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Le Liban traverse une crise économique qui affecte profondément ses establishments, notamment ses forces de sécurité. Le manque de financement pour les salaires, l’équipement et les opérations met en péril le maintien de l’ordre et exacerbe les tensions au sein de ces establishments. Cette state of affairs, qui reflète les dysfonctionnements structurels de l’État, pose de graves questions sur la stabilité et la sécurité du pays.
Un effondrement des salaires et des circumstances de travail
Depuis le début de la crise économique en 2019, la dévaluation huge de la livre libanaise a réduit les salaires des forces de sécurité à des niveaux dérisoires. Par exemple, un policier ou un soldat, autrefois payé l’équivalent de 800 {dollars} par mois, gagne désormais moins de 80 {dollars} au taux de change actuel. Cette chute drastique du pouvoir d’achat a des répercussions directes sur le ethical des troupes et leur capacité à remplir leurs missions.
Les circumstances de travail se sont également détériorées. Les équipements de base, comme les uniformes, les véhicules et les munitions, manquent cruellement. De nombreuses casernes et postes de police fonctionnent avec des ressources limitées, rendant les opérations quotidiennes difficiles, voire impossibles.
Une montée des tensions internes
Le manque de financement alimente des tensions croissantes au sein des forces de sécurité. Les démissions massives, notamment dans l’armée et la police, reflètent un mécontentement généralisé. Selon des rapports récents, des centaines de soldats et d’officiers ont quitté leur poste en raison des circumstances insoutenables.
De plus, les hiérarchies traditionnelles sont fragilisées, les commandants étant souvent incapables de répondre aux besoins de leurs subordonnés. Cette state of affairs entraîne une perte de self-discipline et une montée des frustrations, ce qui pourrait menacer l’efficacité opérationnelle des forces.
L’impression sur le maintien de l’ordre
La faiblesse des forces de sécurité a des conséquences directes sur la stabilité intérieure. Les zones urbaines, en particulier Beyrouth et Tripoli, connaissent une recrudescence des crimes, des manifestations violentes et des affrontements communautaires. Les forces de sécurité, déjà surchargées, peinent à intervenir efficacement, laissant place à un sentiment croissant d’insécurité parmi la inhabitants.
Par ailleurs, les tensions géopolitiques et les rivalités locales exacerbent la state of affairs. Certains groupes armés, profitant de l’affaiblissement de l’État, étendent leur affect, compliquant davantage le travail des forces de sécurité.
Un financement insuffisant malgré les initiatives internationales
Malgré l’urgence, les efforts internationaux pour soutenir les forces de sécurité libanaises restent limités. Des pays comme la France, les États-Unis et le Qatar ont fourni une aide sous forme de matériel ou de financement direct, mais ces initiatives sont insuffisantes pour répondre aux besoins à lengthy terme.
Le gouvernement libanais, lui, est paralysé par des contraintes budgétaires et des rivalités politiques qui empêchent une allocation efficace des ressources. Les priorités nationales, comme la relance économique et les providers sociaux, laissent peu de place aux dépenses en matière de sécurité, alimentant un cercle vicieux de dégradation institutionnelle.
Les répercussions politiques et sociales
La fragilisation des forces de sécurité a des implications profondes pour la gouvernance et la stabilité du Liban. Sans un maintien efficace de l’ordre, les tensions sociales risquent de s’aggraver, notamment dans un contexte d’inégalités croissantes et de méfiance envers les establishments publiques.
De plus, l’affaiblissement des forces de sécurité pourrait compromettre les efforts de réforme et de reconstruction, indispensables pour stabiliser le pays. Les investisseurs et les partenaires internationaux, déjà réticents, pourraient considérer cette state of affairs comme un signe de l’échec de l’État libanais à garantir un minimal de sécurité.
Views : des options urgentes nécessaires
Pour éviter un effondrement complete des forces de sécurité, des mesures urgentes doivent être adoptées :
- Réallocation budgétaire : Prioriser les salaires et les équipements pour restaurer le ethical et les capacités opérationnelles des forces.
- Soutien worldwide accru : Encourager une coopération plus giant avec des partenaires internationaux pour un financement sturdy et des formations adaptées.
- Réformes institutionnelles : Instaurer une gestion plus transparente et efficace des ressources pour réduire la corruption et les gaspillages.
Sans ces mesures, le Liban risque de voir ses forces de sécurité s’effondrer davantage, ouvrant la voie à une instabilité accrue et à une crise sécuritaire prolongée.
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