– Commercial –
Le Liban est devenu, au fil des décennies, un terrain d’affrontement oblique entre Israël et l’Iran, deux puissances régionales aux visions stratégiques opposées. Sa place géographique au carrefour du Moyen-Orient, ses divisions internes et le rôle central joué par le Hezbollah en font un élément clé dans cette lutte pour l’affect régionale.
Les tensions se sont intensifiées avec l’implication croissante de puissances mondiales et les réalignements stratégiques régionaux, comme les Accords d’Abraham, qui redéfinissent les alliances et isolent davantage l’Iran et ses alliés. En même temps, le Liban, marqué par une crise économique profonde et des tensions sociales croissantes, subit de plein fouet les répercussions de cette rivalité, tout en cherchant à préserver un équilibre interne précaire.
L’alliance stratégique entre l’Iran et le Hezbollah
L’Iran considère le Hezbollah comme un pilier essentiel de sa politique au Moyen-Orient. Fondé dans les années 1980 avec l’appui des Gardiens de la révolution iraniens, le Hezbollah est rapidement devenu une pressure militaire et politique incontournable au Liban. Selon Al Quds, cette relation dépasse la easy collaboration militaire et repose sur une imaginative and prescient idéologique commune : lutter contre Israël et rejeter l’affect occidentale dans la région.
Cette alliance est renforcée par le soutien financier et logistique massif de l’Iran. D’après des estimations, des centaines de hundreds of thousands de {dollars} sont injectés chaque année pour financer les activités du Hezbollah, qu’il s’agisse de son arsenal militaire, de ses infrastructures ou de ses interventions en Syrie. Pour Téhéran, le Hezbollah constitue un levier stratégique essentiel pour contenir Israël et projeter son affect jusqu’au bassin méditerranéen.
Cependant, cette alliance a des conséquences directes pour le Liban. En tant que principal allié de l’Iran dans la région, le Hezbollah expose le pays à des sanctions économiques internationales et à une pression constante de la half d’Israël. Selon Advert-Diyar, cette relation stratégique place également le Hezbollah au centre des divisions politiques internes, avec une partie de la classe politique et de la société libanaise dénonçant son rôle militaire et son affect extreme sur les affaires nationales.
Israël : contenir la menace
Pour Israël, le Hezbollah représente une menace stratégique majeure, tant par ses capacités militaires que par ses liens étroits avec l’Iran. Selon Al Arabi Al Jadid, les autorités israéliennes mènent régulièrement des incursions aériennes au sud-Liban pour surveiller les infrastructures du Hezbollah et préparer des frappes ciblées.
Les frappes israéliennes en Syrie s’inscrivent dans une stratégie plus massive de containment. Ces attaques, souvent attribuées à des cibles associées au Hezbollah et à l’Iran, visent à limiter le transfert d’armes sophistiquées et à perturber les réseaux logistiques reliant Téhéran à Beyrouth. Bien qu’Israël présente ces actions comme défensives, elles exacerbent les tensions dans la région et augmentent les risques d’un conflit ouvert impliquant le Liban.
Israël s’appuie également sur sa supériorité technologique pour contrer la menace du Hezbollah. Ses drones de surveillance, ses systèmes antimissiles comme le Dôme de fer et ses capacités de renseignement avancées renforcent sa place militaire. Cependant, cette approche militarisée contribue à alimenter un climat d’instabilité permanente dans le sud du Liban, où les populations civiles restent les premières victimes des tensions frontalières.
La guerre en Syrie : un prolongement de la rivalité
La guerre en Syrie a ajouté une nouvelle dimension à la rivalité entre Israël et l’Iran. Selon Al Sharq Al Awsat, l’implication du Hezbollah dans le conflit syrien a renforcé ses capacités militaires tout en consolidant l’affect de l’Iran dans la région. Cette guerre a permis à l’Iran d’étendre son réseau de soutien logistique, transformant la Syrie en un level de passage stratégique pour ses opérations dans le Levant.
Israël, percevant cette growth comme une menace directe, intensifie ses frappes aériennes en Syrie pour cibler les infrastructures iraniennes et les convois d’armement destinés au Hezbollah. Cependant, ces attaques, bien qu’efficaces pour affaiblir les positions iraniennes, augmentent les tensions régionales et risquent d’entraîner une escalade impliquant directement le Liban.
Par ailleurs, la Syrie est devenue un symbole des luttes d’affect au Moyen-Orient, avec le Liban souvent pris en étau. Les conséquences humanitaires et économiques de cette guerre se font sentir directement au Liban, où des milliers de réfugiés syriens continuent d’affluer, alimentant les tensions sociales et économiques.
Les Accords d’Abraham : un réalignement stratégique
Signés en 2020, les Accords d’Abraham ont redéfini les alliances au Moyen-Orient. En normalisant les relations entre Israël et plusieurs États arabes, notamment les Émirats arabes unis et Bahreïn, ces accords visent à renforcer l’isolement de l’Iran et de ses alliés. Selon Al Sharq Al Awsat, ils symbolisent une nouvelle ère de coopération militaire et économique entre Israël et les pays du Golfe, redéfinissant les équilibres stratégiques régionaux.
Pour le Liban, les répercussions de ces accords sont multiples. En renforçant leur coopération avec Israël, les pays signataires des Accords d’Abraham isolent davantage l’Iran et, par extension, le Hezbollah. Selon Al Arabi Al Jadid, cette dynamique complique également les relations entre le Liban et certains pays arabes, comme l’Arabie saoudite, qui conditionnent leur soutien à un affaiblissement du Hezbollah.
D’un level de vue militaire, les Accords d’Abraham ont permis à Israël de développer une collaboration renforcée avec les pays du Golfe, notamment en matière de partage de renseignements et de applied sciences de défense. Cette alliance agit comme un contrepoids à l’Iran, limitant ses capacités d’affect tout en augmentant la pression sur le Liban, transformé en un maillon vulnérable de la chaîne géopolitique régionale.
– Commercial –