– Commercial –
Le tramway de Beyrouth, inauguré en 1905, représente une époque révolue de la capitale libanaise, un symbole d’une ville en pleine transformation. Utilisé pendant plusieurs décennies, il incarne un élément central du passé de Beyrouth, dont les souvenirs persistent malgré sa disparition dans les années 1960.
Les débuts du tramway : un transport révolutionnaire
Le tramway de Beyrouth a été mis en place sous le mandat ottoman, dans une période où la ville vivait une véritable enlargement. À l’époque, Beyrouth était encore relativement modeste comparée à la ville qu’elle allait devenir, mais son ouverture aux influences européennes, notamment françaises, a permis l’set up de ce moyen de transport moderne. Le réseau a été construit par la compagnie Beirut Electrical Railway and Gentle Firm, une société franco-libanaise.
Les premiers tramways étaient électriques, une technologie novatrice pour l’époque, et reliaient des quartiers tels que Achrafieh, Hamra, et le centre-ville. Les lignes étaient principalement situées dans les zones urbaines centrales, facilitant ainsi les déplacements pour une inhabitants grandissante. L’introduction du tramway représentait un véritable bond en avant pour Beyrouth, qui jusqu’alors avait une inhabitants majoritairement dépendante de l’car à chevaux et des déplacements à pied.
Le tramway dans la vie quotidienne
Le tramway n’était pas simplement un moyen de transport ; il faisait partie intégrante de la vie quotidienne de Beyrouth. Il symbolisait le rythme de la ville, et ce, jusque dans les années 1950 et 1960. Selon plusieurs témoignages d’anciens passagers, le tramway était l’un des moyens les plus populaires pour se rendre au travail, faire des programs, ou tout simplement se déplacer d’un quartier à l’autre.
Les quartiers comme Achrafieh ou Clemenceau bénéficiaient particulièrement de ce réseau. Le tramway permettait à ses passagers de se déplacer avec une relative rapidité, tout en offrant une vue imprenable sur le paysage urbain. Il n’était pas uncommon de voir des passagers échanger quelques mots avec le conducteur ou discuter entre voisins. La convivialité était une caractéristique du trajet en tramway, et certains anciens passagers se souviennent de ces moments de vie partagés.
Il existait plusieurs lignes, notamment la ligne reliant le centre-ville à Achrafieh, qui faisait partie des plus fréquentées. Les passagers pouvaient monter et descendre du tramway tout au lengthy de son trajet, ce qui en faisait un moyen de transport versatile pour ceux qui habitaient ou travaillaient près des différents arrêts.
Le déclin du tramway
Le tramway de Beyrouth a commencé à perdre de son attrait à la fin des années 1950. Le développement rapide des infrastructures routières, l’augmentation du nombre de voitures particulières et l’apparition des autobus ont progressivement rendu le tramway obsolète. À partir de 1960, la compagnie qui gérait le réseau commença à réduire progressivement le nombre de lignes. En 1965, le réseau fut définitivement fermé, mettant fin à une époque où le tramway jouait un rôle central dans les déplacements urbains.
L’abandon du tramway a été un choix pragmatique face à la croissance démographique et à la modernisation de Beyrouth. Les autorités avaient décidé que l’investissement nécessaire pour maintenir et étendre le réseau de tramway ne correspondait plus aux besoins de la ville, qui évoluait rapidement.
Témoignages d’anciens passagers
Les souvenirs du tramway sont vivants dans la mémoire de ceux qui l’ont utilisé. Plusieurs anciens passagers, aujourd’hui âgés, se souviennent encore des trajets et de l’atmosphère particulière qui régnait à bord. Selon un témoignage recueilli en 2010 auprès de l’Université américaine de Beyrouth, un ancien habitant de Hamra racontait : « Le tramway était un endroit où les gens se rencontraient tous les jours. C’était plus qu’un easy transport ; c’était un lieu d’échanges, de rencontres, et parfois de discussions politiques. »
Pour beaucoup, le tramway était aussi un moyen d’aller à la mer ou de se rendre dans des lieux emblématiques de Beyrouth. Les lignes traversaient des quartiers comme Ras Beirut et Hamra, zones très fréquentées par les étudiants, les intellectuels et les commerçants. Cette circulation constante a renforcé l’picture d’une ville vivante et en pleine effervescence.
L’héritage du tramway
Aujourd’hui, il ne reste presque plus de traces visibles du tramway dans les rues de Beyrouth. Le réseau a été complètement démantelé, et les rails ont été recouverts par les nouvelles infrastructures urbaines. Cependant, de nombreux Beyrouthins se souviennent encore de ce moyen de transport avec émotion.
Des vestiges du tramway, comme quelques rails et des stations abandonnées, existent encore dans certains quartiers de Beyrouth, mais ils sont rarement visibles pour ceux qui ne connaissent pas bien la ville. Néanmoins, des discussions et des histoires partagées par les anciens habitants continuent de maintenir vivace la mémoire de ce tramway qui a marqué le paysage urbain de Beyrouth pendant plusieurs décennies.
Certains projets envisagent aujourd’hui de restaurer des lignes de tramway à Beyrouth, dans un cadre plus moderne et plus adapté aux exigences écologiques et urbaines actuelles. Le tramway, bien que disparu, n’a pas été oublié. Il représente un memento précieux d’une époque où Beyrouth, bien que déjà en pleine modernisation, préservait encore une half de son charme d’antan.
Le tramway de Beyrouth, malgré sa disparition dans les années 1960, demeure une partie essentielle de l’histoire de la capitale libanaise. Il incarne une époque de transformation et d’ouverture de la ville, où la modernité européenne se mêlait aux traditions locales. Ses souvenirs perdurent dans la mémoire des anciens passagers et dans les rares vestiges qui subsistent aujourd’hui. Bien qu’il ne soit plus présent dans les rues de Beyrouth, le tramway proceed de circuler dans les récits de ceux qui ont eu la probability de voyager à bord.
– Commercial –