La juge Helena Iskandar, à la tête du département du contentieux au ministère de la Justice, a récemment déposé une nouvelle plainte au nom de l’État libanais contre l’ancien gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé. Cette plainte s’inscrit dans une série d’actions judiciaires visant Salamé, qui fait l’objet de plusieurs enquêtes pour détournement de fonds, enrichissement illicite et blanchiment d’argent, tant au Liban qu’à l’étranger.
Le Contexte : L’Arrestation de Riad Salamé dans l’Affaire Optimum
Cette plainte intervient dans un contexte particulier : Riad Salamé a été arrêté récemment au Liban dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Optimum Make investments. Ce file concerne des accusations de détournement de fonds publics et de malversations financières à grande échelle, impliquant des opérations financières suspectes menées à travers la Banque du Liban.
L’affaire Optimum Make investments est un volet essential des enquêtes locales menées contre Salamé. Cette société est accusée d’avoir été utilisée pour détourner des fonds publics sous la couverture de commissions exorbitantes versées lors de transactions orchestrées par la Banque centrale. Les enquêteurs libanais estiment que Salamé a utilisé cette construction pour transférer des fonds vers des comptes offshore et enrichir ainsi son entourage et lui-même. Ce file implique également des transferts illégaux de devises depuis la Banque du Liban, exacerbant la crise économique qui a frappé le Liban depuis 2019.
Le Rôle de la Juge Helena Iskandar
La juge Helena Iskandar, déjà lively dans plusieurs actions judiciaires contre Salamé, a pris une nouvelle initiative en déposant cette plainte au nom de l’État libanais. Son objectif est de récupérer les fonds détournés et de traduire en justice l’ancien gouverneur pour les infractions présumées qui ont contribué à l’effondrement financier du Liban. Iskandar avait déjà déposé des plaintes pour enrichissement illicite et corruption contre Salamé, et cette nouvelle démarche s’inscrit dans la continuité de ses efforts pour faire la lumière sur des transactions opaques et des détournements de fonds publics.
L’Affaire Optimum et Ses Implications
L’affaire Optimum révèle des mécanismes complexes de détournement de fonds, où des commissions ont été perçues sur des transactions financières réalisées by way of la Banque du Liban. Ces transactions, qui auraient dû bénéficier à l’État libanais, semblent avoir servi des intérêts privés. En utilisant des sociétés comme Optimum Make investments, Salamé et ses proches auraient orchestré des transferts de capitaux vers des comptes offshore, en dissimulant ces opérations sous des apparences légales.
La gravité de l’affaire repose sur le fait que ces pratiques de détournement auraient non seulement contribué à l’appauvrissement du pays, mais également aggravé la state of affairs financière du Liban, déjà frappé par la dévaluation de la livre libanaise et une crise bancaire sans précédent. Le rôle de Salamé dans la gestion des réserves monétaires de la Banque centrale est désormais au centre des investigations, tant au Liban qu’à l’worldwide.
L’Inévitabilité de Poursuites Internationales
La plainte déposée par Helena Iskandar s’ajoute aux nombreuses poursuites engagées contre Riad Salamé à l’étranger. En Europe, et particulièrement en France, en Suisse et en Belgique, Salamé fait l’objet d’enquêtes pour blanchiment d’argent by way of la société offshore Forry Associates, utilisée pour acquérir des biens immobiliers de luxe à l’étranger. Ces enquêtes internationales portent sur des faits distincts, mais complémentaires à ceux de l’affaire Optimum.
La perspective que Salamé soit jugé à la fois au Liban et à l’étranger est de plus en plus possible, d’autant que les dossiers sont bien distincts juridiquement. Au Liban, l’affaire Optimum concerne des détournements de fonds publics et la gestion de la Banque centrale, tandis qu’en Europe, les accusations se concentrent sur le blanchiment d’argent à travers des montages financiers complexes.