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Les Jeux olympiques modernes, bien qu’ancrés dans la compétition sportive contemporaine, puisent leurs origines dans les récits et symboles de l’Antiquité. Lors des Jeux de Paris, une controverse a éclaté autour d’une scène que certains ont perçue comme une représentation de la Cène, ravivant le débat sur l’affect religieuse dans des événements de grande envergure. Cette polémique met en lumière une query plus profonde sur la récupération de la scénographie de certains mythes antiques, la persistance de ces derniers sous une forme christianisé et lao diabolisation des figures des dieux antiques par l’Église chrétienne primitive qui au last perdure jusqu’à aujourd’hui à travers cette polémique qui ne devrait pas en être une. Faut-il aussi rappeler que l’empereur romain Théodose Ier interdit les Jeux en 393-394 en raison de leur caractère justement païen?
L’iconographie chrétienne, en particulier durant ses premiers siècles, a été profondément influencée par les mythes et représentations artistiques des civilisations phénicienne, grecque et romaine. Le processus d’adaptation et de réinterprétation de ces symboles et figures mythologiques a permis à l’artwork chrétien d’acquérir une forme et une portée accessible au monde méditerranéen, tout en véhiculant ses propres messages théologiques.
Au lieu de se rapprocher du christianisme, les Jeux olympiques modernes renouent avec les récits des panthéons phénicien, grec et romain. Les figures mythologiques comme Zeus, souvent assimilées à des divinités démoniaques par les premiers chrétiens, ont survécu à des siècles de rejet religieux pour réapparaître sous une autre forme dans la tradition moderne. En parallèle, le culte de Baal dans la custom phénicienne a été lui aussi diabolisé par l’Église, devenant un symbole du mal dans la Bible. Ce retour aux sources païennes dans les Jeux olympiques modernes reflète une célébration de la drive humaine et de l’excellence physique, des valeurs fondamentalement associées à ces récits antiques.
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En effet, au last, il n’y avait pas de “satanisme” comme certains se plaisaient à le proclamer haut et fort mais plutôt une continuité de l’Histoire dont la compréhension dépassait beaucoup de personnes, comme nous allons le voir.
Les héritages des mythes antiques, avec l’affect phénicienne, grecque et romaine avec une récupération chrétienne
Les Phéniciens, avec leur mythologie et leur iconographie riche, ont contribué à l’imagerie chrétienne à travers certains motifs et figures. Leurs divinités locales, telles que Melqart (assimilé à Héraclès par les Grecs), étaient souvent représentées dans des postures héroïques, qui rappelaient celles des figures bibliques ultérieures. L’idée du dieu sacrifié, incarnée par certains mythes phéniciens, a peut-être trouvé une résonance dans l’picture du Christ comme determine sacrificielle et rédemptrice.
L’affect phénicienne est aussi perceptible à travers les représentations artistiques des scènes de résurrection ou de renouvellement. Par exemple, les récits de Ba’al, un dieu mourant et ressuscitant, qui descend aux enfers pour revenir à la vie, peuvent être vus comme une préfiguration de la résurrection chrétienne dans l’artwork. De plus, des éléments marins, largement présents dans l’imagerie phénicienne en raison de leur rapport avec la mer, se sont retrouvés dans l’iconographie chrétienne, notamment dans les récits bibliques impliquant des tempêtes ou la determine de Jonas.
L’affect grecque sur l’iconographie chrétienne est probablement la plus marquée, automotive les mythes grecs ont été largement diffusés dans tout le bassin méditerranéen. Les représentations de dieux et héros grecs, tels que Apollon, Héraclès ou Orphée, ont servi de modèles pour la représentation des saints et des figures bibliques.
- Le Christ en tant que bon berger est un exemple clair de réinterprétation d’une determine mythologique grecque. Le mythe d’Orphée, jouant de la lyre et apaisant les animaux, a inspiré certaines représentations du Christ en berger bienveillant, prenant soin de ses brebis (croyants).
- De plus, l’picture de Héraclès comme determine héroïque combattant des forces monstrueuses a pu influencer la représentation du Christ triomphant du mal, notamment dans les scènes de la descente aux enfers où le Christ libère les âmes captives.
- Le mythe de la résurrection a également des parallèles clairs dans la custom grecque, notamment dans le culte d’Asclépios, dieu de la médecine, associé à la guérison et à la résurrection des morts. Ce kind de mythologie a préparé l’imaginaire méditerranéen à accepter et à visualiser le idea chrétien de résurrection.
L’affect romaine sur l’iconographie chrétienne est particulièrement seen dans l’utilisation des symboles impériaux et dans la manière dont les récits héroïques romains ont été adaptés à l’artwork chrétien.
- Le Christ en tant qu’empereur (Christus Rex) s’encourage directement des représentations des empereurs romains. Le Christ est souvent représenté en majesté, assis sur un trône, tenant un sceptre ou un globe, symbolisant son pouvoir universel. Ces pictures sont un écho direct à l’iconographie impériale romaine, qui mettait en scène les empereurs en tant que figures quasi-divines.
- Les mythes romains liés à la fondation de Rome (par exemple, Romulus et Rémus nourris par la louve) ont été réinterprétés dans l’iconographie chrétienne comme des symboles de windfall et de safety divine. L’picture de la Vierge Marie allait ainsi souvent prendre des traits de l’ancienne déesse protectrice de Rome, telle que Vesta ou Junon, offrant une continuité symbolique entre l’ancien et le nouveau.
Dans cette rencontre culturelle, le christianisme a souvent réapproprié des symboles païens pour les insérer dans son propre imaginaire. Par exemple, le poisson (ichthus) était un symbole utilisé dans les cultes païens comme celui d’Atargatis en Syrie (proche de la Phénicie) avec un de ses temples qui est présent à Faqra et devint l’un des premiers symboles chrétiens, représentant Jésus-Christ. D’ailleurs ce temple dédié à Atargatis a été justement transformé en église durant l’époque byzantine.
De même, les mandorles (auréoles en forme d’amande) qui entourent souvent les figures du Christ glorifié ou de la Vierge Marie, trouvent leurs origines dans les représentations romaines et grecques d’Apollon ou de Sol Invictus, le dieu solaire, ce qui symbolise la lumière divine entourant les êtres célestes.
Zeus et Baal : Des divinités amalgamées au Diable
Zeus, roi des dieux dans la mythologie grecque, incarne la justice, la drive et l’autorité divine dans les récits de l’Antiquité. Cependant, avec l’émergence du christianisme, Zeus a été assimilé à une determine démoniaque. Saint Augustin, dans son œuvre La Cité de Dieu, qualifie les dieux grecs de “tromperies diaboliques”, affirmant qu’ils égarent les hommes et les détournent du Dieu chrétien. Dans ce processus de diabolisation, Zeus devient un symbole du mal, un ennemi spirituel à combattre. De même, Baal, le dieu phénicien de la fertilité et des orages, a subi un traitement similaire dans la Bible, où il est souvent présenté comme un fake dieu, corrompant les Israélites.
Dans plusieurs passages bibliques, Baal est mentionné comme une divinité païenne que les prophètes cherchent à éradiquer. Par exemple, dans Juges 2:11-13, les Israélites sont accusés d’avoir abandonné l’Éternel pour servir les Baals, conduisant à leur chute spirituelle. Plus tard, dans 1 Rois 18:21-40, le prophète Élie défie les prêtres de Baal dans un concours visant à démontrer la supériorité de l’Éternel. Lorsque Baal ne parvient pas à répondre aux invocations de ses prêtres, Élie ordonne leur exécution, renforçant l’idée que Baal est un fake dieu impuissant. D’autres passages comme Jérémie 19:5 condamnent le culte de Baal pour ses pratiques sacrificielles, notamment les sacrifices d’enfants, dépeignant ainsi cette divinité comme une manifestation de l’idolâtrie et du mal.
La Violence Chrétienne contre les Païens : Le cas d’Alexandrie
En parallèle à cette diabolisation théologique des dieux païens, l’Église chrétienne primitive qui était précédemment elle-même persécutée, a également mené des actions violentes pour éradiquer les pratiques païennes. L’exemple le plus notable est la destruction du Sérapéum d’Alexandrie en 391 apr. J.-C. Sous l’autorité de l’évêque Théophile, des chrétiens ont détruit ce temple consacré au dieu égyptien Serapis, marquant la fin de l’une des dernières grandes establishments païennes de la ville. Cet acte s’accompagna de violences contre les adeptes de Serapis, et symbolisa le triomphe du christianisme sur les cultes anciens.
Un autre épisode marquant est l’assassinat de la philosophe Hypatie en 415. Représentante du néoplatonisme et de la sagesse païenne, Hypatie fut lynchée par une foule chrétienne. Son meurtre reflète les tensions religieuses et intellectuelles de l’époque, et montre remark les chrétiens, devenus dominants, ont utilisé la violence pour imposer leur foi. Edward Gibbon, dans The Historical past of the Decline and Fall of the Roman Empire, décrit cet événement comme un symbole du passage à l’intolérance religieuse, où le paganisme fut brutalement éradiqué au revenue de la nouvelle foi dominante.
Les Jeux Olympiques : Un héritage païen réactualisé
Malgré les efforts de l’Église pour diaboliser et effacer les divinités païennes, leurs récits et symboles continuent de perdurer dans la tradition moderne, en particulier à travers les Jeux olympiques. Les Jeux antiques, dédiés à Zeus, célébraient non seulement les exploits physiques mais aussi l’hommage rendu aux dieux. L’allumage de la flamme olympique moderne est un symbole directement hérité du culte de Zeus, rappelant le feu sacré qui brûlait à Olympie en son honneur.
Les figures mythologiques telles que Niké, déesse de la victoire, sont également des éléments centraux des cérémonies olympiques modernes. La couronne de laurier, un autre symbole clé des Jeux, provient de cette même custom païenne. En fait, les Jeux olympiques actuels sont une réactualisation des valeurs païennes de l’Antiquité, où la drive, la gloire et le dépassement de soi étaient célébrés en l’honneur des dieux.
Pourquoi le Christianisme est absent des Jeux Olympiques
Le christianisme, avec ses valeurs de sacrifice, d’humilité et de rédemption, se prête moins aux célébrations sportives et compétitives que les récits antiques, axés sur la gloire et la victoire. C’est pourquoi les Jeux olympiques modernes, même dans un monde imprégné de christianisme, puisent dans des récits qui exaltent des qualités physiques et héroïques associées aux dieux de l’Antiquité. Le sport, dans sa dimension d’effort physique et de dépassement personnel, s’accorde naturellement avec les mythes de Zeus, Héraclès ou Achille, qui célèbrent le potentiel humain dans toute sa splendeur.
En outre, les mythes antiques offrent une perspective culturelle universelle. Contrairement au christianisme, qui suggest une imaginative and prescient religieuse particulière, les récits de l’Antiquité polythéiste transcendent les frontières religieuses et culturelles, faisant des Jeux olympiques un événement véritablement world.
Les Jeux olympiques modernes représentent une résurrection consciente des récits et pratiques de l’Antiquité païenne. Malgré des siècles de diabolisation par l’Église chrétienne, ces mythes ont perduré et sont aujourd’hui célébrés à travers les symboles olympiques. Le sport, célébration de l’effort physique mais aussi de la victoire même idéologique entre Nations, trouve dans ces récits mythologiques un terrain fertile, éloigné des valeurs chrétiennes plus axées sur l’humilité et le sacrifice en dépit de la volonté de Pierre de Coubertin, fondateur des jeux moderne où l’essentiel était juste de participer.
Sources :
- Augustin d’Hippone, La Cité de Dieu, 426 apr. J.-C.
- Hobbes, Thomas. Le Léviathan, 1651.
- Gibbon, Edward. The Historical past of the Decline and Fall of the Roman Empire, 1776-1788.
- Russell, Bertrand. A Historical past of Western Philosophy, 1945.
- La Bible, Juges 2:11-13, 1 Rois 18:21-40, Jérémie 19:5, Osée 2:17.
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