En ce 29 septembre 2024, les tensions dans la région Moyen-Orientale atteignent un sommet inquiétant. Israël proceed ses frappes aériennes à la fois sur le Liban et le Yémen, tandis que des informations concernant la mort de Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, ont été confirmées avec la récupération de son corps. Le bilan humain des derniers jours est désastreux, et Israël se prépare à une éventuelle invasion terrestre du Liban.
Dernier bilan humain
Selon le dernier bilan communiqué par le ministère libanais de la Santé, les frappes israéliennes ont causé la mort de 1 640 personnes au Liban, avec 8 408 blessés enregistrés . Parmi les victimes figurent des civils, des membres du Hezbollah, ainsi que plusieurs figures clés de la résistance, dont Hassan Nasrallah. Dans le sud du Liban, la ville d’Ain al-Delb a été frappée par des raids israéliens dévastateurs qui ont entraîné l’effondrement d’un bâtiment, tuant 24 personnes . Cette attaque reflète l’escalade sans précédent des hostilités entre Israël et le Hezbollah, avec des frappes aériennes ciblant principalement la banlieue sud de Beyrouth et les régions du Sud-Liban, considérées comme des bastions du Hezbollah.
Découverte du corps de Hassan Nasrallah et son enterrement imminent
Le corps de Hassan Nasrallah a été retrouvé dans les décombres de la banlieue sud de Beyrouth. D’après des rapports, Nasrallah aurait succombé à une asphyxie causée par l’entrée de gaz toxiques dans l’espace où il se trouvait au second de l’attaque israélienne . Les sources du Hezbollah ont confirmé que son corps montrait peu de signes visibles de blessures, ce qui corrobore la thèse d’une mort par suffocation plutôt que par explosion directe. Son enterrement est prévu pour demain, et des foules massives sont attendues pour rendre hommage à l’une des figures les plus influentes de la résistance libanaise.
La disparition de Nasrallah représente une perte immense pour le Hezbollah et marque un tournant dans la confrontation israélo-libanaise. Le Hezbollah s’efforce de nommer un successeur rapidement, et plusieurs figures de premier plan, dont Nabil Qaouk et Ali Karaki, ont également été tuées dans les frappes . Le vide laissé par la mort de Nasrallah pourrait intensifier encore plus les tensions et pousser le Hezbollah à des représailles massives dans les jours à venir.
Préparations israéliennes pour une invasion terrestre du Liban
Israël semble se préparer à une invasion terrestre imminente du Liban. Selon des rapports, des forces israéliennes se rassemblent près de la frontière, et des sources militaires ont affirmé que l’élimination du Hezbollah nécessite une intervention directe . Le maire de Kiryat Shmona a déclaré que la menace de la Power Radwan du Hezbollah, stationnée à la frontière, ne peut être éliminée sans une motion terrestre .
Les frappes israéliennes se sont intensifiées sur les positions du Hezbollah dans le sud du Liban, notamment dans les villes de Tyre, Aita al-Shaab, et Nabatieh. Ces attaques massives visent à affaiblir les infrastructures militaires du Hezbollah avant une éventuelle offensive terrestre .
Cependant, cette potentielle invasion comporte des risques importants. Une incursion terrestre en territoire libanais pourrait déclencher une réaction internationale, notamment de la half de l’Iran, allié clé du Hezbollah. En outre, la communauté internationale, y compris le pape François et d’autres dirigeants mondiaux, ont appelé à un cessez-le-feu immédiat pour éviter un conflit plus massive dans la région .
Remise en query de l’accord de frontière maritime entre Israël et le Liban
Parallèlement à ces tensions militaires, le ministre israélien de l’Énergie, Eli Cohen, a annoncé vouloir remettre en trigger l’accord sur la délimitation de la frontière maritime entre Israël et le Liban. Signé en 2022 sous médiation américaine, cet accord concernait la répartition des ressources gazières sous-marines dans la Méditerranée orientale, notamment dans la région du champ gazier de Karish .
Israël considère désormais cet accord comme une erreur et envisage de le réviser. Une telle décision pourrait raviver les tensions diplomatiques et économiques entre les deux pays, alors que le Liban considère ces ressources comme essentielles à sa relance économique dans un contexte de crise majeure. La remise en query de cet accord intervient dans un contexte où les frappes israéliennes ont ciblé plusieurs infrastructures énergétiques au Liban, exacerbant les difficultés économiques du pays.
Frappes israéliennes au Yémen
En parallèle des opérations au Liban, Israël a également lancé des frappes aériennes contre des cibles au Yémen. Ces frappes ont visé des installations militaires et des infrastructures civiles utilisées par le mouvement Houthi, notamment à Hudaydah. Selon des sources militaires israéliennes, ces attaques visaient à empêcher le transfert d’armes iraniennes vers le Yémen, où les Houthis soutiennent les forces anti-israéliennes .
Israël a affirmé que ses frappes visaient des installations utilisées à des fins militaires, notamment des centrales électriques et des ports. Les Houthis, quant à eux, ont accusé Israël d’attaquer des infrastructures civiles vitales, aggravant ainsi la state of affairs humanitaire déjà désastreuse dans le pays.
Conséquences potentielles et enjeux régionaux
Les conséquences de ces événements sont multiples et pourraient remodeler l’équilibre du pouvoir au Moyen-Orient. La mort de Nasrallah pourrait non seulement entraîner une radicalisation supplémentaire des factions au Liban, mais aussi inciter l’Iran et d’autres acteurs régionaux à intensifier leur soutien au Hezbollah. Par ailleurs, une invasion israélienne du Liban risquerait de déclencher un conflit régional beaucoup plus massive, avec des implications pour la Syrie, l’Iran et potentiellement la Russie.
Sur le plan diplomatique, la remise en query de l’accord sur la frontière maritime pourrait anéantir des années de négociations laborieuses, plongeant les deux pays dans une nouvelle deadlock. Cela aurait également des conséquences économiques dévastatrices pour le Liban, qui espérait utiliser ses ressources gazières pour se remettre de sa crise économique profonde.
En outre, l’implication croissante d’Israël au Yémen montre que le conflit ne se limite plus aux frontières israélo-libanaises. L’engagement d’Israël contre les Houthis, alliés de l’Iran, pourrait entraîner une escalade supplémentaire dans cette guerre déjà complexe et dévastatrice.