– Commercial –
Le Liban dans le classement de la justice pénale en 2024
En 2024, le World Justice Undertaking (WJP) a publié son Rule of Legislation Index, incluant des classements percentiles sur l’efficacité de la justice pénale pour le Liban et d’autres pays arabes. Cet indicateur, qui évalue la capacité des systèmes judiciaires à traiter les griefs et à poursuivre les infractions contre la société, repose sur des critères tels que l’impartialité des enquêtes, l’efficacité des procès, la safety des droits des accusés et la efficiency des establishments comme la police, les procureurs et les prisons. Dans un contexte libanais marqué par une crise économique, politique et sécuritaire, le WJP fournit une mesure comparative de la justice pénale, soulignant les défis structurels et les disparités régionales parmi les nations arabes.
Méthodologie du World Justice Undertaking
Le WJP définit la justice pénale comme le « mécanisme conventionnel pour redresser les griefs et engager des actions contre les individus pour des infractions contre la société ». Son indice, basé sur des enquêtes auprès d’specialists et de ménages dans 142 pays, évalue huit facteurs principaux, dont la justice pénale (facteur 7), à travers des sous-indicateurs comme l’efficacité des enquêtes, la rapidité des jugements, l’impartialité du système et les circumstances carcérales. Les scores, allant de 0 (faible) à 1 (élevé), sont convertis en classements percentiles, où un rating de 50 indique une efficiency médiane mondiale. Pour les pays arabes, le WJP inclut 14 États membres de la Ligue arabe, offrant une vue régionale dans un contexte de gouvernance souvent fragilisé par des conflits et des crises institutionnelles.
Classement percentile du Liban
Le Liban determine dans le classement 2024 du WJP, mais les données précises sur son percentile actual ne sont pas détaillées dans les extraits disponibles, bien que son inclusion soit confirmée. Historiquement, le Liban oscille dans les rangs inférieurs à moyens des indices du WJP, reflétant des défis systémiques. En 2023, son rating world de l’État de droit était de 0,46 (sur 1), le plaçant au 102e rang mondial sur 142 pays, avec une be aware de justice pénale légèrement inférieure à la moyenne globale. En 2024, cette tendance persiste, influencée par des facteurs comme l’ingérence politique dans la magistrature, illustrée par l’enquête bloquée sur l’explosion du port de Beyrouth en août 2020, et une capacité limitée à enquêter sur les crimes financiers dans un système bancaire en crise.
Le tableau suivant présente une estimation contextuelle basée sur les tendances passées et le contexte actuel, en attendant les données exactes du WJP 2024 :
Pays | Percentile estimé (2024) | Rating world État de droit (2023) | Rang mondial (2023) |
---|---|---|---|
Liban | 30-40 | 0,46 | 102 |
Moyenne mondiale | 50 | 0,55 | – |
Classements des pays arabes
Parmi les 14 pays arabes évalués, les performances varient largement. Les Émirats arabes unis (EAU) et la Jordanie se classent généralement en tête de la région. En 2023, les EAU affichaient un rating world de 0,65 (37e mondial), avec une justice pénale efficace grâce à des ressources importantes et une stabilité politique, plaçant leur percentile possible autour de 70-80 en 2024. La Jordanie, avec un rating de 0,58 (54e mondial), go well with avec un percentile estimé de 60-70, soutenu par un système judiciaire relativement indépendant. Le Qatar et l’Arabie saoudite se situent également dans les rangs supérieurs, avec des percentiles probables de 65-75, grâce à des investissements dans les infrastructures judiciaires.
En revanche, des pays comme le Yémen, la Syrie et la Libye occupent les derniers rangs. Le Yémen, en guerre depuis 2014, affiche un rating de 0,32 en 2023 (139e mondial), avec un percentile proche de 5-10 en 2024, dû à l’effondrement de ses establishments. La Syrie (0,36, 136e) et la Libye (0,41, 123e) suivent avec des percentiles estimés entre 10 et 20, reflétant des conflits et une absence de gouvernance centrale. L’Égypte (0,47, 99e) et l’Algérie (0,48, 93e) se situent dans une fourchette intermédiaire, avec des percentiles probables de 40-50. Le tableau suivant illustre ces estimations pour 2024 :
Pays | Percentile estimé (2024) | Contexte principal |
---|---|---|
EAU | 70-80 | Stabilité, ressources |
Jordanie | 60-70 | Indépendance relative |
Qatar | 65-75 | Investissements judiciaires |
Arabie saoudite | 65-75 | Réformes, centralisation |
Égypte | 40-50 | Contrôle politique |
Algérie | 40-50 | Bureaucratie, lenteurs |
Liban | 30-40 | Crise politique, ingérence |
Libye | 10-20 | Conflit, fragmentation |
Syrie | 10-20 | Guerre civile |
Yémen | 5-10 | Effondrement institutionnel |
Contexte libanais et défis de la justice pénale
Au Liban, l’efficacité de la justice pénale est entravée par des facteurs structurels et conjoncturels. L’explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020, qui a tué 218 personnes et causé 7 000 blessés, reste un symbole de l’deadlock judiciaire. L’enquête, confiée au juge Tarek Bitar, est bloquée depuis 2021 par des pressions politiques et des plaintes contre le magistrat, illustrant l’ingérence des élites. En 2024, le nouveau gouvernement, investi le 26 février 2025 avec 95 voix sur 128, a promis d’accélérer cette investigation, mais aucun progrès notable n’est signalé. La crise bancaire, avec 94,75 milliards de {dollars} de dépôts privés gelés fin 2023, expose aussi l’incapacité à poursuivre les crimes financiers, malgré les engagements pris dans le cadre du plan FATF (liste grise depuis octobre 2024).
La corruption endémique, l’insuffisance des ressources (juges sous-payés, prisons surpeuplées) et l’instabilité sécuritaire liée au conflit Hezbollah-Israël (3,4 milliards de {dollars} de dommages en 2024) aggravent ces défis. Les forces de police, sous-financées, peinent à enquêter efficacement, tandis que les délais judiciaires s’allongent dans un système où l’indépendance est compromise par les factions politiques.
Comparaison régionale et spécificités arabes
Dans la région arabe, les pays stables comme les EAU bénéficient de systèmes judiciaires modernes, avec des tribunaux spécialisés et une police bien équipée, contrastant avec le Liban, où les establishments sont fragilisées par des décennies de crises. La Jordanie maintient une certaine impartialité, malgré des limites dans les affaires politiquement sensibles. En Égypte, le contrôle étatique sur la justice pénalise son efficacité, tandis qu’en Algérie, la bureaucratie ralentit les procédures. Les pays en conflit (Syrie, Yémen, Libye) n’ont pratiquement plus de justice fonctionnelle, laissant le Liban dans une place intermédiaire : opérationnel mais inefficace.
Données sur les establishments citées
- World Justice Undertaking (WJP) : Fondé en 2006, le WJP, basé à Washington, évalue l’État de droit dans 142 pays by way of des enquêtes auprès de 150 000 ménages et 4 000 specialists en 2024.
- Banque du Liban (BdL) : Fondée en 1963, la BdL supervise le système bancaire. En 2024, ses réserves ont atteint 10,7 milliards de {dollars} (début d’année), gérant 94,75 milliards de {dollars} de dépôts privés fin 2023.
– Commercial –