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Le World Financial Discussion board (WEF) a classé le Liban à la 85e place sur 120 pays et à la 8e place sur 13 pays arabesdans son Power Transition Index 2024. Ce classement marque une amélioration significative par rapport à 2023, où le pays occupait la 110e place mondiale, la 12e place arabe et la 24e parmi les pays à revenu intermédiaire inférieur (LMICs). Avec un rating de 52 factors en 2024, le Liban a progressé de 25 locations au classement mondial, de 11 positions parmi les LMICs, et de 4 rangs dans le monde arabe en un an.
L’index du WEF mesure la efficiency énergétique et la préparation des économies à une transition énergétique sturdy. Il repose sur 46 indicateurs répartis en deux sous-indices pondérés équitablement :
- System Efficiency Sub-Index : évalue la durabilité et l’efficacité des systèmes énergétiques existants
- Transition Readiness Sub-Index : analyse la capacité des pays à évoluer vers un système plus sécurisé, abordable et inclusif
Le Liban a obtenu un rating de 56,9 dans la efficiency du système énergétique, le plaçant 103e mondial, et de 44,6en préparation à la transition, lui attribuant la 59e place mondiale.
Une transition accélérée malgré les défis économiques
Le WEF souligne que le Liban a enregistré l’une des améliorations les plus rapides en matière de transition énergétique ces cinq dernières années, à l’instar de l’Estonie et de l’Éthiopie. Cette development est en grande partie due à l’essor des énergies renouvelables hors réseau et à la réduction des subventions aux énergies fossiles, favorisant une adoption accrue du solaire distribué.
Sur le plan world, le Liban surpasse l’Angola, l’Éthiopie et la Bosnie-Herzégovine en matière de transition énergétique, mais reste derrière l’Argentine, le Gabon et l’Afrique du Sud parmi les pays affichant un PIB supérieur à 10 milliards de {dollars}.
Dans le monde arabe, le pays devance l’Algérie, le Bahreïn, le Koweït et le Yémen, mais est distancé par l’Égypte, la Jordanie et le Maroc. Le classement régional est dominé par le Qatar (50e mondial), les Émirats arabes unis (52e) et l’Arabie saoudite (58e).
Un cadre réglementaire encore fragile
Malgré cette dynamique optimistic, plusieurs défis freinent encore la transition énergétique libanaise :
- un cadre réglementaire faible qui limite les investissements étrangers dans les énergies renouvelables
- une infrastructure électrique vétuste qui complique l’intégration des nouvelles sources d’énergie
- une instabilité politique et économique persistante, réduisant la capacité du pays à attirer des capitaux pour financer la modernisation de son réseau énergétique
Le rapport insiste sur la nécessité d’adopter des politiques incitatives, notamment en facilitant l’accès aux financements et en stabilisant le cadre réglementaire pour améliorer la transition vers un système énergétique sturdy et résilient.
Données clés sur le Liban et la transition énergétique
- Classement mondial 2024 : 85e / 120
- Classement parmi les LMICs : 13e / 29
- Classement arabe : 8e / 13
- Rating world : 52 factors (vs. 46,7 en 2023)
- Pays arabes mieux classés : Qatar (50e), Émirats arabes unis (52e), Arabie saoudite (58e)
- Pays arabes derrière le Liban : Bahreïn, Koweït, Yémen, Algérie, Tunisie
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