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Un blocage gouvernemental persistant
Le Liban est toujours en proie à une crise politique aiguë, marquée par l’incapacité des forces politiques à s’entendre sur la formation d’un nouveau gouvernement. Depuis la nomination de Nawaf Salam comme Premier ministre désigné, les négociations sont au level mort, notamment en raison des tensions entre les différentes formations politiques. Selon Al Joumhouriyat (4 février 2025), si certains compromis ont été évoqués, plusieurs obstacles demeurent, notamment la répartition des portefeuilles ministériels et l’équilibre des forces au sein de l’exécutif.
Les Forces libanaises et le Courant patriotique libre revendiquent davantage de poids dans la composition du gouvernement, tandis que le Hezbollah et le mouvement Amal cherchent à maintenir leur affect dans un contexte de pression internationale croissante. Advert Diyar (4 février 2025) souligne que les négociations sont également bloquées par les divergences sur le choix des ministres de l’Intérieur et de la Justice, deux portefeuilles stratégiques qui cristallisent les tensions.
Le rôle de l’armée et la posture du président Joseph Aoun
Dans ce climat d’incertitude, le président Joseph Aoun peine à fédérer autour d’une answer de sortie de crise. Al Akhbar (4 février 2025) rapporte que la présidence cherche à imposer une imaginative and prescient réformatrice, tout en évitant que l’armée ne devienne un acteur central dans le processus politique. Cependant, certains analystes, cités par Al Bina’ (4 février 2025), estiment que la montée en puissance de l’establishment militaire pourrait être une des rares choices crédibles pour garantir un semblant de stabilité.
Dans ce contexte, la visite attendue de Morgan Ortagus, successeure d’Amos Hochstein en tant qu’émissaire américaine, pourrait jouer un rôle clé. Selon Al Sharq (4 février 2025), Washington insiste sur la nécessité d’un gouvernement technocratique succesful de débloquer les aides financières guarantees par la communauté internationale.
Un effondrement économique sans précédent
Parallèlement aux tensions politiques, la state of affairs économique du Liban proceed de se détériorer. La livre libanaise a atteint de nouveaux information de dévaluation face au greenback, accentuant l’inflation et plongeant une grande partie de la inhabitants dans la précarité. Al Akhbar (4 février 2025) évoque une hausse spectaculaire des prix des produits de première nécessité, tandis que les pénuries de carburant aggravent le quotidien des Libanais.
Les secteurs clés de l’économie sont au bord de l’effondrement. Al Bina’ (4 février 2025) souligne que plusieurs entreprises ferment leurs portes, incapables de faire face aux coûts élevés des importations. De leur côté, les syndicats annoncent des mouvements de grève massifs, exigeant des mesures immédiates pour lutter contre la précarité et garantir un minimal de companies publics.
L’affect régionale et les jeux d’alliances
La crise libanaise dépasse largement les frontières du pays. Le Hezbollah, acteur incontournable du paysage politique, tente de renforcer ses alliances en dépit des pressions américaines et arabes. Selon Al Sharq Al Awsat (4 février 2025), le parti chiite cherche à maintenir son emprise en resserrant ses liens avec des forces politiques locales, tout en consolidant ses relations avec l’Iran.
Cette state of affairs complique les efforts de médiation menés par les pays du Golfe. Al Diyar (4 février 2025) révèle que le Premier ministre qatari Mohammed ben Abdel Rahman Al Thani est attendu à Beyrouth dans les prochains jours. Son objectif : proposer un soutien financier en échange de garanties politiques, dans le however de contenir l’affect iranienne et de ramener le Liban dans le giron arabe.
Pressions internationales et risques de déstabilisation
L’deadlock politique et économique libanaise inquiète les puissances internationales. Al Quds Al Arabi (4 février 2025) rappelle que la state of affairs actuelle pourrait engendrer des conséquences sécuritaires régionales. L’augmentation des tensions à la frontière sud du Liban avec Israël alimente la crainte d’un conflit de plus grande ampleur. Al Liwa’ (4 février 2025) rapporte des accrochages sporadiques entre Tsahal et des factions armées libanaises, qui pourraient dégénérer si la crise politique perdure.
Face à ce contexte explosif, plusieurs analystes interrogés par Al Sharq Al Awsat (4 février 2025) estiment que le Liban pourrait être contraint de faire appel à une supervision internationale pour stabiliser la state of affairs. Toutefois, une telle intervention serait rejetée par le Hezbollah et ses alliés, qui dénoncent toute ingérence occidentale.
Quelle concern pour le Liban ?
Le blocage politique persiste, l’économie s’effondre, et les tensions sécuritaires augmentent. Malgré les tentatives de médiation, le pays semble piégé dans un cercle vicieux où chaque acteur politique défend ses intérêts au détriment d’un consensus nationwide. À ce stade, les views de sortie de crise restent incertaines, et la inhabitants libanaise demeure la première victime de cette deadlock.
Politique locale : Formation du gouvernement Nawaf Salam et obstacles persistants
Un processus bloqué par des tensions partisanes
Depuis sa nomination en tant que Premier ministre désigné, Nawaf Salam fait face à des difficultés majeures pour former son gouvernement. Selon Al Joumhouriyat (4 février 2025), les négociations sont au level mort en raison des divisions profondes entre les principales forces politiques libanaises. Le pays, déjà paralysé par des crises multiples, se retrouve dans une deadlock institutionnelle, tandis que les attentes internationales s’intensifient pour débloquer une aide financière cruciale. Le président Joseph Aoun, garant du bon déroulement du processus, est confronté à une state of affairs délicate. D’une half, il doit composer avec les exigences des partis traditionnels, qui refusent de perdre leur affect, et d’autre half, avec la pression de la communauté internationale, qui réclame un cupboard formé de technocrates indépendants. Al Diyar (4 février 2025) indique que la France et les États-Unis ont conditionné leur soutien économique à l’émergence d’un gouvernement réformateur. Toutefois, l’équilibre entre ces deux pôles reste difficile à atteindre.
La bataille des portefeuilles ministériels
Un des principaux factors de blocage concerne la répartition des ministères stratégiques. Selon Al Akhbar (4 février 2025), plusieurs factions politiques refusent de céder du terrain sur les portefeuilles-clés, considérés comme des leviers de pouvoir. Parmi eux : Le ministère de l’Intérieur : Traditionnellement attribué à un représentant sunnite, ce poste est essential pour le contrôle des forces de sécurité et l’organisation des prochaines élections. Les Forces libanaisesinsistent pour une nomination indépendante, tandis que d’autres partis veulent y placer un allié politique pour garantir leur affect. Le ministère des Funds : Attribué historiquement à un représentant chiite, ce poste est disputé entre le mouvement Amal et les partisans d’un gouvernement technocratique. Nawaf Salam cherche à y installer un indépendant pour assurer la transparence, mais rencontre une opposition farouche. Le ministère de la Justice : Ce ministère, central dans la lutte contre la corruption, est convoité par plusieurs partis qui redoutent des réformes judiciaires trop strictes. Selon Al Bina’ (4 février 2025), ces querelles prolongent l’deadlock et empêchent toute avancée significative.
Le rôle central du Hezbollah dans les négociations
Le Hezbollah joue un rôle clé dans la formation du gouvernement. Al Sharq Al Awsat (4 février 2025) rapporte que le parti chiite refuse tout gouvernement qui ne prendrait pas en compte ses intérêts. Il insiste pour conserver son affect sur plusieurs ministères, notamment ceux de la Défense et des Télécommunications. Les pressions américaines et saoudiennes, en revanche, cherchent à limiter le poids du Hezbollah dans l’exécutif. Selon Al Liwa’(4 février 2025), Washington et Riyad ont menacé de suspendre leur aide financière si un gouvernement trop favorable au Hezbollah voyait le jour. Cette state of affairs renforce la méfiance entre les acteurs politiques et complexifie davantage les négociations.
L’implication du président Joseph Aoun
Le président Joseph Aoun se retrouve dans une place délicate. Selon Al Sharq (4 février 2025), il tente de jouer un rôle d’arbitre dans la crise, en soutenant la nécessité d’un gouvernement réformiste tout en évitant un affrontement direct avec les partis traditionnels. Toutefois, son engagement est perçu différemment selon les camps politiques : Les réformateurs et technocrates voient en lui un garant de l’indépendance institutionnelle. Les partis traditionnels considèrent ses prises de place comme un affaiblissement du consensus politique libanais. Selon Al Diyar (4 février 2025), les tensions entre Aoun et les factions politiques compliquent les discussions et retardent l’échéance.
Les pressions internationales et le rôle du Qatar
Les négociations sont également influencées par les acteurs étrangers. Selon Al Quds Al Arabi (4 février 2025), le Qatar cherche à s’impliquer dans le processus en proposant une aide financière en échange d’un gouvernement équilibré. Le Premier ministre qatari Mohammed ben Abdel Rahman Al Thani est attendu à Beyrouth pour proposer un soutien économique conditionné à la formation d’un cupboard accepté par toutes les factions. Al Diyar (4 février 2025) rapporte que le Qatar tente ainsi de contrebalancer l’affect iranienne au Liban. Par ailleurs, la visite imminente de Morgan Ortagus, nouvelle émissaire américaine pour le Liban, devrait influencer les discussions. Washington insiste sur la nécessité d’un cupboard technocratique indépendant, un modèle que refuse catégoriquement le Hezbollah.
Les scénarios possibles pour sortir de l’deadlock
À ce stade, plusieurs choices sont envisagées pour résoudre la crise gouvernementale : Un gouvernement de compromis : Certains analystes estiment que Nawaf Salam pourrait être contraint de composer avec les partis traditionnels en leur concédant certains ministères, tout en nommant des technocrates à d’autres postes. Une deadlock prolongée : En l’absence d’accord, le Liban pourrait rester sans gouvernement pendant plusieurs mois, aggravant la crise économique et sociale. Une pression internationale accrue : La communauté internationale pourrait intensifier les sanctions contre les responsables politiques libanais afin de forcer un consensus. Selon Al Sharq Al Awsat (4 février 2025), aucune answer immédiate ne semble en vue, ce qui alimente les craintes d’une exacerbation de la crise.
Un avenir incertain pour le Liban
Le blocage du gouvernement Nawaf Salam illustre l’incapacité chronique de la classe politique libanaise à s’entendre sur des réformes nécessaires. Alors que la inhabitants souffre de l’effondrement économique, les jeux d’affect continuent de dominer les débats. Selon Al Liwa’ (4 février 2025), le Liban se trouve à la croisée des chemins : soit les dirigeants parviennent à un accord qui permette au pays de se relever, soit l’deadlock actuelle entraînera une crise sociale et institutionnelle encore plus grave. En attendant, les citoyens libanais restent les premières victimes de cette paralysie, tandis que les factions politiques poursuivent leurs luttes de pouvoir.
Diplomatie – Le Liban face aux tensions régionales et aux pressions internationales
Le Liban au cœur des tensions régionales
Le Liban demeure un pays hautement influencé par les rivalités géopolitiques du Moyen-Orient. Sa state of affairs géographique et sa composition confessionnelle en font un terrain d’affrontement oblique entre plusieurs puissances régionales, notamment l’Iran, Israël, les États du Golfe et la Syrie post-Assad. L’affect croissante du Hezbollah, allié de Téhéran, ainsi que les tensions à la frontière sud avec Israël, exacerbent les inquiétudes internationales quant à une éventuelle escalade militaire.
Selon Al Akhbar (4 février 2025), le Hezbollah proceed de renforcer ses capacités militaires et demeure un acteur central du jeu politique libanais. Son implication dans des conflits régionaux, notamment en soutien aux groupes pro-iraniens en Irak et au Yémen, complique davantage la state of affairs. L’Iran, qui considère le Liban comme un bastion stratégique, appuie le Hezbollah tant financièrement que militairement, ce qui attise les tensions avec les États-Unis et Israël.
À la frontière sud, la state of affairs reste préoccupante. Al Quds Al Arabi (4 février 2025) rapporte une multiplication des échanges de tirs entre l’armée israélienne et des groupes armés proches du Hezbollah, ravivant le spectre d’un nouveau conflit. Israël a intensifié ses frappes contre des cibles présumées liées au Hezbollah en Syrie et au Liban, ce qui a poussé plusieurs diplomates à avertir du risque d’un embrasement régional.
Le changement de régime en Syrie constitue une autre variable clé pour la diplomatie libanaise. Selon Al Sharq Al Awsat (4 février 2025), la chute de Bachar al-Assad a bouleversé les équilibres politiques régionaux. Le nouveau gouvernement de transition syrien, dirigé par Ahmed Al-Sharaa, cherche à redéfinir ses relations avec Beyrouth. Toutefois, la state of affairs reste fragile, et plusieurs factions politiques libanaises restent divisées sur l’angle à adopter face aux nouvelles autorités syriennes.
Les pressions internationales sur Beyrouth
Les puissances occidentales, notamment la France et les États-Unis, exercent une pression constante sur le Liban pour qu’il mette en place des réformes structurelles. Selon Al Sharq Al Awsat (4 février 2025), Washington et Paris conditionnent toute aide financière à des mesures concrètes en matière de lutte contre la corruption et de transparence budgétaire. La mise en place d’un gouvernement steady et réformateur est une exigence clé des bailleurs de fonds, mais l’deadlock politique actuelle bloque tout progrès.
Du côté des États du Golfe, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis adoptent une place plus prudente. Al Liwa’(4 février 2025) indique que Riyad a réduit ses financements directs au Liban, considérant que le pays est trop influencé par le Hezbollah. En revanche, le Qatar joue un rôle plus actif, cherchant à se positionner comme un médiateur influent. Al Diyar (4 février 2025) rapporte que Doha pourrait accorder une aide financière conditionnée à un rééquilibrage des forces politiques au sein du futur gouvernement.
La Russie et l’Iran, de leur côté, cherchent à préserver leur affect au Liban. Al Bina’ (4 février 2025) souligne que Moscou soutient une stabilité institutionnelle pour éviter un effondrement complet, tandis que Téhéran proceed d’appuyer le Hezbollah dans sa stratégie d’affect régionale.
La diplomatie libanaise en crise
Face à ces tensions et ingérences étrangères, la diplomatie libanaise apparaît largement paralysée. Selon Al Joumhouriyat (4 février 2025), le pays n’a plus la capacité d’imposer sa propre ligne politique et demeure soumis aux rapports de drive extérieurs. Le blocage gouvernemental empêche Beyrouth de négocier efficacement avec ses partenaires internationaux et freine les projets d’aide économique.
Les récentes tentatives de médiation ont échoué à débloquer la state of affairs. Al Sharq (4 février 2025) indique que la France, les États-Unis et même l’Union européenne ont proposé diverses options, sans succès. La crainte principale des diplomates est que le Liban s’enfonce dans une crise encore plus profonde, accentuant l’émigration de ses élites et la précarité de sa inhabitants.
Selon Al Akhbar (4 février 2025), les possibilités de sortie de crise reposent sur trois scénarios :
- Une entente minimale entre les forces politiques libanaises pour débloquer la formation du gouvernement et obtenir une aide financière conditionnelle.
- Une pression accrue des États-Unis et de l’Europe, by way of des sanctions ciblées sur des responsables politiques libanais, afin de forcer des réformes.
- Une nouvelle médiation régionale, avec une implication plus lively du Qatar et d’autres pays arabes pour stabiliser la state of affairs.
Un avenir incertain pour le Liban sur la scène internationale
Le Liban se trouve à la croisée des chemins diplomatiques. Entre les tensions régionales, les pressions des grandes puissances et l’deadlock politique interne, Beyrouth peine à définir une ligne de conduite claire. Selon Al Liwa’ (4 février 2025), le pays pourrait être contraint de choisir entre se conformer aux exigences occidentales et arabes ou renforcer son alignement avec l’Iran et la Russie.
Dans ce contexte, les consultants estiment que l’absence de imaginative and prescient diplomatique claire affaiblit encore davantage le Liban, le rendant tributaire des décisions prises par d’autres puissances. Pendant ce temps, les citoyens continuent d’endurer une crise sans précédent, avec peu d’espoir de stabilisation à court docket terme.
Politique internationale – Dynamique mondiale et recompositions géopolitiques
Un monde en mutation et des rapports de drive redéfinis
L’année 2025 est marquée par une transformation rapide des rapports de drive mondiaux, accélérée par la montée en puissance de nouveaux blocs et la redéfinition des alliances traditionnelles. La rivalité entre la Chine et les États-Unis construction l’essentiel des dynamiques internationales. Selon Al Sharq Al Awsat (4 février 2025), Pékin proceed d’élargir son affect en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient, tandis que Washington tente de renforcer ses alliances traditionnelles, notamment en Europe et dans l’Indo-Pacifique. L’Europe, quant à elle, cherche à s’affranchir d’une dépendance aux États-Unis tout en consolidant sa défense, comme l’illustre l’initiative d’autonomie stratégique discutée au sein de l’Union européenne (Al Liwa’, 4 février 2025).
Au Moyen-Orient, la chute du régime de Bachar al-Assad a bouleversé les équilibres régionaux. Selon Al Joumhouriyat(4 février 2025), plusieurs États arabes, dont l’Arabie saoudite et l’Égypte, ajustent leur diplomatie à cette nouvelle réalité, cherchant à influencer la transition politique en Syrie tout en préservant leur stabilité intérieure. De son côté, la Russie tente de redéfinir son rôle dans la région après avoir été un soutien clé du régime syrien, tandis que l’Iran doit recalibrer sa stratégie d’affect après la perte d’un allié historique (Al Bina’, 4 février 2025).
Des alliances redéfinies et une fragmentation du management mondial
Les BRICS, qui regroupent le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, poursuivent leur enlargement et cherchent à instaurer un contrepoids économique à l’Occident en développant un système financier alternatif au greenback. L’Organisation de coopération de Shanghai, dirigée par la Chine et la Russie, renforce également sa présence en Asie et en Eurasie, intégrant progressivement de nouveaux membres, dont l’Iran et la Turquie (Al Diyar, 4 février 2025).
L’OTAN, quant à elle, proceed d’étendre son affect, notamment en Europe de l’Est, où les tensions avec Moscou restent élevées. Les discussions sur l’intégration de l’Ukraine et de la Géorgie à l’Alliance atlantique créent de nouvelles frictions avec la Russie, qui considère cette enlargement comme une menace directe à sa sécurité (Al Akhbar, 4 février 2025). En parallèle, l’Afrique devient un terrain de confrontation stratégique entre la Chine, qui y investit massivement, et les puissances occidentales qui tentent de renforcer leur présence économique et militaire face à cette montée en puissance (Al Quds Al Arabi, 4 février 2025).
Des tensions économiques et sécuritaires accrues
L’économie mondiale traverse une période d’incertitude, marquée par des tensions commerciales persistantes et une inflation qui affecte particulièrement les pays émergents. Les chaînes d’approvisionnement restent perturbées, impactant plusieurs secteurs, notamment l’industrie manufacturière et l’agroalimentaire (Al Sharq, 4 février 2025). La montée en puissance des BRICS et des nouvelles routes de la soie de la Chine remet en trigger la domination occidentale sur le commerce mondial, tandis que les sanctions contre la Russie continuent de peser sur les marchés énergétiques.
Sur le plan sécuritaire, plusieurs zones de stress demeurent préoccupantes. En Europe, la guerre en Ukraine, qui dure depuis plus de trois ans, reste une supply majeure d’instabilité. La Russie, malgré les sanctions économiques, poursuit ses opérations militaires et renforce son contrôle sur certaines régions stratégiques (Al Liwa’, 4 février 2025). En Asie-Pacifique, la pression chinoise sur Taïwan s’intensifie, conduisant à une militarisation croissante de la région, avec une implication accrue des États-Unis. Au Moyen-Orient, l’après-Assad redéfinit les rapports de drive, avec une affect grandissante des États du Golfe et des rivalités renouvelées entre puissances régionales (Al Diyar, 4 février 2025).
Les scénarios d’évolution de l’ordre mondial
Face à ces bouleversements, plusieurs scénarios sont envisagés par les analystes internationaux. Certains estiment que la multipolarité va se renforcer, avec plusieurs blocs régionaux coexistant et réduisant l’affect des États-Unis sur les affaires mondiales (Al Akhbar, 4 février 2025). D’autres anticipent une intensification des tensions entre grandes puissances, qui pourrait aboutir à de nouveaux conflits directs ou indirects. Un troisième scénario, plus optimiste, évoque un retour progressif au dialogue et aux mécanismes de coopération internationale pour limiter les affrontements géopolitiques (Al Bina’, 4 février 2025).
Dans un monde en mutation rapide, les États doivent s’adapter à de nouvelles dynamiques stratégiques, sous peine de perdre en affect et en compétitivité. L’avenir des relations internationales semble incertain, marqué par un équilibre précaire entre coopération et confrontation, où chaque puissance cherche à maximiser ses intérêts sans provoquer un affrontement direct.
Économie – Crise financière et views de redressement au Liban
Un effondrement économique sans précédent
Le Liban traverse une crise économique et financière d’une ampleur inédite. L’effondrement du système bancaire, la dévaluation extrême de la livre libanaise et l’absence de réformes structurelles ont plongé le pays dans une récession profonde. Selon Al Joumhouriyat (4 février 2025), l’inflation dépasse désormais 250 % sur un an, rendant les produits de première nécessité inaccessibles pour une grande partie de la inhabitants. Le pouvoir d’achat des Libanais proceed de chuter, alimentant les manifestations et exacerbant la défiance envers la classe politique.
Le secteur bancaire, autrefois pilier de l’économie libanaise, est aujourd’hui en ruines. Al Diyar (4 février 2025) rapporte que les banques restent incapables de restituer les dépôts en {dollars} à leurs shoppers, ce qui alimente la fuite des capitaux et accentue la défiance envers les establishments financières. Les restrictions sur les retraits et transferts bancaires imposées depuis 2019 sont toujours en place, bloquant l’accès aux devises et limitant les capacités d’importation.
Les négociations avec le FMI : un espoir compromis
Face à cette state of affairs critique, le Liban négocie depuis plusieurs mois avec le Fonds monétaire worldwide (FMI)pour obtenir une aide financière. Al Akhbar (4 février 2025) souligne que les discussions achoppent sur plusieurs factors majeurs, notamment la réforme du secteur bancaire, la réduction du déficit public et la mise en place d’un audit de la Banque du Liban. Le FMI exige des mesures strictes, telles que la suppression des subventions et l’augmentation des impôts, des situations politiquement difficiles à appliquer dans un pays où la corruption et le clientélisme dominent.
Selon Al Sharq Al Awsat (4 février 2025), le gouvernement Nawaf Salam tente de trouver un compromis pour débloquer les fonds nécessaires à la relance économique. Toutefois, la résistance des élites politiques et bancairesfreine l’utility des réformes demandées par les establishments internationales.
Les entreprises libanaises face à la crise
L’économie libanaise est largement dominée par les companies, le commerce et l’industrie agroalimentaire, mais ces secteurs subissent de plein fouet les effets de la crise. Selon Al Bina’ (4 février 2025), plus de 30 % des entreprises libanaises ont fermé leurs portes depuis 2020, et de nombreuses autres survivent difficilement en raison de l’effondrement de la demande intérieure et des difficultés d’importation.
Certaines entreprises parviennent cependant à tirer leur épingle du jeu. Al Quds Al Arabi (4 février 2025) rapporte que les exportations de produits agricoles et artisanaux libanais vers l’Europe et le Golfe ont connu une hausse de 12 % en 2024, en raison de la demande pour des produits de qualité et d’un coût de manufacturing réduit par la dévaluation de la monnaie. Le secteur technologique, malgré un manque d’investissement, montre également des signes de résilience grâce à une diaspora lively qui soutient les startups locales.
En revanche, le secteur de la development et de l’immobilier est en chute libre. Al Sharq (4 février 2025) indique que les prix de l’immobilier ont baissé de 45 % depuis 2019, et que de nombreux projets sont à l’arrêt faute de financement.
Classements et indicateurs économiques du Liban
Les indicateurs économiques du Liban témoignent de l’ampleur de la crise. Selon Al Liwa’ (4 février 2025), le pays est désormais classé parmi les cinq économies les plus en difficulté au monde selon le FMI.
- PIB : Le Produit intérieur brut a chuté de près de 40 % en cinq ans.
- Inflation : Le Liban determine parmi les trois pays les plus touchés par l’hyperinflation, après le Venezuela et le Soudan.
- Taux de chômage : Environ 40 % de la inhabitants lively est au chômage, un document.
- Investissements étrangers : En baisse de 70 % depuis 2019.
- Dette publique : Dépasse 170 % du PIB, rendant toute relance difficile sans restructuration.
La guerre commerciale menée par Donald Trump et ses répercussions mondiales
Parallèlement aux défis internes, l’économie mondiale est affectée par la guerre commerciale menée par Donald Trump, revenu sur le devant de la scène politique américaine avec une politique économique protectionniste. Selon Al Sharq Al Awsat (4 février 2025), Trump a intensifié les sanctions contre la Chine et imposé de nouveaux droits de douane sur les importations européennes et asiatiques, provoquant des tensions économiques à l’échelle mondiale.
Cette politique a des répercussions sur les exportations libanaises, notamment vers les États-Unis et l’Europe, où la demande se contracte en raison des incertitudes économiques. Al Diyar (4 février 2025) notice que les restrictions commerciales américaines ont également un impression oblique sur le Moyen-Orient, en ralentissant la croissance dans les pays du Golfe qui sont des partenaires commerciaux majeurs du Liban.
En revanche, certains consultants estiment que cette guerre commerciale pourrait favoriser une réorientation des exportations libanaises vers d’autres marchés, notamment l’Afrique et l’Asie. Al Akhbar (4 février 2025) évoque l’intérêt croissant de la Chine pour les produits agricoles libanais et les accords commerciaux en cours de négociation avec Pékin.
Justice – Affaires judiciaires et lutte contre la corruption au Liban
Affaires judiciaires en cours : des enquêtes sensibles et des blocages politiques
Le Liban est depuis plusieurs années secoué par des affaires judiciaires de grande ampleur, touchant à la fois le monde politique, le secteur bancaire et les establishments publiques. Alors que le pays traverse une crise sans précédent, la justice peine à avancer sur des dossiers cruciaux, souvent entravée par des interférences politiques et un système judiciaire largement perçu comme corrompu.
Selon Al Joumhouriyat (4 février 2025), plusieurs enquêtes judiciaires ont été ouvertes récemment concernant des détournements de fonds publics et des abus de pouvoir au sein des administrations libanaises. Parmi les dossiers les plus médiatisés, celui des fonds disparus de la Banque du Liban, estimés à plusieurs milliards de {dollars}, demeure l’un des plus sensibles. L’ancien gouverneur de la banque centrale, Riad Salamé, bien qu’ayant quitté ses fonctions, reste sous le coup de plusieurs mandats d’arrêt internationaux.
L’affaire des explosions du port de Beyrouth, survenue en août 2020, est un autre file judiciaire qui proceed de susciter l’indignation. Selon Al Diyar (4 février 2025), les familles des victimes dénoncent une justice entravée, alors que plusieurs hauts responsables, y compris d’anciens ministres, ont refusé de comparaître devant les juges. Les pressions exercées sur le juge Tarek Bitar, chargé de l’enquête, ont considérablement ralenti la procédure, et de nombreuses organisations internationales demandent une enquête indépendante.
Lutte contre la corruption : des réformes bloquées
La corruption endémique reste l’un des principaux obstacles à la relance du pays. Le Liban est classé parmi les pays les plus corrompus du monde selon Transparency Worldwide, et les tentatives de réformes sont souvent bloquées par une élite politique soucieuse de préserver ses privilèges.
Selon Al Akhbar (4 février 2025), plusieurs projets de loi visant à renforcer l’indépendance du système judiciaire et à criminaliser l’enrichissement illicite ont été proposés mais n’ont jamais abouti au Parlement. L’absence de véritables establishments de contrôle et la mainmise des partis politiques sur le pouvoir judiciaire rendent toute réforme difficile.
L’un des principaux enjeux de la lutte contre la corruption concerne les contrats publics et les marchés attribués de manière opaque. Al Bina’ (4 février 2025) révèle que plusieurs appels d’offres dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures ont été attribués à des entreprises proches du pouvoir, sans passer par des procédures transparentes.
Les pressions internationales pour une justice plus efficace
Face à l’inefficacité du système judiciaire libanais, la communauté internationale a multiplié les avertissements et les sanctions ciblées contre certains responsables libanais accusés d’entraver la justice et de détourner des fonds publics.
Les États-Unis et l’Union européenne ont récemment élargi leur liste de sanctions contre plusieurs figures politiques et économiques libanaises. Selon Al Sharq Al Awsat (4 février 2025), Washington et Bruxelles conditionnent toute aide financière au Liban à des progrès concrets en matière de transparence et d’indépendance judiciaire.
Le Fonds monétaire worldwide (FMI) a également exprimé ses inquiétudes quant à l’absence de réformes dans le secteur judiciaire, conditionnant une partie de son programme d’aide à la mise en place de mesures anticorruption.
Le rôle du système judiciaire dans la crise politique et économique
L’incapacité du système judiciaire libanais à traiter efficacement les affaires de corruption et d’abus de pouvoir contribue à l’effondrement de la confiance des citoyens dans les establishments. Selon Al Liwa’ (4 février 2025), plus de 70 % des Libanais estiment que la justice ne protège que les élites et n’est pas indépendante.
Cette défiance se traduit par une recrudescence des mouvements de contestation et un rejet croissant de la classe politique. Selon Al Quds Al Arabi (4 février 2025), les citoyens exigent une refonte complète du système judiciaire, mais les réformes tardent à voir le jour.
Dans ce contexte, le Liban risque de rester prisonnier d’un cercle vicieux où l’impunité alimente la corruption, et où la corruption fragilise encore davantage l’État. La mise en place d’une justice indépendante et efficace reste un défi majeur pour l’avenir du pays.
Société – Crise sociale, migrations et situations de vie au Liban
Une inhabitants libanaise en détresse face à la crise économique
La crise économique que traverse le Liban depuis plusieurs années a eu un impression dévastateur sur la société, plongeant une grande partie de la inhabitants dans une précarité extrême. L’effondrement de la livre libanaise, la flambée des prix des produits de base et la disparition des companies publics ont rendu le quotidien de nombreux Libanais insoutenable.
Selon Al Joumhouriyat (4 février 2025), près de 80 % des Libanais vivent désormais sous le seuil de pauvreté, un chiffre alarmant qui reflète l’aggravation des situations de vie. L’inflation galopante, qui dépasse les 250 % sur un an, a rendu les denrées alimentaires et les médicaments inaccessibles pour une massive half de la inhabitants. Al Diyar (4 février 2025) rapporte que des familles entières dépendent désormais des aides de la diaspora et des ONG pour survivre, tandis que le gouvernement peine à fournir des options concrètes.
L’effondrement des salaires, couplé à une absence de régulation des prix, a accentué les inégalités sociales. Tandis que les lessons moyennes disparaissent progressivement, seules les élites économiques, souvent liées au pouvoir politique, semblent préserver leur niveau de vie (Al Akhbar, 4 février 2025).
Un exode massif : fuite des compétences et crise migratoire
Face à cette state of affairs dramatique, l’exode des Libanais atteint des niveaux sans précédent. Selon Al Sharq Al Awsat (4 février 2025), plus de 200 000 personnes ont quitté le pays en 2024, un chiffre en constante augmentation. Ce phénomène touche particulièrement les jeunes diplômés, les professionnels de santé et les ingénieurs, qui partent chercher des opportunités ailleurs, notamment en Europe, au Canada et dans les pays du Golfe.
Le secteur médical est particulièrement affecté par cette fuite des compétences. Al Liwa’ (4 février 2025) révèle que près de 40 % des médecins et infirmiers libanais ont quitté le pays depuis 2019, entraînant une grave pénurie dans les hôpitaux. Cette state of affairs est aggravée par l’effondrement du système de santé public, qui manque de financements et de matériel médical.
Parallèlement, le Liban proceed d’accueillir une importante inhabitants de réfugiés syriens, estimée à plus de 1,5 million de personnes. Selon Al Bina’ (4 février 2025), cette state of affairs exacerbe les tensions sociales et alimente un discours politique de plus en plus hostile envers ces populations vulnérables, accusées de concurrencer les Libanais sur le marché du travail.
L’effondrement des companies publics : un quotidien marqué par le manque de ressources
Les companies publics sont au bord de l’implosion, privant la inhabitants de soins de santé, d’éducation et d’électricité.
Le système hospitalier libanais, autrefois considéré comme l’un des meilleurs de la région, est aujourd’hui en crise. Al Quds Al Arabi (4 février 2025) rapporte que plusieurs hôpitaux ont fermé faute de financements, tandis que ceux qui restent ouverts fonctionnent avec des moyens réduits. Les pénuries de médicaments et d’équipements médicaux mettent en hazard des milliers de sufferers, en particulier ceux nécessitant des traitements lourds comme la dialyse ou la chimiothérapie.
Le secteur éducatif est également sinistré. Selon Al Sharq (4 février 2025), de nombreuses écoles publiques sont en faillite, obligeant les élèves à rejoindre des établissements privés, dont les frais de scolarité explosent. L’accès à l’éducation devient donc un luxe, creusant encore plus les inégalités entre les différentes lessons sociales.
L’électricité est un autre problème majeur. Al Diyar (4 février 2025) notice que les coupures de courant durent en moyenne 20 heures par jour, forçant les citoyens à se tourner vers des générateurs privés, dont le coût est exorbitant. Cette dépendance à des options options pèse lourdement sur les budgets des ménages et des entreprises.
Une société en colère : multiplication des mouvements de contestation
Face à ces situations de vie désastreuses, la colère populaire ne cesse de croître. Selon Al Akhbar (4 février 2025), les manifestations se sont intensifiées ces derniers mois, avec des revendications portant principalement sur l’accès aux companies essentiels et la fin de la corruption.
Des blocages de routes et des grèves générales ont été organisés dans plusieurs régions du pays, notamment à Beyrouth et à Tripoli. Al Liwa’ (4 février 2025) souligne que ces mouvements sont souvent réprimés par les forces de sécurité, qui n’hésitent pas à utiliser la drive pour disperser les manifestants.
Les tensions intercommunautaires s’accentuent également. Al Bina’ (4 février 2025) rapporte que des affrontements ont éclaté entre différentes factions politiques, aggravant le climat d’instabilité. L’absence de options politiques concrètes et la détérioration des situations de vie risquent d’alimenter encore davantage ces conflits internes.
Tradition – Les événements en cours et la résilience du secteur culturel
Un secteur culturel sous pression mais toujours vivant
Le Liban, malgré les crises économiques et politiques successives, proceed de faire preuve d’une résilience culturelle remarquable. La scène artistique et culturelle, bien que fragilisée par le manque de financements et l’exode des abilities, reste un espace d’expression et de résistance face aux difficultés du quotidien.
Selon Al Joumhouriyat (4 février 2025), plusieurs festivals et événements culturels ont été maintenus cette année, malgré la crise. L’édition 2025 du Pageant worldwide de Baalbeck se tiendra sous une forme réduite, mais conservera une programmation ambitieuse mêlant artistes libanais et internationaux. De même, le Salon du livre de Beyrouth, reporté en 2024 en raison des tensions sociales, a rouvert ses portes, offrant un espace de débat autour des enjeux culturels et politiques du pays.
Dans un contexte où les financements publics sont quasi inexistants, les acteurs du secteur culturel doivent redoubler d’inventivité pour maintenir leurs activités. Al Diyar (4 février 2025) rapporte que plusieurs galeries d’artwork de Beyrouth ont réussi à organiser des expositions grâce au soutien de mécènes et d’ONG internationales, qui voient dans la tradition un levier de résilience sociale.
Les événements culturels majeurs du second
Malgré les difficultés, plusieurs événements culturels animent la scène libanaise en ce début d’année 2025.
Le Pageant du movie de Beyrouth, qui se déroule en ce second, met en avant une sélection de movies engagés traitant de la mémoire collective, de la crise économique et de l’exil. Al Sharq Al Awsat (4 février 2025) souligne que plusieurs productions locales y sont projetées, permettant aux réalisateurs libanais d’aborder des thèmes liés aux défis contemporains du pays.
La Biennale d’artwork contemporain de Beyrouth, qui a débuté le 1er février, discover cette année la query de la « Mémoire et Renaissance », un thème particulièrement pertinent dans un pays marqué par les crises et la reconstruction perpétuelle. Al Akhbar (4 février 2025) rapporte que de nombreux artistes libanais y exposent des œuvres inspirées des révoltes populaires et des transformations sociales.
Par ailleurs, le théâtre reste une scène d’expression importante malgré les contraintes budgétaires. Le célèbre metteur en scène Roger Assaf présente actuellement une nouvelle pièce inspirée du quotidien des Libanais confrontés à la crise économique. Selon Al Bina’ (4 février 2025), les représentations attirent un public nombreux, malgré la difficulté d’accès aux salles de spectacles en raison de la crise énergétique.
L’impression de la crise économique sur le secteur culturel
Si la tradition libanaise proceed de rayonner, elle est gravement menacée par l’effondrement économique. La fermeture de plusieurs théâtres, librairies et galeries ces dernières années témoigne des difficultés rencontrées par les artistes et les establishments culturelles.
Selon Al Quds Al Arabi (4 février 2025), le ministère de la Tradition ne dispose plus des moyens nécessaires pour soutenir les créateurs, obligeant ces derniers à s’appuyer sur des fonds privés ou des financements étrangers. De nombreuses establishments culturelles, autrefois florissantes, peinent à survivre. Le Théâtre Monnot, l’un des plus emblématiques de Beyrouth, fonctionne avec des moyens réduits et ne peut plus accueillir autant de productions qu’auparavant.
Le secteur du livre est également touché par la crise. Al Sharq (4 février 2025) souligne que le coût du papier a explosé, rendant les publications locales de plus en plus rares. Malgré tout, certains éditeurs parviennent à maintenir leurs activités en s’orientant vers le livre numérique et l’exportation vers la diaspora libanaise.
L’exode des abilities est un autre défi de taille. De nombreux artistes, musiciens et écrivains quittent le Liban pour s’installer en Europe ou dans les pays du Golfe, où ils trouvent de meilleures opportunités pour exercer leur métier. Al Liwa’ (4 février 2025) notice que cette fuite des créateurs prive le pays d’une partie de son dynamisme culturel, même si la diaspora reste un relais actif pour promouvoir la tradition libanaise à l’worldwide.
Les initiatives pour sauver la tradition libanaise
Face à ces défis, plusieurs initiatives émergent pour tenter de préserver le patrimoine culturel et soutenir la création artistique.
L’ONG « Tradition et Résistance », fondée par des intellectuels et artistes libanais, œuvre pour le maintien des activités culturelles malgré la crise. Selon Al Diyar (4 février 2025), l’organisation a lancé un programme de financement participatif permettant de soutenir des projets artistiques locaux.
Par ailleurs, plusieurs fondations étrangères, notamment en France et en Allemagne, accordent des bourses aux artistes libanais en difficulté. Al Bina’ (4 février 2025) rapporte que plusieurs establishments européennes ont renforcé leurs aides au secteur culturel libanais, conscients du rôle central de la tradition dans la cohésion sociale du pays.
Enfin, la diaspora joue un rôle clé dans le maintien du rayonnement culturel libanais. De nombreux événements sont organisés à Paris, Londres et New York pour promouvoir la littérature, la musique et le cinéma libanais. Selon Al Quds Al Arabi (4 février 2025), ces initiatives permettent de faire connaître le travail des artistes libanais à l’worldwide, tout en générant des revenus pour ceux restés au pays.
Une scène culturelle qui refuse de disparaître
Malgré des situations extrêmement difficiles, la tradition libanaise proceed de briller grâce à la détermination des artistes et au soutien de la société civile. Si l’absence de financements publics et l’exode des abilities sont des menaces réelles, la vitalité des initiatives privées et de la diaspora laisse espérer un avenir où la tradition restera un pilier essentiel de l’identité libanaise.
Sport – Performances des athlètes libanais et résultats des compétitions
Basketball : le championnat libanais en pleine intensité
Le championnat libanais de basketball proceed d’attirer l’consideration, malgré un contexte économique difficile qui affecte les funds des golf equipment et la gestion des infrastructures sportives. Selon Al Akhbar (4 février 2025), la saison actuelle est particulièrement disputée, avec un niveau de compétition élevé. L’équipe de Beyrouth First Membership a récemment remporté le titre lors de la Dubaï Worldwide Basketball Match, un exploit marquant pour le basketball libanais qui démontre la compétitivité des équipes locales à l’échelle régionale.
Par ailleurs, le membership du Sporting Al Riyadi Beyrouth, l’un des favoris historiques, a commencé la saison par une victoire impressionnante contre Tadamon Harajel, avec un rating remaining de 136 à 76. Cette efficiency confirme la domination du membership dans le championnat nationwide.
Cependant, plusieurs golf equipment connaissent des difficultés financières importantes. Al Joumhouriyat (4 février 2025) rapporte que les golf equipment souffrent d’un manque de financement et d’une baisse des aides publiques, ce qui complique la gestion des équipes et le recrutement de nouveaux abilities.
Soccer : des performances en dents de scie pour les golf equipment libanais
Le soccer libanais proceed d’attirer un public fidèle, mais les résultats des équipes restent irréguliers. Al Liwa’ (4 février 2025) indique que la première division libanaise est marquée par un duel serré entre Nejmeh SC et Al Ahed, les deux golf equipment les plus performants de la saison.
Lors de la dernière journée du championnat, Al Ahed a dominé son adversaire Shabab Al Sahel avec un rating de 3-1, tandis que Nejmeh SC a concédé un match nul face à Al Ansar, un résultat qui complique sa place en tête du classement.
La crise économique affecte également le soccer libanais. Advert Diyar (4 février 2025) souligne que plusieurs joueurs professionnels quittent le championnat native pour rejoindre des golf equipment du Golfe ou d’Europe de l’Est, en quête de meilleures situations financières.
Athlétisme et compétitions internationales : les Libanais brillent malgré les difficultés
Le Liban proceed de se démarquer dans les compétitions internationales grâce à ses athlètes individuels. Al Akhbar (4 février 2025) mentionne que plusieurs athlètes libanais ont participé aux Championnats arabes d’athlétisme, remportant plusieurs médailles. Rasha Badrani a décroché une médaille de bronze au 400 m haies, tandis que l’équipe féminine de relais 4×400 m a remporté une médaille d’argent.
En taekwondo, Elodie Hajar s’est illustrée en décrochant l’or lors de l’Open du Qatar, dans la catégorie des -55 kg. Cette efficiency renforce la place du Liban parmi les nations arabes compétitives dans cette self-discipline.
L’impression de la crise économique sur le sport libanais
La crise économique qui frappe le Liban a des répercussions directes sur le sport. Selon Advert Diyar (4 février 2025), plusieurs installations sportives souffrent d’un manque d’entretien, et les coupures d’électricité impactent la tenue des entraînements et des compétitions.
L’avenir du sport libanais dépendra largement des réformes économiques et du soutien worldwide aux golf equipment et aux athlètes. En attendant, les sportifs continuent de se battre pour représenter leur pays malgré des situations difficiles.
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