Le entrance militaire et les bombardements
Le sud du Liban proceed d’être le théâtre d’intenses combats et bombardements, marqués par des échanges de tirs entre le Hezbollah et l’armée israélienne. À 12h20, des sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs localités israéliennes proches de la frontière libanaise, notamment à Metula, la ville de Ghajar et Kfar Giladi. Ces alarmes signalent des tirs de roquettes depuis le Liban, revendiqués par le Hezbollah, qui affirme avoir visé des bases militaires israéliennes. Le Hezbollah a également revendiqué des frappes à la roquette sur la ville israélienne de Tibériade, tandis que des positions militaires israéliennes à proximité de Bliada ont été ciblées à plusieurs reprises.
Les raids aériens israéliens se sont poursuivis dans les zones du sud libanais, notamment à Ma’aroub et à Mahruna dans le district de Tyr, où plusieurs blessés ont été signalés après une frappe à 11h47. Des bombardements israéliens ont également touché la région de Nabatieh, près des villages de Doueir et Al-Sharqiya, provoquant des destructions massives et la mort d’un journaliste libanais à Meifdoune vers 11h04. Le croissant rouge libanais, en coordination avec les forces de la FINUL, a intensifié ses efforts pour sécuriser les zones de entrance et apporter une aide humanitaire, en dépit des risks liés aux frappes répétées.
De plus, Israël a intensifié ses avertissements aux civils libanais, notamment ceux résidant dans les zones frontalières du sud, les incitant à évacuer, sous prétexte que leurs localités pourraient être touchées par des frappes à venir. Ces avertissements renforcent la pression psychologique et l’angoisse des populations libanaises déjà sévèrement éprouvées par les bombardements continus.
Réaction israélienne et politique intérieure libanaise
En réponse aux activités militaires du Hezbollah, l’armée israélienne a déclaré à 12h08 qu’elle se voyait « forcée d’agir contre le Hezbollah », en justifiant ses frappes massives dans le sud du Liban comme des « mesures de légitime défense » face aux attaques du groupe armé. Cette déclaration souligne la poursuite de l’escalade militaire, malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu immédiat.
Sur le plan politique libanais, les tensions internes se reflètent également dans les discours des leaders politiques. L’ancien ministre de la Justice, Achraf Rifi, a déclaré à 12h01 que le Hezbollah ne se battait pas pour le Liban, mais pour le « projet iranien », un discours qui rappelle l’alignement idéologique et politique entre le groupe armé chiite et l’Iran. Rifi a également comparé l’actuel porte-parole du Hezbollah, Mohamed Afif, à l’ancien chef des providers de renseignement syriens au Liban, Rustom Ghazalé, un personnage autrefois détesté pour son rôle dans la répression de la scène politique libanaise sous occupation syrienne. Selon lui, l’actuelle state of affairs militaire et politique au Liban est en grande partie attribuable à la mainmise de la Résistance islamique sur les décisions souveraines du pays.
Charles Jabbour, un responsable du parti des Forces libanaises, a ajouté que si la résolution 1559 des Nations Unies avait été appliquée plus tôt, le Liban aurait évité « l’assassinat de Rafic Hariri et la guerre de 2006 », tout en critiquant fermement le rôle militaire et politique du Hezbollah, qu’il accuse d’avoir plongé le pays dans un chaos sans précédent.
L’ex-ministre libanaise Might Chidiac a également appelé à 11h58 à la neutralité du Liban dans les conflits régionaux et à la remise des armes du Hezbollah à l’État libanais, estimant que la crise actuelle montre clairement la nécessité d’une armée nationale forte et unifiée pour préserver l’intégrité et la souveraineté du pays.
Appels à l’unité et soutien à l’armée libanaise
Le Parti progressiste socialiste (PSP) a renouvelé son appel à fournir « tout le soutien nécessaire à l’establishment militaire », soulignant l’significance d’une armée nationale forte succesful de protéger le pays des agressions extérieures et de faire face aux défis sécuritaires internes. Cet appel intervient après la mort de deux soldats libanais, tombés lors des raids israéliens sur des positions militaires libanaises dans la région de Nabatieh, des événements qui ont provoqué une imprecise d’indignation au sein de l’opinion publique.
La Croix-Rouge libanaise a également renforcé sa coordination avec la FINUL, et a insisté sur la nécessité de protéger ses équipes médicales et d’évacuation en ces temps de guerre, après que plusieurs ambulances ont été touchées par des éclats de bombes israéliennes lors des évacuations en cours au sud du Liban.
Diplomatie et efforts internationaux
Sur la scène diplomatique, les efforts pour trouver une answer à la crise libanaise continuent. Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a eu une série de discussions avec des responsables internationaux, notamment avec Amos Hochstein, l’envoyé spécial américain pour les affaires énergétiques. Lors de cet échange téléphonique à 12h29, Mikati a réaffirmé que la priorité du gouvernement libanais était de parvenir à un cessez-le-feu sturdy. Hochstein a quant à lui réitéré l’engagement des États-Unis à soutenir le renforcement de l’armée libanaise, notamment en assurant sa présence dans le sud du pays en conformité avec la résolution 1701 de l’ONU.
Dans le même temps, le président du parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, est arrivé à Beyrouth ce matin pour une visite diplomatique, réaffirmant le soutien de l’Iran au Liban et à la Résistance islamique. Il a également transmis un message des plus hautes autorités iraniennes au président du parlement libanais, Nabih Berri, exprimant leur solidarité avec le peuple libanais dans cette période difficile.
Contexte humanitaire et aide aux déplacés
Sur le plan humanitaire, la state of affairs à Gaza proceed de se détériorer, avec des conséquences directes sur le Liban. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé à 11h52 que les lignes d’approvisionnement en aide alimentaire vers le nord de Gaza avaient été interrompues en raison des combats intenses. Cette interruption risque d’aggraver encore la crise humanitaire dans la région, où des milliers de familles dépendent des rations alimentaires distribuées par les agences de l’ONU.
En parallèle, 15 camions d’aide humanitaire sont arrivés ce matin à Marjayoun et Qlaiaa, au sud du Liban, en réponse à l’aggravation de la crise humanitaire dans les zones frontalières. Cette aide, initiée par le ministre libanais des Affaires sociales, vise à soulager les communautés locales prises au piège des combats, en particulier les déplacés internes.