Dans un entretien avec la radio Sputnik, le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Walid Fayad, a exprimé ses inquiétudes face aux défis multiples que traverse le Liban. Soulignant l’significance de la diplomatie, il a néanmoins insisté sur le fait que les décisions « se jouent sur le terrain », en l’absence d’une intervention ferme de la communauté internationale pour rétablir l’équilibre.
Tensions avec Israël et pertes dans le secteur de l’énergie
Fayad a mis en garde contre la nature « expansionniste » du projet israélien, affirmant qu’Israël cherche à « étendre ses territoires occupés, même si cela se fait au prix de la destruction et du déplacement de populations ». Il a aussi relevé que l’aide internationale reste limitée en comparaison des pertes : malgré une promesse d’Emmanuel Macron de 100 thousands and thousands de {dollars} pour le Liban, Fayad estime que cette aide ne compensera pas les pertes, chiffrées à 480 thousands and thousands de {dollars} dans le secteur énergétique, causées par les frappes israéliennes.
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La query de l’unité nationale et les risques de guerre civile
Fayad a insisté sur l’significance de l’unité libanaise pour éviter de nouveaux conflits internes. Il a rappelé que l’invasion israélienne des années 70 avait mené à une guerre civile au Liban, et que le pays ne peut se permettre de revivre le scénario de 1982. Selon lui, la division politique autour de questions comme le désarmement du Hezbollah fragilise le Liban face aux menaces extérieures. Fayad a condamné ces appels à désarmer le Hezbollah, estimant qu’ils divisent la société libanaise et affaiblissent le pays.
Impression de la crise sur le secteur de l’énergie et mesures d’urgence
Le ministre a détaillé les conséquences du conflit sur le secteur de l’énergie et les efforts de son ministère pour faire face aux défis. Avec une alimentation en électricité principalement assurée par 125 000 tonnes de fioul importé d’Irak chaque mois, le Liban produit entre 450 et 500 MW d’électricité. Cependant, le déplacement massif de populations et les perturbations militaires ont affecté la demande d’électricité et réduit les recettes nécessaires pour financer le fioul.
Fayad a également signalé que les dommages causés aux infrastructures électriques ont été soumis à la Fee des catastrophes, dans l’espoir de mobiliser des fonds lors d’un prochain Conférence à Paris. Pour les besoins immédiats, le ministère s’efforce de fournir de l’eau et de l’électricité aux déplacés et de reconstruire les infrastructures détruites.
Coopération régionale et stratégies pour assurer la continuité de l’approvisionnement
Alors que le Liban approche de la fin d’un contrat pour la fourniture de fioul lourd, Fayad a mentionné les efforts en cours pour prolonger cet accord et augmenter les volumes d’importation, tout en cherchant à renforcer la coopération avec l’Irak. Plus de dix entreprises privées se chargent actuellement de sécuriser les importations par voie maritime, malgré les risques de blocus maritime et aérien que pourrait imposer Israël.
Fayad a conclu en exprimant un sure optimisme quant à l’augmentation du soutien irakien, affirmant que cette collaboration est cruciale dans un contexte économique difficile. Il a également souligné l’significance de maintenir des prix stables pour éviter un recours massif au marché noir, malgré les fluctuations du marché mondial des carburants.