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Face à la paralysie des establishments libanaises, la société civile et des acteurs locaux prennent en major des responsabilités autrefois dévolues à l’État. Ces initiatives, souvent organisées autour de l’entraide et de l’autogestion, offrent des options concrètes à des problèmes urgents comme l’accès à l’électricité, à l’eau potable, ou encore à l’éducation. Mais ces efforts peuvent-ils compenser l’effondrement étatique à lengthy terme ?
L’effondrement de l’État libanais
Depuis 2019, le Liban traverse une crise systémique marquée par :
- L’effondrement des providers publics : Les coupures d’électricité durent en moyenne plus de 20 heures par jour. L’approvisionnement en eau potable est limité, et les infrastructures scolaires et hospitalières sont en ruines.
- La corruption généralisée : Les fonds publics destinés à ces providers sont souvent détournés, aggravant le désespoir des citoyens.
- L’absence de gouvernance : La vacance présidentielle prolongée et l’inertie parlementaire freinent toute tentative de réformes.
Des initiatives locales en réponse
Dans ce contexte, des initiatives locales émergent pour combler les lacunes laissées par l’État :
1. Les réseaux d’énergie décentralisée
Des communautés organisent des réseaux d’énergie alternatifs grâce à des panneaux solaires ou des micro-réseaux alimentés par des générateurs privés. Par exemple, dans des villages du sud du Liban, des associations locales financent et gèrent des installations solaires pour fournir de l’électricité à des écoles ou des cliniques.
2. Les banques alimentaires et coopératives
Des organisations comme Mariam’s Kitchen distribuent des repas gratuits à des milliers de familles. Par ailleurs, des coopératives agricoles locales permettent aux agriculteurs de vendre directement leurs produits, contournant ainsi les intermédiaires et les circuits corrompus.
3. Les réseaux éducatifs communautaires
Face à la détérioration des écoles publiques, des initiatives communautaires offrent des cours gratuits ou à faible coût. Des enseignants bénévoles, souvent issus de la diaspora, se mobilisent pour maintenir un niveau d’éducation minimal dans les zones rurales.
4. L’accès à l’eau potable
Dans les régions rurales où les infrastructures sont défaillantes, des ONG comme Beit el Baraka ont installé des systèmes de filtration et de distribution d’eau pour des villages entiers.
Les limites de l’autogestion
Si ces initiatives offrent un répit aux communautés locales, elles ne peuvent compenser durablement l’effondrement de l’État. Plusieurs défis se posent :
- Le manque de financement : Les ressources disponibles restent limitées et dépendent souvent d’aides internationales ou de dons de la diaspora.
- Les inégalités d’accès : Ces initiatives ne couvrent pas l’ensemble du territoire, laissant certaines régions marginalisées sans options.
- La dépendance à l’worldwide : Beaucoup d’ONG locales dépendent des financements extérieurs, ce qui limite leur autonomie.
Un modèle exportable ou une answer temporaire ?
Les modèles d’autogestion libanais peuvent inspirer d’autres pays en crise, mais ils soulignent aussi l’incapacité de l’État à remplir ses fonctions essentielles. Si ces initiatives offrent une réponse immédiate, elles ne peuvent se substituer à un État fonctionnel.
Pour aller plus loin, des actions concertées entre la société civile et les establishments internationales pourraient transformer ces efforts locaux en modèles viables de gouvernance participative.
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