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Le Liban est confronté à une crise politique et institutionnelle sans précédent. Entre négociations internationales tendues, divisions internes et absence de consensus sur les réformes, les establishments libanaises risquent l’effondrement, avertit Al Liwa’ (13 mars 2025). La persistance de tensions entre les forces politiques principales, combinée à une économie en chute libre, exacerbe l’instabilité nationale.
Selon Advert Diyar (13 mars 2025), l’un des principaux risks qui guette le Liban est le vide politique qui s’installe progressivement. L’incapacité du gouvernement à faire adopter les réformes structurelles essentielles accentue le risque de blocage institutionnel prolongé, rendant toute prise de décision difficile.
Le Président Joseph Aoun tente d’adopter une approche modérée, prônant le dialogue entre toutes les factions politiques pour éviter une désintégration du système étatique. Pourtant, malgré plusieurs appels à des discussions nationales, aucun consensus réel n’a été atteint, alimentant davantage les tensions internes.
Les conséquences des conflits internes sur la gouvernance
L’instabilité politique actuelle a des répercussions directes sur la gouvernance du pays. Nawaf Salam, le Premier ministre, est de plus en plus isolé, incapable d’obtenir un soutien suffisant au Parlement pour faire avancer les réformes essentielles.
Parmi les factors de blocage majeurs figurent :
- Les réformes économiques et bancaires, bloquées par des forces politiques influentes qui craignent une remise en trigger de leurs intérêts financiers.
- La lutte contre la corruption, qui se heurte à l’opposition de figures puissantes qui refusent d’être mises en trigger.
- Le déficit public, qui proceed de croître, faute de réformes structurelles, mettant en péril la stabilité financière du pays.
Selon Al Sharq Al Awsat (13 mars 2025), ces blocages ne font qu’accélérer le déclin des establishments libanaises, menaçant l’efficacité du gouvernement et rendant toute décision politique quasi unimaginable.
Le spectre du chaos politique
L’un des scénarios les plus redoutés par les consultants est l’effondrement complete du système institutionnel, qui pourrait ouvrir la voie à une période prolongée d’instabilité politique. Advert Diyar (13 mars 2025) avertit que si aucune resolution de compromis n’est trouvée, le Liban pourrait entrer dans une nouvelle part de tensions et de désorganisation politique.
Les négociations avec Israël, qui divisent profondément la classe politique libanaise, ne font qu’ajouter une pression supplémentaire sur les establishments nationales. Le Hezbollah, notamment, rejette toute idée de normalisation et bloque activement toute initiative qui pourrait être perçue comme un rapprochement diplomatique avec Tel-Aviv.
Dans ce contexte, l’absence d’unité nationale empêche le pays de mettre en œuvre des réformes structurelles pourtant cruciales pour éviter une implosion.
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