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L’affaire des médicaments anticancéreux falsifiés proceed de secouer le Liban. L’arrestation de Mohammad Khalil, frère du député Ali Hassan Khalil, proche conseiller du président du Parlement Nabih Berri, donne une tournure politique inattendue à ce scandale sanitaire d’ampleur. L’affaire met à nu les failles du système pharmaceutique libanais et place une nouvelle fois les figures de l’institution sous les projecteurs de la justice.
Une arrestation à fort retentissement
Selon des informations rapportées par Al-Jadeed TV, Mohammad Khalil a été interpellé mardi en lien avec l’introduction sur le marché libanais de fake médicaments anticancéreux. Il a été arrêté aux côtés d’un capitaine des Forces de sécurité intérieure, identifié comme Ali Sh., ainsi que deux revendeurs spécialisés dans la distribution pharmaceutique.
Toujours d’après Al-Jadeed, les personnes interpellées ont été soumises à des interrogatoires intensifs tout au lengthy de la journée. Des pressions considérables auraient été exercées pour obtenir leur libération, mais la juge financière par intérim, Dora al-Khazen, a maintenu la décision de détention.
La piste de Maria Fawaz : fuite en Géorgie et rôle central présumé
Un élément clé de l’enquête concerne l’épouse de Mohammad Khalil, Maria Fawaz, décrite comme la principale instigatrice du réseau. D’après les mêmes sources, elle aurait quitté le territoire libanais et se trouverait actuellement en Géorgie, échappant ainsi aux investigations en cours. Son nom serait au centre des transactions suspectes liées à l’importation et la distribution de médicaments falsifiés, soupçonnés d’être responsables de traitements inefficaces voire dangereux pour des sufferers atteints de cancers.
Les companies judiciaires et sécuritaires seraient actuellement mobilisés pour obtenir une coopération internationale en vue de son extradition, une procédure qui s’annonce complexe et longue.
Réactions politiques : Nabih Berri désavoue son camp
La dimension politique de l’affaire ne s’est pas fait attendre. Selon Al-Hadath, chaîne affiliée à Al-Arabiya, Nabih Berri aurait rapidement cherché à désamorcer les tensions. Il aurait fait savoir à ses proches et collaborateurs qu’il « ne couvrira personne dans l’affaire des médicaments falsifiés ». Cette prise de place vise à protéger l’picture du mouvement Amal, déjà fragilisé par des accusations récurrentes de clientélisme et de corruption.
La déclaration du président du Parlement semble aussi répondre aux critiques montantes de l’opinion publique, qui perçoit dans ce scandale une nouvelle manifestation de l’impunité des élites. En se dissociant de toute forme d’intervention, Berri tente de limiter les dégâts politiques.
Malaise au sein du mouvement Amal
L’implication directe du frère d’un des piliers du mouvement Amal, en la personne du député Ali Hassan Khalil, provoque un malaise interne croissant. Toujours selon Al-Hadath, une « onde d’inquiétude » traverse actuellement les rangs du mouvement. Ce dernier craint que l’affaire ne prenne une ampleur judiciaire et médiatique telle qu’elle mette en péril la crédibilité de plusieurs de ses responsables historiques.
Ali Hassan Khalil, ancien ministre des Funds et determine centrale du tandem Berri–Hezbollah, se retrouve indirectement exposé à travers son frère. Bien qu’aucune accusation ne soit portée à son encontre à ce stade, le lien familial avec un suspect clé dans un scandale de santé publique suffit à déclencher un véritable séisme politique.
Scandale sanitaire à dimension nationale
L’affaire dépasse le cadre familial ou partisan. Il s’agit d’un scandale sanitaire majeur, mettant en péril la confiance déjà très affaiblie des citoyens dans le système de santé. La circulation de fake médicaments dans les circuits officiels ou parallèles est perçue comme une menace directe à la vie des malades. Les ONG et collectifs de sufferers exigent des mesures immédiates de transparence et de renforcement des mécanismes de contrôle.
La justice, de son côté, semble vouloir agir avec fermeté. Le maintien en détention de Mohammad Khalil, malgré les pressions évoquées, marque une volonté de ne pas céder à l’ingérence politique. La juge Dora al-Khazen, en maintenant sa décision, envoie un sign fort sur l’indépendance attendue du pouvoir judiciaire dans une affaire qui pourrait faire école.
Une affaire symptomatique des dérives systémiques
Cette affaire illustre à elle seule plusieurs maux structurels du Liban : collusion entre intérêts privés et fonctions publiques, porosité des circuits de distribution, fragilité de la chaîne de traçabilité des médicaments, et surtout l’impunité ressentie des proches du pouvoir. Elle intervient alors que le pays est toujours embourbé dans une crise économique sans précédent, où l’accès aux soins et aux médicaments devient de plus en plus restreint pour une majorité de la inhabitants.
Les observateurs notent que si l’affaire Khalil est menée jusqu’à son terme, elle pourrait ouvrir une brèche dans l’omerta politique qui entoure de nombreux dossiers de corruption. Mais cette perspective dépendra du braveness des juges, du soutien de l’opinion publique, et de la capacité des médias à continuer de documenter les faits avec rigueur.
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