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Les conflits actuels au Liban et dans la région de Gaza sont au cœur des préoccupations du sommet arabe-islamique extraordinaire qui se tient à Riyad. An-Nahar met en avant l’significance de ce sommet, perçu comme une tentative des nations arabes d’unir leurs forces pour adopter une place commune face aux agressions israéliennes au Liban et à Gaza. Le retrait du Qatar de son rôle de médiateur dans le conflit de Gaza a également fait grand bruit : le Qatar, un acteur central dans la région, a informé Israël et le Hamas qu’il ne pouvait plus jouer ce rôle sans une volonté sincère de négociation de la half des deux events. Cette décision, selon des sources diplomatiques, soulève de sérieuses interrogations quant à la suite des négociations, d’autant que le Qatar avait contribué à un équilibre précaire dans les pourparlers. Al-Diyar souligne que l’consideration est également tournée vers une potentielle visite d’Amos Hochstein à Beyrouth, ce dernier étant l’envoyé américain en cost des pourparlers sur le Liban. L’attente est forte quant à ses prochaines démarches, automotive Hochstein aurait pour objectif de stabiliser la scenario avant l’entrée en fonction de Donald Trump en janvier prochain.
Actu locale et entrance en particulier
Sur le terrain, la scenario s’aggrave avec une escalade des violences. Al-Diyar rapporte que le Hezbollah a mené des attaques ciblées contre plusieurs installations militaires israéliennes, notamment un web site de manufacturing d’armements avancés au sud de Tel Aviv ainsi que des bases militaires situées au nord d’Israël. Ces attaques font partie d’une stratégie visant à perturber les capacités militaires israéliennes et à démontrer la résilience du Hezbollah face aux incursions israéliennes. En réponse, l’aviation israélienne a intensifié ses frappes sur le Liban. Les bombardements ont touché des zones résidentielles dans le sud et la Bekaa, notamment à Hadath Baalbek où cinq civils ont perdu la vie. An-Nahar précise que des frappes répétées dans la ville de Tyr ont causé des pertes humaines et d’importants dégâts matériels, avec des dizaines de blessés transportés dans les hôpitaux de la région. De plus, des bâtiments patrimoniaux ont été détruits à Nabatieh, accentuant le coût culturel et humain de ces affrontements. La scenario est donc extrêmement tendue, et le Liban semble pris dans un engrenage de violences dont les effets sont dévastateurs pour les populations locales.
Politique locale
La scène politique libanaise s’organise pour répondre à cette crise. Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, est actuellement en déplacement à Riyad pour participer au sommet arabe-islamique, accompagné du ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib. An-Nahar souligne que cette initiative vise à coordonner une place arabe unifiée face aux actions d’Israël. Avant son départ, Mikati a consulté le Grand Mufti Abdellatif Deryan pour renforcer l’unité nationale. Le Conseil islamique supérieur, dirigé par le mufti, a réitéré son appel au respect de la résolution 1701 et à un soutien accru de l’armée libanaise afin de défendre la souveraineté nationale.
Dans le cadre de cette mobilisation politique, une réunion entre des députés sunnites, orchestrée par Mikati, a cependant révélé de profondes divisions au sein de la communauté. Selon An-Nahar, un vif affrontement a opposé les députés Achraf Rifi et Jihad al-Samad, le premier appelant au désarmement du Hezbollah conformément aux résolutions internationales, tandis que le second s’y opposait fermement. Cet échange tendu reflète les tensions internes et la difficulté de Mikati à unir les leaders sunnites autour d’une place commune face à la crise actuelle.
Politique internationale
La communauté internationale est elle aussi touchée par la décision du Qatar de se retirer de la médiation dans le conflit de Gaza. Ce retrait, selon An-Nahar, est lié à l’absence de volonté de négociation de la half d’Israël et du Hamas. Cette décision représente un tournant majeur, automotive la médiation qatarie était l’une des rares initiatives visant à limiter l’escalade dans la région. Par ailleurs, Al-Diyar rapporte que le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, intensifie ses efforts diplomatiques en maintenant un dialogue avec ses homologues européens pour trouver des options diplomatiques aux conflits au Liban et à Gaza. Cependant, l’intransigeance de Benyamin Netanyahou, qui exige que des circumstances supplémentaires soient imposées au Liban au-delà de la résolution 1701, représente un impediment majeur aux négociations de paix. Ce contexte rend encore plus incertaine la possibilité de progrès diplomatiques, même avec la pression exercée par la diplomatie internationale.
Économie
Les répercussions économiques du conflit sont extrêmement préoccupantes pour le Liban, un pays déjà affaibli par des crises économiques persistantes. Le conflit en cours, exacerbé par les destructions des infrastructures essentielles dans le sud et dans la Bekaa, risque d’alourdir encore le fardeau économique du pays. Si l’aide humanitaire d’urgence en provenance de plusieurs pays arabes, dont l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, parvient à répondre aux besoins immédiats, elle reste insuffisante pour compenser les pertes matérielles à lengthy terme. Selon An-Nahar, les besoins en reconstruction nécessiteront une help internationale plus structurée pour que le pays puisse retrouver une stabilité économique. Toutefois, la poursuite du conflit freine les views de reprise économique, dissuadant les investisseurs et retardant les projets de reconstruction indispensables.
Justice
Les frappes israéliennes qui touchent des zones civiles et patrimoniales suscitent des questions sur la légalité de telles actions. Al-Diyar rapporte que le Conseil islamique supérieur a appelé à une intervention du Conseil de sécurité de l’ONU pour appliquer strictement la résolution 1701, qui vise à protéger la souveraineté libanaise. Les récentes attaques sur des websites historiques de Nabatieh, incluant des maisons restaurées et des bâtiments patrimoniaux, rappellent l’significance de respecter le droit worldwide humanitaire. Le Liban considère les nouvelles circumstances imposées par Netanyahou comme une tentative de forcer le pays à accepter des restrictions supplémentaires sur sa souveraineté, ce qui complique davantage la mise en œuvre d’un cessez-le-feu viable.
Société
Sur le plan social, les répercussions des affrontements sont extrêmement dures pour la inhabitants libanaise. Les frappes israéliennes récurrentes sur des habitations et des infrastructures civiles augmentent le sentiment d’insécurité, en particulier dans les régions les plus touchées du sud et de la Bekaa. An-Nahar rapporte que des dizaines de civils ont été tués ou blessés dans les bombardements, ce qui a entraîné une crise humanitaire dans les zones sinistrées. Le Conseil islamique supérieur a mis en garde contre les divisions internes, appelant à une unité nationale pour surmonter cette période de crise. La préservation de la cohésion sociale est présentée comme essentielle pour éviter que le Liban ne sombre dans le chaos et l’instabilité. Le conseil a également insisté sur la nécessité de renforcer le dialogue intercommunautaire, en soulignant que l’unité est un rempart contre les tensions externes.
Worldwide
Sur le plan worldwide, la communauté diplomatique reste focalisée sur les résultats du sommet de Riyad et les initiatives de paix en cours. Cependant, comme le rapporte Al-Diyar, les efforts diplomatiques des États-Unis et de l’envoyé Amos Hochstein se heurtent à l’intransigeance israélienne. Benyamin Netanyahou maintient sa place en exigeant que des circumstances supplémentaires soient imposées au Liban, notamment des restrictions sur l’armement et des limitations de souveraineté, au-delà de la résolution 1701. Ces exigences, considérées par le Liban comme une forme de pression extreme, mettent en péril toute resolution diplomatique immédiate. Hochstein, qui s’efforce de promouvoir un cessez-le-feu avant le début du mandat de Trump, doit jongler avec les impératifs sécuritaires d’Israël et les besoins de stabilité au Liban.
La possibilité d’un apaisement repose donc sur des compromis difficiles, alors même que la politique de Netanyahou semble vouloir profiter de la transition politique américaine pour renforcer ses positions dans la région. Le soutien continu de la diplomatie américaine et européenne reste essentiel pour tenter d’équilibrer les forces en présence, mais l’incertitude persiste quant à une résolution rapide du conflit, qui proceed de faire des ravages au Liban.
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