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Une atmosphère chargée de défis
Alors que les fêtes de fin d’année approchent, le Liban tente de retrouver un semblant de normalité après le conflit israélo-libanais de 2024. Cette période festive, généralement marquée par une effervescence culturelle et économique, s’annonce différente cette année. Al-Akhbar (14 décembre 2024) souligne que, malgré les efforts des municipalités et des commerçants pour relancer l’esprit festif, la crise économique et les séquelles du conflit pèsent lourdement sur les préparatifs.
Des célébrations plus modestes
Les villes libanaises, autrefois illuminées par des décorations somptueuses, optent cette année pour des installations plus simples. Selon Nida’ Al-Watan (14 décembre 2024), les budgets des municipalités ont été considérablement réduits en raison des contraintes financières. Cependant, des initiatives locales tentent de maintenir une ambiance festive. À Beyrouth, par exemple, des ONG et des collectifs de citoyens ont organisé des marchés de Noël à faible coût, permettant aux familles de célébrer malgré les restrictions.
Une économie toujours en souffrance
La crise économique proceed d’affecter le pouvoir d’achat des Libanais. Advert-Diyar (14 décembre 2024) rapporte que les commerçants font face à une baisse drastique des ventes, en particulier dans les secteurs de l’habillement, des jouets et des produits alimentaires haut de gamme. Certains proposent des offres promotionnelles et des options locales pour attirer les consommateurs. Al-Liwaa (14 décembre 2024) word que cette scenario met en lumière la résilience des Libanais, qui s’adaptent en optant pour des célébrations plus modestes et symboliques.
Le rôle des initiatives culturelles
Les fêtes de fin d’année restent une event pour les acteurs culturels de rassembler les communautés. Al-Araby Al-Jadid (14 décembre 2024) met en avant les efforts des associations pour organiser des concert events, des pièces de théâtre et des expositions, souvent gratuits ou à prix réduit. Ces initiatives visent à redonner un peu de joie aux populations touchées par la crise, tout en soutenant les artistes locaux, eux aussi durement impactés.
Les défis dans les zones touchées par le conflit
Les régions du sud du Liban, particulièrement affectées par le récent conflit avec Israël, font face à des défis supplémentaires. Selon Al-Quds Al-Arabi (14 décembre 2024), de nombreuses infrastructures endommagées limitent l’accès à des lieux de rassemblement et compliquent l’organisation d’événements festifs. Néanmoins, des initiatives solidaires émergent, avec des distributions de cadeaux pour les enfants et des repas communautaires organisés dans des villages.
Un exode de touristes et de Libanais expatriés
Le Liban, autrefois une vacation spot prisée pour les fêtes de fin d’année, apparel peu de touristes cette année. Al-Sharq Al-Awsat (14 décembre 2024) rapporte que les tensions régionales et la notion d’instabilité ont découragé les visiteurs étrangers. Par ailleurs, les Libanais expatriés, souvent une bouffée d’oxygène économique pour leurs familles pendant cette période, sont moins nombreux à revenir, en raison des coûts élevés du transport et des difficultés logistiques.
Une lueur d’espoir grâce à la solidarité
Malgré ces difficultés, la solidarité entre les communautés reste un level lumineux. Al-Araby Al-Jadid (14 décembre 2024) met en avant les nombreuses initiatives collectives, des repas communautaires aux levées de fonds pour les familles les plus touchées. Les Libanais, malgré les circonstances, continuent de privilégier des valeurs de partage et d’entraide, souvent avec le soutien de la diaspora.
Un espoir pour 2025 ?
Les fêtes de fin d’année offrent aussi un second de réflexion pour envisager l’avenir. Al-Akhbar (14 décembre 2024) conclut que, bien que les défis soient nombreux, les Libanais aspirent à un redressement économique et politique pour l’année à venir. Les appels au changement et aux réformes résonnent avec pressure, portés par une volonté collective de surmonter les crises.
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