La scenario au Liban et dans la région proceed de se détériorer, marquée par une intensification des affrontements entre Israël, le Hezbollah et d’autres factions alliées. Depuis plusieurs jours, les frappes israéliennes se sont multipliées dans le sud du Liban et la banlieue sud de Beyrouth, tandis que le Hezbollah maintient une réponse militaire constante avec des salves de roquettes vers le nord d’Israël.
Intensification des affrontements : les positions du Hezbollah et les ripostes israéliennes
Le Hezbollah, par la voix de son secrétaire général adjoint, Cheikh Naïm Qassem, a réaffirmé ce matin que ses combattants tenaient fermement la ligne de entrance. Il a déclaré que « nos combattants restent solides sur la ligne de entrance et les opérations ont augmenté en intensité. Nous avons prouvé notre efficacité sur le terrain, infligeant des douleurs à l’ennemi. » Qassem a également souligné que la capacité de riposte du Hezbollah était intacte et que « nous frapperons l’ennemi au second et au lieu que nous choisirons, conformément à notre plan militaire. »
Qassem a par ailleurs rappelé que le entrance libanais avait épuisé l’armée israélienne pendant onze mois, provoquant l’exode de dizaines de milliers de colons israéliens de leurs habitations, et ajoutant que les frappes du Hezbollah mettaient en déroute les plans israéliens d’imposer un nouvel ordre au Moyen-Orient. Il a également précisé que la bataille actuelle n’était pas une guerre menée pour l’Iran, mais une lutte pour la libération de la Palestine.
Les frappes israéliennes et les dégâts au Liban
Les frappes aériennes israéliennes ont continué de cibler plusieurs régions du Liban sud. Ce matin, des raids ont frappé la région d’Iqlim al-Tuffah, ainsi que des localités telles que Arabsalim et Mleikh dans le district de Jezzine, où une maison a été détruite. De nouvelles frappes ont également visé la région de Nabatieh et les villages environnants, notamment Naqoura et Alma al-Shaab, des zones déjà lourdement touchées depuis le début de l’escalade.
Les raids israéliens ont causé d’importantes pertes humaines et des destructions matérielles considérables. Hier soir, deux corps ont été extraits des décombres d’une maison détruite par une frappe dans la région de Arzoun, dans le district de Tyr, tandis que d’autres bombardements visaient des infrastructures civiles et des habitations. Ces frappes s’inscrivent dans une campagne israélienne qui vise non seulement les positions militaires présumées du Hezbollah, mais aussi des zones civiles, provoquant ainsi une augmentation du nombre de victimes civiles.
La riposte du Hezbollah et ses implications régionales
En réponse aux frappes israéliennes, le Hezbollah a intensifié ses tirs de roquettes sur les positions israéliennes. Au cours des dernières 24 heures, selon l’armée israélienne, environ 260 roquettes ont été tirées du Liban vers des localités israéliennes, notamment vers Tibériade et d’autres régions du nord. Des informations provenant des médias israéliens indiquent que des roquettes ont également été interceptées au-dessus de Tibériade ce matin, déclenchant les sirènes d’alerte dans plusieurs localités du nord d’Israël.
En parallèle, des groupes alliés au Hezbollah, notamment des factions en Irak, ont revendiqué plusieurs attaques contre des cibles israéliennes. Selon un communiqué de la résistance islamique irakienne, cinq objectifs distincts au centre et au nord d’Israël ont été visés par des missiles de croisière et des drones, soulignant l’extension du entrance de guerre au-delà du Liban et de Gaza.
Une scenario critique à Gaza
Pendant ce temps, la scenario à Gaza reste dramatique. L’armée israélienne proceed ses frappes massives sur la bande de Gaza, avec des bombardements incessants sur le camp de Jabalia et d’autres localités. Les Brigades Al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont affirmé ce matin avoir détruit un char israélien Merkava 4 à l’aide d’une bombe artisanale, illustrant l’intensité des combats dans le nord de Gaza.
Les frappes israéliennes sur Gaza ont également visé des infrastructures civiles et des camps de réfugiés, faisant plusieurs morts et blessés. Depuis l’aube, au moins 14 personnes auraient été tuées, et de nombreux bâtiments résidentiels ont été détruits dans diverses régions de l’enclave palestinienne.
Réactions internationales et diplomatiques
Sur le plan diplomatique, la communauté internationale begin à intensifier ses appels à un cessez-le-feu. La France a exprimé sa profonde préoccupation face aux attaques continues du Hezbollah et de ses alliés contre Israël, appelant à l’arrêt immédiat de ces actions militaires. Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a insisté sur la nécessité de rétablir la stabilité dans la région, alors que les combats menacent de s’étendre davantage.
Les Nations Unies, par la voix du coordinateur spécial et du chef de la FINUL, ont réitéré que les négociations entre le Liban et Israël constituaient le seul moyen de rétablir la sécurité et la stabilité dans la région. Une déclaration conjointe souligne que chaque roquette, chaque obus et chaque raid aérien ne font que prolonger le conflit et éloigner les views de paix.
Le coût financier de ces guerres devient également une préoccupation croissante. Le banque centrale israélienne a estimé que le coût combiné des guerres menées par Israël au Liban et à Gaza représente désormais 66 milliards de {dollars}, soit environ 12% du produit intérieur brut israélien, ce qui souligne l’impression économique dévastateur de ce conflit prolongé.