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Le Liban proceed de lutter contre des tensions communautaires croissantes, particulièrement dans le Nord et la région de la Békaa. Ces zones, historiquement marquées par des rivalités sectaires et économiques, sont aujourd’hui au cœur d’affrontements exacerbés par la crise économique et l’affaiblissement des establishments de l’État. Alors que la state of affairs devient de plus en plus critique, des initiatives locales tentent de maintenir un fragile équilibre.
La Békaa : entre insécurité et rivalités communautaires
La Békaa, région agricole et économiquement stratégique, est depuis longtemps le théâtre de tensions entre ses diverses communautés. Selon Advert Diyar (15 décembre 2024), les affrontements entre clans sunnites et chiites dans certaines localités se sont intensifiés ces derniers mois, alimentés par des disputes foncières, des rivalités politiques et la prolifération d’activités illégales.
Les groupes armés jouent également un rôle majeur dans cette montée des tensions. Des rapports récents évoquent des accrochages violents entre milices locales, souvent affiliées à des partis politiques ou des puissances étrangères. Ces milices, profitant de l’effondrement de l’État, imposent leur loi et rendent difficile toute tentative de médiation ou de pacification.
Le Nord : Un terrain propice aux divisions
Dans le Nord, et particulièrement à Tripoli, les tensions entre communautés sunnites et alaouites refont floor. Al Quds (15 décembre 2024) rapporte que des affrontements sporadiques éclatent régulièrement dans des quartiers sensibles comme Bab al-Tabbaneh et Jabal Mohsen, où les souvenirs des conflits passés restent vifs. Ces tensions sont exacerbées par la pauvreté endémique et le chômage massif, qui touchent particulièrement les jeunes.
Des acteurs extérieurs, notamment des groupes islamistes radicaux, tentent d’exploiter ces divisions pour renforcer leur affect dans la région. Al Arabi Al Jadid (15 décembre 2024) souligne que certains de ces groupes reçoivent des financements étrangers, compliquant davantage les efforts des forces de sécurité pour restaurer l’ordre.
Le rôle des réfugiés syriens dans les tensions
La présence huge de réfugiés syriens dans ces régions, bien qu’inhérente à une crise humanitaire, exacerbe également les rivalités communautaires. Selon Al Sharq Al Awsat (15 décembre 2024), les réfugiés, concentrés principalement dans la Békaa et le Nord, sont souvent perçus comme des concurrents pour des ressources déjà limitées, ce qui alimente les tensions avec les populations locales.
Des accusations d’injustice émergent également concernant l’accès aux aides internationales, certains Libanais estimant que les réfugiés reçoivent plus d’consideration que les citoyens eux-mêmes. Cette notion accroît les tensions sociales et alimente des discours xénophobes dans certaines sphères politiques.
Un État absent face aux défis sécuritaires
L’État libanais, déjà paralysé par la crise politique, est largement absent dans ces zones. Al Quds (15 décembre 2024) met en lumière le manque de coordination entre les forces de sécurité et les autorités locales, ce qui aggrave l’insécurité. Les habitants des régions affectées, laissés à eux-mêmes, sont souvent contraints de recourir à des options communautaires pour régler les conflits, renforçant ainsi l’autonomie des milices et des clans.
Les projets de développement, qui pourraient offrir une various aux rivalités communautaires, sont également bloqués par l’absence de financement et la corruption généralisée. Advert Diyar (15 décembre 2024) rapporte que plusieurs initiatives internationales visant à améliorer les infrastructures dans le Nord et la Békaa sont au level mort en raison de désaccords politiques et de détournements de fonds.
Des initiatives locales pour apaiser les tensions
Malgré ce contexte difficile, certaines initiatives locales tentent de prévenir une escalade des conflits. Al Sharq Al Awsat (15 décembre 2024) évoque des efforts menés par des leaders religieux pour organiser des dialogues intercommunautaires, notamment dans la Békaa. Ces rencontres, bien qu’informelles, permettent parfois de désamorcer des crises avant qu’elles ne dégénèrent en affrontements violents.
Des ONG locales, souvent soutenues par des partenaires internationaux, travaillent également à renforcer la cohésion sociale en organisant des activités éducatives et culturelles qui rassemblent les jeunes des différentes communautés. Al Arabi Al Jadid (15 décembre 2024) souligne que ces efforts, bien que limités en portée, offrent une lueur d’espoir dans un paysage marqué par la défiance et la division.
Leçons pour l’avenir
La montée des tensions communautaires dans le Nord et la Békaa est symptomatique des défis structurels auxquels le Liban est confronté. Alors que l’État faillit à répondre aux besoins de ses citoyens, des options locales et internationales doivent être envisagées pour éviter une escalade irréversible. L’accent pourrait être mis sur :
- La reconstruction des infrastructures locales pour stimuler l’économie et créer des emplois.
- Une réforme des forces de sécurité pour mieux gérer les tensions et rétablir l’ordre.
- La mise en œuvre de programmes éducatifs et sociaux visant à renforcer la cohésion intercommunautaire.
Ces mesures, bien que ambitieuses, représentent une voie potentielle pour rétablir un semblant de stabilité dans ces régions fragiles.
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