Dans une déclaration officielle diffusée par ses relations avec les médias, le Hezbollah a formellement démenti les informations circulant dans plusieurs médias concernant le kind de certains de ses hauts responsables, suite aux récents raids israéliens sur la banlieue sud de Beyrouth.
La déclaration précise que l’Agence France-Presse (AFP), ainsi que d’autres médias et websites web, ont attribué ces informations à des « sources de haut rang » au sein du Hezbollah. Le mouvement tient à réaffirmer qu’il n’a pas de sources au sein de ses rangs disponibles pour communiquer avec ces médias et que toute data officielle est toujours diffusée par les canaux formels de l’organisation.
Le Hezbollah a qualifié ces rapports de « fausses nouvelles » et de « rumeurs sans fondement », soulignant qu’ils s’inscrivent dans une guerre psychologique et morale visant à déstabiliser les sympathisants de la résistance. Ces campagnes médiatiques, selon l’organisation, sont orchestrées par ceux qui mettent leurs plumes, leurs discours et leurs positions au service de l’occupation israélienne.
La déclaration conclut en affirmant que toute communication sur la scenario organisationnelle ou sur les dirigeants du Hezbollah sera transmise par des canaux officiels, rappelant ainsi la nécessité de se méfier des sources non autorisées dans un contexte de guerre informationnelle.
Ce communiqué faisait ainsi allusion à l’annonce de la perte de communication avec Hashim Safieddine considéré comme successeur de Sayyed Hassan Nasrallah à la tête du mouvement chiite. Celui-ci se trouvait dans le bunker visé par un intense bombardement israélien. La presse israélienne estime que celui-ci n’aurait pas pu échapper à l’effet de souffle provoqué par les explosions des bombes israéliennes.