurs industriels, en particulier, ont subi un ralentissement de la demande, tandis que les dépenses des consommateurs, moteur de l’économie américaine, se sont contractées sous l’effet de l’inflation persistante. La baisse du taux directeur vise à encourager les investissements et à stimuler la consommation, en rendant le crédit plus abordable.
3. Niveau d’inflation toujours élevé mais en décélération
L’inflation, qui avait atteint des sommets en 2022, a commencé à ralentir, mais reste à un niveau supérieur à l’objectif de 2 % de la Fed. En abaissant le taux directeur, la Fed souhaite trouver un équilibre entre la lutte contre l’inflation et la stimulation de l’économie, tout en maintenant un cadre favorable à une stabilisation des prix. L’objectif est d’encourager la consommation et les investissements sans risquer de relancer une inflation galopante.
4. Préoccupations concernant le marché de l’emploi
Bien que le taux de chômage soit resté steady à 3,9 %, certains indicateurs du marché du travail, tels que la baisse des offres d’emploi et la stagnation des salaires réels, indiquent un affaiblissement sous-jacent. Une politique monétaire accommodante pourrait atténuer ces tendances et renforcer la demande de main-d’œuvre.
Impression économique de la réduction du taux directeur
1. Effet sur les consommateurs et les entreprises
La baisse du taux directeur entraîne une réduction des coûts d’emprunt, que ce soit pour les ménages ou pour les entreprises. Pour les consommateurs, cela signifie des prêts hypothécaires et des prêts à la consommation moins chers, ce qui pourrait encourager les dépenses et les investissements immobiliers. Pour les entreprises, un crédit moins coûteux permettrait de relancer les projets d’investissement, d’embaucher et de réduire les coûts d’exploitation. Cependant, cette dynamique peut varier selon les secteurs : certains, comme la technologie ou l’immobilier, pourraient en profiter davantage, tandis que d’autres, comme l’industrie lourde, risquent de rester prudents en raison de l’incertitude économique mondiale.
2. Répercussions sur le greenback américain
Une baisse du taux directeur pourrait entraîner un affaiblissement du greenback américain. En effet, des taux d’intérêt plus bas rendent les investissements en {dollars} moins attractifs pour les investisseurs étrangers, ce qui pourrait entraîner une fuite des capitaux vers d’autres devises ou actifs. Toutefois, cette dépréciation relative pourrait stimuler les exportations américaines, rendant les produits américains plus compétitifs à l’worldwide.
3. Impression sur l’inflation
En augmentant l’accès au crédit et en stimulant la demande, la Fed courtroom le risque de réactiver des pressions inflationnistes, surtout si la croissance économique ne parvient pas à se redresser rapidement. Toutefois, une réduction de l’inflation mondiale des matières premières, en particulier du pétrole et des produits agricoles, pourrait atténuer ce risque à courtroom terme.
4. Effets sur les marchés financiers
Historiquement, les marchés boursiers réagissent positivement à une baisse des taux directeurs, automotive cela signifie des circumstances de financement plus favorables pour les entreprises et une relance de l’économie. Les indices boursiers, comme le S&P 500 et le Dow Jones, ont d’ailleurs enregistré des hausses immédiates suite à l’annonce de la Fed. Toutefois, cette euphorie pourrait être de courte durée si les views de croissance restent incertaines ou si des signaux indiquent une récession imminente.
Impression sur les bourses : entre optimisme et prudence
1. Rebond immédiat des actions
Les actions ont enregistré des hausses dès l’annonce de la Fed, avec une appréciation des secteurs cycliques comme la technologie, la consommation discrétionnaire et les providers financiers. La baisse des taux d’intérêt favorise la prise de risque, automotive elle réduit les rendements des obligations, poussant les investisseurs à se tourner vers des actifs plus risqués comme les actions. Les entreprises à forte croissance, qui dépendent de financements externes, bénéficient également de circumstances d’emprunt plus favorables.
2. Effet sur le marché obligataire
La baisse des taux d’intérêt a un effet direct sur les obligations, en particulier celles à courtroom terme. Les rendements des obligations d’État américaines ont chuté, reflétant les anticipations de nouvelles réductions de taux. Les investisseurs pourraient ainsi se tourner vers des obligations à lengthy terme ou vers des actions pour chercher un meilleur rendement. Cependant, si la Fed poursuit une politique de baisse des taux sur une longue période, cela pourrait alimenter les inquiétudes quant à une éventuelle récession.
3. Risque de “bulle” sur certains actifs
Des taux d’intérêt plus bas encouragent souvent une surévaluation des actifs, notamment dans des secteurs déjà en surchauffe comme l’immobilier ou la technologie. Certains analystes craignent que la prolongation de cette politique accommodante ne favorise la formation de bulles spéculatives, qui pourraient éclater lorsque la Fed sera contrainte de relever à nouveau ses taux pour contrôler l’inflation.
Views pour 2024
La Fed a indiqué qu’elle envisageait d’autres baisses de taux en 2024, mais cette stratégie dépendra largement des circumstances économiques mondiales. Une récession aux États-Unis ou dans les principales économies mondiales pourrait forcer la most important à la Fed pour baisser les taux encore plus rapidement. En revanche, une reprise économique inattendue pourrait limiter la nécessité de poursuivre cette politique.
Dans un contexte où les marges de manœuvre monétaire sont de plus en plus réduites, la Fed devra aussi composer avec d’autres devices non conventionnels, comme le “quantitative easing” ou des politiques budgétaires, pour soutenir la croissance. L’année 2024 s’annonce donc comme une période d’incertitude, où les décisions de la Fed joueront un rôle essential dans la course des marchés financiers et de l’économie mondiale.
La décision de la Fed de réduire son taux directeur de 0,5 level en 2024 est à la fois une réponse à des tensions économiques immédiates et une mesure préventive face à des risques de récession. Si cette politique apporte des bénéfices à courtroom terme, notamment en stimulant les marchés boursiers et en encourageant les dépenses, elle pourrait aussi présenter des risques à lengthy terme, notamment en matière d’inflation et de surévaluation des actifs. Les prochains mois seront décisifs pour évaluer l’efficacité de cette stratégie et les éventuelles nouvelles interventions de la Fed.