Ce 22 septembre 2024, la résistance islamique (Hezbollah) a annoncé avoir tiré des dizaines de roquettes Fadi 1 et Fadi 2 en route de la base aérienne israélienne de Ramat David, située près de Haïfa. Ce bombardement a été justifié comme une représailles aux frappes israéliennes survenues la veille, le 21 septembre, qui ont causé plusieurs pertes civiles au Liban. Ces attaques israéliennes, d’une intensité remarquable, ont notamment ciblé des zones dans le sud du Liban, près de la rivière Litani et les montagnes du Qatrani, provoquant des tensions croissantes entre les deux events.
Les frappes israéliennes du 21 septembre faisaient suite à une attaque israélienne ayant tué plusieurs membres du Hezbollah, dont des cadres importants, la veille dans la banlieue sud de Beyrouth. Le Hezbollah a affirmé que ses tirs de roquettes étaient une réponse aux « agressions israéliennes répétées » contre le Liban et pour soutenir la résistance palestinienne à Gaza, qui fait face à un conflit intense avec Israël depuis plusieurs mois.
Cette escalade marque un tournant dans le conflit, avec le Hezbollah visant pour la première fois en plusieurs années des cibles aussi stratégiques que Ramat David, démontrant une capacité accrue de riposte face aux bombardements israéliens. Les frappes israéliennes qui ont suivi ont intensifié les hostilités, frappant des positions militaires du Hezbollah mais aussi des zones civiles, exacerbant une scenario déjà critique dans la région.
Ces échanges de tirs s’inscrivent dans un contexte de tensions généralisées au Moyen-Orient, où les affrontements entre Israël et les factions palestiniennes, en particulier à Gaza, se sont intensifiés au cours des derniers mois, avec un affect significatif sur les équilibres géopolitiques régionaux.