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Depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011, les sanctions internationales ont été un levier essentiel pour tenter de faire pression sur le régime de Bachar al-Assad. Avec la chute de ce dernier et la mise en place d’un gouvernement de transition, ces sanctions restent un sujet central du débat worldwide. Alors que certains plaident pour leur maintien, d’autres appellent à leur levée progressive afin de faciliter la reconstruction du pays.
Un cadre de sanctions complexe
Les sanctions internationales imposées à la Syrie sont parmi les plus strictes au monde. Selon Al Sharq Al-Awsat(édition du 11 décembre 2024), elles ciblent principalement des secteurs stratégiques comme l’énergie, les funds et les infrastructures. Ces mesures incluent le gel des avoirs, des interdictions d’exportation de applied sciences sensibles, ainsi que des restrictions sur les transactions financières internationales.
Les États-Unis appliquent ces sanctions dans le cadre du « Caesar Act », adopté en 2019, qui vise à dissuader tout investissement dans les zones sous contrôle du régime syrien ou de ses alliés. L’Union européenne, de son côté, a renouvelé en 2024 ses mesures restrictives, conditionnant leur levée à des progrès tangibles en matière de droits de l’homme et de gouvernance en Syrie.
L’influence sur l’économie syrienne
Les sanctions ont contribué à l’effondrement de l’économie syrienne, déjà affaiblie par la guerre. Selon Al Nahar, le PIB syrien a chuté de plus de 70 % entre 2011 et 2024, et le pays connaît des pénuries chroniques de biens essentiels, notamment de carburant et de médicaments.
Les entreprises locales, privées d’accès aux marchés internationaux, peinent à relancer leurs activités. Par ailleurs, les restrictions sur les transactions financières compliquent l’arrivée des financements internationaux nécessaires à la reconstruction. Al Joumhouriyat rapporte que les sanctions ont également dissuadé de nombreux investisseurs étrangers, craignant des représailles juridiques ou des pertes financières.
Un débat sur leur efficacité
Si les sanctions ont affaibli l’ancien régime, leur efficacité pour favoriser une transition politique reste contestée. Al Akhbar souligne que ces mesures ont souvent renforcé les acteurs les plus radicaux en Syrie, tout en pénalisant davantage la inhabitants civile. Les Nations unies estiment que plus de 90 % des Syriens vivent aujourd’hui en dessous du seuil de pauvreté, une state of affairs exacerbée par les sanctions.
Cependant, les défenseurs de ces mesures insistent sur leur rôle comme outil de pression pour encourager des réformes politiques. Antony Blinken, secrétaire d’État américain, a déclaré : « Les sanctions resteront en place tant que nous n’observerons pas de progrès réels vers une gouvernance transparente et inclusive en Syrie. »
Vers une levée progressive ?
Avec la mise en place du gouvernement de transition dirigé par Mohamed Al-Bachir, des discussions sur une levée partielle des sanctions ont émergé. Selon Al Bina’, plusieurs pays européens, notamment la France et l’Allemagne, plaident pour un allègement progressif, à situation que des garanties soient offertes concernant l’utilisation des fonds pour la reconstruction.
Cependant, les États-Unis restent plus prudents, craignant que la levée des sanctions ne profite à des factions encore alignées avec l’Iran ou d’autres acteurs hostiles. Cette place complique les négociations internationales, où des compromis restent difficiles à trouver.
Le rôle de la Russie et de la Chine
La Russie et la Chine, alliées de longue date du régime syrien, appellent à une levée immédiate et inconditionnelle des sanctions. Selon Al Sharq Al-Awsat, Moscou considère ces mesures comme une violation du droit worldwide et un impediment majeur à la stabilisation de la Syrie.
Pékin, de son côté, a proposé de financer des projets de reconstruction en contournant les sanctions occidentales, notamment par le biais de partenariats bilatéraux. Ces initiatives, bien que limitées pour l’prompt, témoignent d’une volonté accrue de la Chine d’accroître son affect au Moyen-Orient.
Les sanctions humanitaires : un dilemme ethical
L’un des features les plus controversés des sanctions réside dans leur influence humanitaire. Bien que des exemptions soient prévues pour les biens essentiels, comme les médicaments et les aliments, Al Nahar rapporte que leur software reste souvent entravée par des contraintes bureaucratiques et des hésitations des fournisseurs internationaux.
Des organisations humanitaires, telles qu’Amnesty Worldwide, appellent à un assouplissement des sanctions pour permettre une distribution plus efficace de l’aide humanitaire. Selon Al Joumhouriyat, ces appels restent largement ignorés par les grandes puissances, qui privilégient une approche stricte pour maintenir la pression sur le gouvernement syrien.
Un équilibre difficile à trouver
Le débat sur les sanctions internationales contre la Syrie reflète les tensions entre objectifs politiques et impératifs humanitaires. Si ces mesures sont jugées nécessaires pour garantir des réformes, leur influence sur les populations civiles et la reconstruction du pays ne peut être ignoré.
À mesure que la transition politique progresse, les puissances mondiales devront trouver un équilibre entre maintenir la pression sur les acteurs syriens et faciliter la reprise économique du pays. La levée partielle des sanctions pourrait représenter un compromis viable, à situation que des mécanismes de transparence soient mis en place pour éviter les détournements de fonds.
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