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La prolifération des pretend information et de la désinformation est devenue un enjeu majeur au Liban, où l’instabilité politique et la crise économique favorisent la diffusion large d’informations non vérifiées. Avec l’essor des réseaux sociaux et des plateformes numériques, les rumeurs, les montages vidéo truqués et les campagnes de désinformation organisées ont pris une ampleur sans précédent, influençant le débat public et les perceptions politiques.
Le phénomène des pretend information s’est intensifié durant les périodes électorales et lors des grandes crises économiques, où certains acteurs utilisent la désinformation pour influencer l’opinion publique et déstabiliser leurs adversaires.
Un terrain fertile pour la désinformation
Le Liban, avec son système politique fractionné et ses médias politisés, constitue un terrain idéal pour la propagation des pretend information. Contrairement à d’autres pays où les establishments officielles sont perçues comme des sources fiables, la méfiance envers les médias traditionnels et les establishments publiques pousse de nombreux citoyens à chercher l’data sur les réseaux sociaux, où la vérification des faits est souvent absente.
L’absence d’une réglementation stricte sur la diffusion des informations en ligne a facilité l’émergence de réseaux de désinformation organisés, parfois manipulés par des partis politiques ou des groupes d’intérêts. Ces acteurs exploitent des événements sensibles, des rumeurs et des crises nationales pour influencer les citoyens, créant ainsi un climat de confusion et de pressure.
Les principaux acteurs et mécanismes de diffusion des pretend information au Liban
La propagation des pretend information au Liban repose sur une combinaison d’acteurs politiques, de groupes d’affect et de plateformes numériques, qui exploitent les réseaux sociaux et les médias partisans pour manipuler l’opinion publique. Contrairement aux médias traditionnels, qui opèrent sous une certaine régulation éditoriale, ces acteurs utilisent des methods sophistiquées de désinformation, visant à orienter le débat public en fonction de leurs intérêts.
Les principaux diffuseurs de pretend information au Liban se répartissent en plusieurs catégories. D’abord, les partis politiques, qui utilisent des réseaux de pages Fb, de comptes Twitter anonymes et de groupes WhatsApp pour influencer leurs partisans et discréditer leurs opposants. Selon Al 3arabi Al Jadid (9 février 2025), plusieurs campagnes de désinformation ont été orchestrées par des factions politiques avant les élections législatives, en diffusant des rumeurs sur leurs adversaires ou en exagérant des faits pour créer des divisions internes.
Ensuite, certains médias affiliés à des groupes d’intérêt économiques ou religieux jouent un rôle clé dans la désinformation. Contrairement aux organes de presse indépendants, ces médias, souvent financés par des entreprises proches du pouvoir ou par des États étrangers, publient des articles biaisés ou falsifiés pour orienter l’opinion. En période de crise, ces médias alimentent des théories du complot ou des récits exagérés, exacerbant les tensions communautaires et la méfiance entre les différentes factions du pays.
Enfin, les influenceurs et certaines figures publiques amplifient ces fausses informations en les partageant sans vérification. Certains influenceurs politiques, suivis par des milliers voire des hundreds of thousands d’abonnés, reprennent des affirmations non vérifiées ou manipulées, contribuant à la polarisation de l’opinion publique. Cette stratégie est particulièrement seen sur TikTok et Instagram, où des vidéos virales contenant des fausses informations atteignent rapidement des audiences massives, influençant les perceptions politiques et sociales des jeunes générations.
Le rôle des bots et des fermes à trolls est également un facteur majeur. Plusieurs enquêtes ont révélé l’existence de réseaux automatisés diffusant massivement des pretend information en utilisant des milliers de fake comptes, créant une impression artificielle de soutien ou d’opposition à une idée politique. Ces tactiques, déjà observées dans d’autres pays, sont désormais largement utilisées au Liban pour manipuler l’engagement en ligne et influencer les tendances médiatiques.
Les conséquences des pretend information sur la société libanaise
La prolifération des pretend information au Liban a des répercussions profondes sur la société, touchant le climat politique, la cohésion sociale et la notion de la réalité par les citoyens. Dans un pays déjà fragilisé par les crises économiques, politiques et sécuritaires, la diffusion incontrôlée d’informations fausses ou manipulées aggrave les divisions internes et alimente la méfiance envers les establishments.
L’une des conséquences les plus graves est l’aggravation des tensions communautaires. Avec un paysage politique fragmenté et confessionnalisé, la désinformation est souvent utilisée pour exacerber les rivalités entre différents groupes. Selon Al Sharq Al Awsat (9 février 2025), des campagnes de pretend information ont déjà conduit à des affrontements de rue, notamment lors des périodes électorales ou des grands mouvements sociaux. Les fausses informations ciblant une communauté spécifique ou un groupe politique peuvent provoquer une montée de la haine, renforçant les divisions et rendant plus difficile tout dialogue nationwide.
Les pretend information ont également un influence direct sur l’économie et la confiance des investisseurs. Lorsque des rumeurs infondées sur l’effondrement d’une banque, une dévaluation monétaire imminente ou des sanctions internationales circulent, elles créent une panique injustifiée. Cela pousse les citoyens à retirer massivement leur argent des banques, provoquant des crises de liquidité artificielles et accentuant l’instabilité financière. Ce phénomène a été observé à plusieurs reprises depuis le début de la crise bancaire en 2019, où des campagnes de désinformation ont exacerbé les retraits massifs et la fuite des capitaux.
Un autre effet préoccupant est l’érosion de la confiance envers les médias et les establishments publiques. À mesure que les fausses informations circulent sans régulation, les citoyens deviennent de plus en plus sceptiques vis-à-vis de toute supply d’data, y compris les médias sérieux. Cette confusion pousse une partie de la inhabitants à croire à des théories du complot, rejetant les faits au revenue d’une imaginative and prescient biaisée de la réalité. Cela affaiblit la capacité des gouvernements et des consultants à gérer les crises, comme l’a illustré la pandémie de COVID-19, où des pretend information sur les vaccins ont ralenti la campagne de vaccination et renforcé la défiance envers les autorités sanitaires.
Enfin, la manipulation de l’opinion publique par les pretend information contribue à affaiblir le processus démocratique. En inondant l’espace numérique de fausses allégations, de sondages manipulés ou de campagnes de diffamation, certains acteurs politiques influencent le vote des citoyens, rendant difficile l’accès à une data fiable pour prendre des décisions éclairées.
Les options et stratégies pour lutter contre la désinformation au Liban
Face à la menace croissante des pretend information, plusieurs initiatives émergent pour contrer la désinformation et restaurer la confiance dans l’data. La lutte contre la propagation de fausses informations nécessite une réponse coordonnée entre les médias, les plateformes numériques, la société civile et les establishments publiques, bien que ces dernières soient elles-mêmes parfois impliquées dans des campagnes de manipulation.
L’une des stratégies les plus efficaces repose sur le développement de plateformes de fact-checking. Des initiatives comme Lebanese Reality-Checkers et Libnanews Reality-Checking se sont spécialisées dans la vérification des affirmations politiques, économiques et sociales circulant en ligne. En analysant et en démentant publiquement les rumeurs et les intox, ces initiatives permettent de rétablir la vérité et d’éduquer les citoyens sur les risques de manipulation. Libnanews, en particulier, a renforcé son engagement dans l’analyse des déclarations politiques et économiques, mettant en lumière les contradictions et les manipulations des discours officiels. Cependant, l’influence de ces initiatives reste limité face à la rapidité avec laquelle les pretend information se propagent sur les réseaux sociaux.
Une autre piste de answer concerne la responsabilité des plateformes numériques. Fb, Twitter et TikTokont déjà mis en place des outils de signalement de fausses informations, mais ces mécanismes restent peu appliqués au Liban en raison du manque de modérateurs spécialisés en langue arabe et de l’absence de pression gouvernementale sur ces plateformes. Certains consultants plaident pour un meilleur contrôle des algorithmes, qui favorisent les contenus sensationnalistes et polarisants, amplifiant ainsi la portée des pretend information.
L’éducation aux médias joue également un rôle clé dans cette lutte. Plusieurs ONG et universités libanaises organisent des ateliers de sensibilisation pour apprendre aux citoyens à repérer la désinformation et à croiser leurs sources avant de partager une data. Ces initiatives sont essentielles dans un pays où l’data circule souvent par le biais de groupes WhatsApp familiaux ou communautaires, sans vérification préalable.
Enfin, il est impératif d’encadrer légalement la désinformation, tout en évitant les dérives liées à la censure politique. Certains consultants proposent la mise en place d’une autorité indépendante de régulation des médias numériques, succesful de sanctionner les médias diffusant sciemment de fausses informations sans pour autant restreindre la liberté d’expression. Toutefois, cette answer reste complexe à mettre en place dans un pays où les establishments sont fortement influencées par des intérêts partisans.
Malgré ces efforts, la lutte contre les pretend information reste un défi majeur, notamment en raison de la fragmentation du paysage médiatique libanais et du manque de confiance envers les sources officielles. Pour espérer freiner ce phénomène, il sera essential de développer une tradition de vérification de l’data, en responsabilisant à la fois les citoyens, les journalistes et les acteurs du numérique.
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