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Le secrétaire à la Défense des États-Unis, Lloyd Austin, a déclaré mercredi qu’il n’existait, à ce jour, aucune preuve confirmant les affirmations israéliennes concernant l’existence d’un bunker du Hezbollah sous l’hôpital Al-Sahel, situé dans le sud de Beyrouth. Cette déclaration fait suite aux allégations israéliennes selon lesquelles des infrastructures militaires du Hezbollah seraient dissimulées sous l’établissement médical.
Interrogé par CNN au sujet de ces allégations, Austin a précisé : « Nous n’avons pas vu de preuves à ce stade, mais nous continuerons à collaborer avec nos homologues israéliens pour mieux comprendre ce qu’ils examinent. »
Appel à la réduction des frappes autour de Beyrouth
Ce commentaire intervient alors qu’Austin avait déjà exprimé, le week-end dernier, son souhait de voir Israël réduire ses frappes aériennes autour de Beyrouth. Cependant, Israël n’a pas suivi cet appel et a, au contraire, élargi ses attaques dans la région, augmentant les risques pour les civils et les infrastructures critiques.
Les frappes israéliennes à Beyrouth, en particulier dans les zones densément peuplées comme le sud de la ville, continuent de susciter des préoccupations au niveau worldwide, notamment concernant les pertes civiles et les dommages collatéraux infligés aux infrastructures civiles, comme les hôpitaux.
L’hôpital Al-Sahel, situé dans le sud de Beyrouth, est devenu le symbole des tensions croissantes entre Israël et le Hezbollah au cours des derniers jours. Ce centre médical, essentiel pour la inhabitants de cette région densément peuplée, est maintenant au cœur de la polémique en raison des allégations israéliennes affirmant que le Hezbollah aurait installé un bunker sous l’hôpital.
Les allégations israéliennes et la réaction américaine
Il y a quatre jours, Israël a affirmé que des infrastructures souterraines du Hezbollah étaient cachées sous l’hôpital Al-Sahel, insinuant que cette set up civile abritait en réalité des activités militaires. Ces accusations ont été immédiatement suivies de frappes aériennes israéliennes dans les environs de l’hôpital, malgré les avertissements de la communauté internationale concernant les risques pour les civils.
Cependant, mercredi, le secrétaire à la Défense des États-Unis, Lloyd Austin, a rejeté ces allégations en affirmant que les États-Unis « n’ont pas vu de preuves » qu’un tel bunker du Hezbollah existe sous l’hôpital Al-Sahel. Austin a précisé que les États-Unis collaboreraient avec Israël pour obtenir plus d’informations, mais que pour l’immediate, rien ne corrobore ces accusations.
Les conséquences des frappes israéliennes autour de l’hôpital
Depuis le début des frappes, l’hôpital Al-Sahel a été gravement affecté par les bombardements israéliens qui ciblent les quartiers environnants. Lundi, une frappe israélienne à proximité immédiate de l’hôpital a tué au moins 18 personnes, dont quatre enfants, et en a blessé plus de 60 autres. Le personnel de l’hôpital a rapporté des dégâts aux bâtiments et a exprimé son inquiétude quant à la sécurité des sufferers et du personnel soignant.
Les hôpitaux sont protégés par le droit humanitaire worldwide en tant qu’infrastructures civiles critiques, et les attaques à proximité de ces installations ont suscité une condamnation internationale. Le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a appelé à une enquête complète sur ces frappes, rappelant que les infrastructures médicales doivent bénéficier d’une safety spéciale en période de conflit.
La place de la communauté internationale
La communauté internationale, y compris les Nations Unies et plusieurs gouvernements européens, a exprimé sa préoccupation face aux frappes israéliennes autour des infrastructures civiles libanaises. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, en visite à Beyrouth, a insisté sur la nécessité de protéger les civils et les infrastructures critiques, notamment les hôpitaux, dans le cadre des opérations militaires. Elle a averti que toute attaque délibérée contre les troupes de la FINUL, stationnées dans la région, ou contre des infrastructures civiles violerait le droit worldwide humanitaire.
Baerbock a également souligné que « le Liban est au bord de l’effondrement » et que la poursuite des hostilités pourrait précipiter une crise humanitaire majeure, mettant en péril les establishments déjà fragiles du pays.
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