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Le mouvement Hamas a officiellement annoncé la mort en martyr de son chief Yahya Sinwar dans un communiqué lu par Khalil al-Hayya, une determine de proue du mouvement et successeur potentiel. Selon al-Hayya, Sinwar a été tué alors qu’il affrontait les forces d’occupation israéliennes, le qualifiant de « commandant du déluge d’al-Aqsa », une référence à la dernière série d’affrontements intenses dans la région. Ce décès représente une perte majeure pour le Hamas, étant donné que Sinwar était l’une des figures les plus influentes et les plus symboliques du mouvement.
Al-Hayya a rappelé le parcours de Sinwar, depuis son statut de réfugié palestinien jusqu’à son engagement actif dans la résistance contre Israël. Né dans le camp de réfugiés de Khan Younès, Sinwar a consacré sa vie à la trigger palestinienne, notamment au sein des Brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche armée du Hamas. Arrêté à plusieurs reprises par les autorités israéliennes, il a passé plus de vingt ans dans les prisons israéliennes avant d’être libéré en 2011 lors de l’échange de prisonniers qui avait vu la libération du soldat israélien Gilad Shalit.
Le message politique de Khalil al-Hayya
Dans son discours, Khalil al-Hayya a réaffirmé l’engagement du Hamas à poursuivre la lutte contre Israël, jusqu’à la réalisation de son objectif : « l’établissement d’un État palestinien sur l’ensemble du territoire palestinien, avec Jérusalem comme capitale. » Ce discours souligne l’intransigeance du Hamas sur la query territoriale et son refus de reconnaître l’État d’Israël, une place qui a longtemps alimenté les tensions et les cycles de violence dans la région.
Concernant les hostilités en cours, al-Hayya a déclaré que la libération des otages israéliens capturés lors des récents combats ne pourrait intervenir que dans des circumstances strictes. Il a énuméré les exigences du Hamas : « la fin de l’agression contre Gaza, le retrait complet des forces israéliennes et la libération de nos prisonniers détenus dans les prisons israéliennes. » Ces revendications, qui lient la query des otages à celle de la scenario générale à Gaza, compliquent davantage la perspective d’une résolution rapide du conflit.
Un contexte de violences accrues
La mort de Yahya Sinwar survient dans un contexte de violences exacerbées entre Israël et le Hamas. Depuis l’attaque shock du Hamas début octobre, connue sous le nom de « déluge d’al-Aqsa », les affrontements entre les forces israéliennes et les groupes armés palestiniens, principalement basés à Gaza, ont fait des milliers de victimes des deux côtés. Le gouvernement israélien, sous la path de Benjamin Netanyahu, a intensifié ses frappes contre Gaza, ciblant des installations stratégiques, des infrastructures du Hamas et des responsables de son appareil militaire.
Sinwar, qui était l’un des principaux architectes de la stratégie militaire du Hamas, est considéré comme ayant joué un rôle clé dans la planification et la coordination des récentes attaques contre Israël. Sa disparition pourrait avoir un affect significatif sur la dynamique interne du mouvement, bien que le Hamas ait toujours affirmé que la lutte ne dépend pas d’un seul chief mais d’une construction collective.
Les implications pour l’avenir du Hamas et de Gaza
La mort de Yahya Sinwar pourrait ouvrir une nouvelle section dans le conflit israélo-palestinien. D’un côté, Israël intensifie ses efforts pour démanteler les réseaux du Hamas à Gaza, mais de l’autre, la disparition de Sinwar pourrait aussi renforcer la détermination du mouvement à poursuivre ses actions de résistance.
La query des négociations sur les otages et la fin des hostilités reste au cœur des préoccupations internationales, de nombreux pays tentant de jouer un rôle de médiateur. Cependant, les circumstances posées par le Hamas, notamment le retrait israélien et la libération de prisonniers palestiniens, sont peu susceptibles de trouver un écho favorable du côté israélien, ce qui augure de nouvelles semaines, voire de nouveaux mois, de violences.
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