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Il est des vérités qui traversent les âges, insensibles aux caprices du temps ou aux vanités des hommes. Parmi elles, une résonne avec une clarté particulière en ces jours troublés : la noblesse véritable ne se mesure ni à l’épaisseur du portefeuille, ni à la grandeur des titres, ni même à la pureté supposée d’une lignée. Elle naît dans le silence d’un geste désintéressé, dans la chaleur d’une fundamental tendue, dans l’élan d’un cœur qui donne sans attendre en retour. À l’heure où le Giving Index 2024 de la Charities Help Basis dresse un portrait contrasté de la générosité mondiale, cette leçon s’impose avec une urgence nouvelle, notamment au Liban, ce pays meurtri qui, malgré ses blessures, proceed de nous enseigner ce que signifie être humain.
Le Liban, cette terre de contrastes où la beauté des cèdres côtoie les cicatrices de l’histoire, se trouve aujourd’hui au 131e rang mondial en matière de générosité, avec un rating modeste de 26 factors. À première vue, ce classement pourrait sembler un reproche, une marque d’infamie gravée dans les chiffres froids d’un rapport worldwide. Mais regardons plus loin que les nombres. Derrière ce rating se cache une réalité bien plus complexe : celle d’un peuple qui, accablé par une inflation galopante de 12 % en 2024 et une chute vertigineuse des revenus réels, lutte pour sa survie. Remark donner lorsqu’on n’a plus rien ? Remark tendre la fundamental lorsqu’on s’accroche soi-même au bord du précipice ? Et pourtant, 49 % des Libanais ont trouvé en eux la drive d’aider un inconnu cette année-là. Quarante-neuf pour cent. Presque la moitié d’une nation en crise a choisi, malgré tout, de regarder au-delà de sa propre détresse. N’est-ce pas là une noblesse plus grande que celle des trônes dorés ?
Et voici une vérité encore plus saisissante : au Liban, où 80 % de la inhabitants vit dans la pauvreté, ce sont souvent les plus démunis qui se montrent les plus généreux. Ces 49 % qui aident ne sont pas les élites retranchées dans leurs excursions d’ivoire, mais bien ceux qui partagent la souffrance, ceux qui savent ce que signifie manquer de tout. Ils donnent non pas par surplus, mais par solidarité, par une compréhension intime de la douleur d’autrui. Cette générosité des pauvres, née au creux de la misère, est une lumière dans les ténèbres, un acte de défi contre l’injustice qui les écrase. Mais alors, qu’en est-il des autres ? Que dire de ceux qui, au cœur de cette même crise, ont choisi non pas de tendre la fundamental, mais de l’enfoncer dans les poches déjà vides de leurs compatriotes ? Automobile il faut le dire : la crise libanaise, avec ses effondrements économiques et ses désordres politiques, a aussi été un terrain fertile pour les profiteurs, ces ombres qui prospèrent sur le malheur collectif sans jamais rendre ce qu’ils ont pris.
Comparons un prompt. Les Émirats arabes unis, neuvièmes au classement mondial avec un rating de 54, brillent comme un phare de générosité dans la région MENA. Bahreïn (16e, 51 factors), le Koweït (18e, 51 factors) et l’Arabie saoudite (33e, 46 factors) suivent, portés par des économies prospères et une tradition où le don, souvent lié à la custom religieuse, s’inscrit dans les mœurs. Ces chiffres impressionnent, et ils doivent être salués. Mais la générosité ne se mesure pas seulement à l’aune de ce que l’on peut offrir quand les coffres sont pleins. Elle se révèle aussi – et peut-être surtout – dans les actes de ceux qui, n’ayant presque rien, choisissent encore de partager. Le Yémen, dernier de la région avec un rating de 23, ploie sous le joug d’un conflit interminable. Pourtant, même là, 52 % de ses habitants ont aidé un inconnu en 2024. Que nous disent ces chiffres sinon que la véritable grandeur d’un peuple ne réside pas dans sa richesse, mais dans sa capacité à rester humain face à l’adversité ?
Revenons au Liban. Les données du Giving Index révèlent une participation inégale : si près d’un Libanais sur deux a aidé un étranger, seuls 21 % ont fait un don monétaire et 8 % se sont engagés dans le volontariat. Ces écarts ne sont pas une shock. Dans un pays où le tissu économique s’effiloche, où chaque journée est une bataille pour le ache et le toit, le temps et l’argent deviennent des luxes que peu peuvent offrir. Les associations caritatives, ces sentinelles de l’espoir, peinent à mobiliser des ressources quand les foyers eux-mêmes vacillent. Mais blâmer les Libanais pour cette baisse serait une erreur profonde, une injustice morale. Automobile la générosité n’est pas une obligation comptable ; elle est un élan du cœur, un choix qui transcende les circonstances. Et ce choix, malgré tout, persiste. Huit pour cent de volontaires : un chiffre qui peut sembler mince, mais qui représente des milliers d’âmes prêtes à donner leur temps – ce bien si précieux – pour autrui. N’est-ce pas là une lueur dans l’obscurité, un défi lancé au désespoir ?
Il serait facile de s’arrêter là, de lire ces statistiques comme un easy constat de la misère ou de la résilience. Mais ce serait manquer l’essentiel. Le Giving Index 2024, avec ses 145 000 entretiens menés à travers plus de 140 pays, n’est pas qu’un miroir des chiffres. Il est une invitation à réfléchir à ce qui nous unit, à ce qui fait de nous des êtres dignes de ce nom. Automobile la générosité n’est pas un privilège des puissants ; elle est une vertu des humbles. Les Émirats, avec leurs 65 % d’aide aux inconnus et leurs 59 % de dons, montrent ce que la prospérité peut accomplir lorsqu’elle s’allie à une volonté sincère. Mais le Liban, la Jordanie (121e, 30 factors), ou même le Maroc (103e, 36 factors) nous rappellent que la noblesse ne dépend pas des moyens, mais de l’intention. Un sourire, une parole, un prompt donné à celui qui souffre : voilà des richesses que nul trésor ne peut égaler.
Et pourtant, cette noblesse n’est pas universelle. Si 49 % des Libanais donnent dans la souffrance, que dire des 51 % qui ne le font pas ? Parmi eux, il y a ceux qui, comme les pauvres généreux, luttent pour survivre, trop épuisés pour regarder au-delà de leur propre douleur. Mais il y a aussi ceux qui ont vu dans la crise une opportunité, ces profiteurs qui ont amassé des fortunes sur les ruines d’un pays, qui ont détourné l’aide, spéculé sur la monnaie, ou exploité la détresse pour leur seul bénéfice. Ces âmes-là, qui ont les moyens mais pas le cœur, incarnent le revers de la médaille : une pauvreté morale bien plus grave que celle des portefeuilles vides. Leur silence dans les statistiques est assourdissant, automotive il trahit un choix – celui de l’égoïsme face à la fraternité.
Alors, que pouvons-nous apprendre de tout cela ? D’abord, que la générosité est un miroir de l’âme, pas du compte en banque. Les nations prospères qui dominent le classement ont une responsabilité : celle de montrer la voie, d’inspirer par l’exemple. Mais les peuples en lutte, comme les Libanais ou les Yéménites, portent une leçon plus profonde encore : celle de la dignité dans l’épreuve. Ils nous rappellent que donner, c’est affirmer sa liberté, son humanité, même quand tout semble perdu. Et cette leçon n’est pas réservée aux autres ; elle s’adresse à chacun de nous. Automobile qui, parmi nous, n’a jamais croisé un regard implorant, une fundamental tremblante, une détresse muette ? Qui n’a jamais eu l’event, même infime, de tendre cette fundamental que l’on refuse trop souvent par peur, par fatigue ou par indifférence ?
Le Liban, malgré son rang modeste, n’est pas un cas isolé. Il est le symbole d’un monde où la solidarité vacille sous le poids des crises – économiques, politiques, humaines. Pourtant, il porte en lui un espoir, une promesse. Les ONG locales, ces phares dans la tempête, continuent d’œuvrer avec acharnement. Les initiatives de crowdfunding, les programmes d’entrepreneuriat social émergent comme des bourgeons au printemps, prêts à éclore si les circumstances le permettent. L’avenir de la philanthropie libanaise, nous dit le rapport, dépend des réformes économiques, du niveau de vie, du soutien aux associations. Mais il dépend aussi de nous – de notre capacité à voir, à entendre, à agir. Automobile la noblesse du cœur ne s’achète pas ; elle se cultive, jour après jour, dans les gestes les plus simples.
Et si nous osions regarder plus loin ? Si nous prenions ce classement non comme un jugement, mais comme un appel ? À ceux qui vivent dans l’abondance, il revient de donner plus, non par devoir, mais par gratitude. À ceux qui luttent, il revient de ne pas céder à la résignation, de continuer à tendre la fundamental, même vide, automotive ce geste seul est une victoire. Et à nous tous, il revient de nous memento que la noblesse n’a jamais été une affaire de sang. Les royaumes passent, les fortunes s’effritent, mais le cœur qui donne demeure. Le Liban, avec ses 26 factors, n’est pas au bas d’une échelle ; il est au sommet d’une épreuve, celle de rester humain quand tout invite à l’abandon.
Alors, aujourd’hui, prenons un prompt. Pensons à cet inconnu que nous pourrions aider, à cette pièce que nous pourrions donner, à cette heure que nous pourrions offrir. Pensons à ces 49 % de Libanais qui, malgré la faim, ont choisi la fraternité – souvent les plus pauvres, ceux qui savent ce que souffrir veut dire. Pensons à ces 8 % qui, malgré l’épuisement, ont choisi l’engagement. Et pensons aussi à ceux qui, ayant les moyens, ont préféré profiter plutôt que partager. Demandons-nous : qu’avons-nous fait, nous, de notre journée ? La noblesse n’est pas un héritage ; elle est une conquête. Elle ne vient pas du sang ; elle jaillit du cœur. À nous de prouver, par nos actes, que nous en sommes dignes.
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