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La frontière libano-israélienne reste en proie à une intensification des échanges de tirs, alors que les combats entre Israël et le Hezbollah continuent de s’intensifier pour le dixième mois consécutif. À la mi-journée, les frappes se sont poursuivies, marquant une nouvelle escalade dans un conflit qui menace de s’étendre au-delà de la frontière nord d’Israël.
Dernières frappes aériennes israéliennes à Saïda et Beit Leef
Ce matin, un drone israélien a visé un véhicule à proximité du camp de réfugiés palestiniens d’Aïn el-Héloué, à Sidon, dans le sud du Liban. Cet incident intervient après une autre frappe de drone, plus tôt dans la matinée, sur la ville de Beit Leef, à quelques kilomètres de la frontière israélienne. L’attaque de Beit Leef a coûté la vie à un combattant du Hezbollah, provoquant une réponse immédiate de la half du mouvement chiite.
Le Hezbollah a rapidement riposté en ciblant plusieurs positions israéliennes, notamment le poste de Hadb Yaroun dans le nord d’Israël. Selon des sources proches du groupe, des obus d’artillerie ont également été tirés sur les casernes de Zar’it, près de la frontière.
Le Hezbollah intensifie les tirs de roquettes
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Parallèlement à ces frappes, le Hezbollah a intensifié ses attaques à la roquette. Plus de 50 roquettes ont été tirées sur les hauteurs du Golan, un territoire annexé par Israël depuis 1967. Les autorités israéliennes ont confirmé que plusieurs maisons civiles avaient été touchées, provoquant des incendies et des dégâts matériels importants. Un homme d’une trentaine d’années a été blessé par des éclats d’obus, selon les secouristes locaux.
Ces tirs de roquettes font suite à une frappe israélienne sur la vallée de la Bekaa, dans l’est du Liban, au cours de la nuit. Cette attaque avait déjà causé la mort d’un combattant du Hezbollah et blessé 20 autres personnes, dont plusieurs civils. Selon le ministère libanais de la Santé, parmi les blessés figurent huit enfants et une femme enceinte, témoignant des conséquences dramatiques des frappes sur les populations civiles.
Un contexte worldwide en plein effort diplomatique
Alors que les combats s’intensifient, des efforts diplomatiques se poursuivent en parallèle pour tenter de freiner cette spirale de violence. Mardi, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a rencontré les médiateurs égyptiens et qataris pour discuter des views d’un cessez-le-feu dans la guerre de Gaza. Cependant, ces efforts peinent à aboutir.
Le Hamas, de son côté, a qualifié les propositions récentes des médiateurs de “recul” par rapport aux accords précédents, accusant les États-Unis de céder aux nouvelles exigences d’Israël. À midi, aucune réponse officielle de Washington n’avait encore été apportée à ces accusations, renforçant l’incertitude autour des efforts de médiation.
La state of affairs militaire : Israël déplace son consideration vers le nord
La state of affairs sur le terrain reste tendue, avec des implications militaires importantes pour Israël. Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a déclaré mardi que l’armée israélienne concentrait désormais ses efforts sur la frontière avec le Liban, tout en réduisant progressivement ses opérations dans la bande de Gaza. “Nos bastions se déplacent du sud vers le nord”, a-t-il affirmé, confirmant ainsi un changement stratégique majeur dans la politique militaire israélienne.
Cette évolution fait écho à la montée des tensions avec le Hezbollah, qui a juré de venger la mort de plusieurs de ses combattants, tués lors des frappes israéliennes récentes. L’une des frappes les plus marquantes a eu lieu à Beyrouth fin juillet, lorsqu’un drone israélien a tué un haut commandant du Hezbollah. Depuis, le groupe chiite a intensifié ses tirs de roquettes et ses attaques contre les positions israéliennes, augmentant le risque d’une escalade à grande échelle.
Bilan des victimes : un lourd tribut civil
À midi, le bilan des victimes proceed de s’alourdir des deux côtés de la frontière. Selon les autorités libanaises, plus de 500 personnes ont été tuées depuis le début du conflit, principalement des militants du Hezbollah, mais aussi près de 100 civils. Ces pertes incluent les victimes des frappes israéliennes sur les zones résidentielles au sud et à l’est du Liban, ainsi que celles prises dans les combats à proximité de la frontière.
Israël a également payé un lourd tribut. Jusqu’à présent, 23 soldats et 26 civils israéliens ont perdu la vie dans ces affrontements. Les forces israéliennes ont intensifié leurs opérations de représailles, frappant plusieurs websites militaires du Hezbollah dans le sud du Liban, tout en cherchant à protéger leurs positions stratégiques dans le nord, y compris dans les hauteurs du Golan.
Frappe sur la Bekaa : des installations du Hezbollah visées
Les dernières heures ont également vu un regain d’activité militaire dans la vallée de la Bekaa, une région du Liban à la frontière syrienne, où le Hezbollah maintient une présence significative. Hier soir, une frappe israélienne sur cette région a causé la mort d’une personne et blessé vingt autres, dont plusieurs enfants, selon les informations communiquées par le ministère libanais de la Santé.
Cette attaque faisait suite à une série de frappes similaires lundi soir, Israël affirmant avoir visé des dépôts d’armes du Hezbollah situés dans cette zone montagneuse. Le Hezbollah, dans un communiqué, a condamné ces frappes et juré de poursuivre ses représailles. La région de la Bekaa, bien que loin de la frontière directe avec Israël, est devenue un level central du conflit en raison de sa proximité avec la Syrie et de son rôle stratégique pour le Hezbollah.
Secouristes pris pour cible
Le conflit a également eu des conséquences dramatiques pour les équipes de secours opérant dans les zones touchées par les combats. Selon le ministère libanais de la Santé, trois secouristes de la Fee de santé islamique, une organisation affiliée au Hezbollah, ont été blessés mardi lorsque leur ambulance a été touchée par une frappe israélienne dans le sud du Liban.
Les organisations humanitaires ont dénoncé ces attaques répétées contre les travailleurs de la santé, alors que le bilan des secouristes tués ou blessés depuis le début du conflit ne cesse de s’alourdir. Au moins 21 travailleurs humanitaires ont perdu la vie depuis octobre, ce qui a conduit les Nations Unies à réclamer des garanties de safety pour les équipes médicales opérant dans les zones de conflit.
L’ombre d’une guerre régionale
La state of affairs à midi reste extrêmement tendue, avec des frappes et des contre-frappes qui ne cessent d’alimenter la crainte d’une guerre régionale élargie. Le Hezbollah et l’Iran ont juré de venger la mort de leurs dirigeants tués dans des frappes israéliennes, ce qui augmente les risques d’une escalade majeure. D’un autre côté, Israël semble déterminé à poursuivre ses opérations militaires tant que le Hezbollah continuera ses attaques.
Le conflit, bien qu’encore localisé à la frontière entre Israël et le Liban, pourrait rapidement dégénérer si les acteurs régionaux, notamment l’Iran, décidaient de s’impliquer directement. Les frappes récentes à Beyrouth et les représailles qui ont suivi ont ravivé les craintes d’une nouvelle guerre au Liban, un pays qui peine déjà à se remettre des crises économiques et sociales qui l’ont frappé ces dernières années.
À midi, la state of affairs demeure extrêmement risky. Alors que les médiateurs internationaux tentent de négocier un cessez-le-feu, la réalité sur le terrain montre une escalade proceed. Les pertes humaines sont considérables, et les views d’une résolution rapide du conflit semblent de plus en plus lointaines. Si les acteurs internationaux ne parviennent pas à stopper cette spirale de violence, le risque d’une guerre régionale à grande échelle devient chaque jour plus réel.
Sources :
- Reuters, “Hezbollah intensifies rocket hearth as Israel shifts focus to the north”, août 2024.
- BBC Information, “The Golan Heights: A protracted-standing flashpoint within the Center East”, août 2024.
- Al Jazeera, “Diplomatic efforts to halt Israel-Hezbollah battle falter as violence escalates”, août 2024.
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