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La fragile trêve instaurée entre Israël et le Hezbollah le 27 novembre est sérieusement mise à l’épreuve. Ce mardi, des bombardements israéliens ont visé Nabatiyé, ainsi que plusieurs autres régions du sud du Liban, marquant une nouvelle escalade dans les tensions. Ces frappes interviennent après que le Hezbollah a ciblé un poste militaire israélien dans les Fermes de Shebaa, en réponse à ce qu’il qualifie de violations répétées du cessez-le-feu par Israël.
Une riposte israélienne de grande ampleur
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié l’attaque du Hezbollah sur les Fermes de Shebaa de « grave violation » de l’accord de cessez-le-feu. Dans une déclaration, il a affirmé : « Nous sommes déterminés à maintenir la trêve, mais nous répondrons avec power à toute violation, qu’elle soit mineure ou majeure. »
Dans ce contexte, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a approuvé des plans d’attaques à grande échellecontre le Hezbollah. Selon des médias israéliens, Israël aurait informé les États-Unis de son intention de mener une série de frappes sur le Liban, avec des objectifs déjà définis.
Quelques heures après ces déclarations, Israël a lancé une série de raids aériens sur des cibles situées dans le sud du Liban, notamment :
- Les hauteurs de Rayhan et les environs des villes de Jbaa et Houmin al-Fawqa.
- La région de Jabshit et Deir Zahrani, dans le district de Nabatiyé.
- La zone de Iqlim al-Tuffah, au sud du Liban.
- Une frappe entre les villes de Houmin et Deir al-Zahrani.
Ces frappes ont provoqué des dégâts matériels importants et intensifient les tensions alors que le cessez-le-feu vacille dangereusement.
Israël accusé par la France et les États-Unis de violations du cessez-le-feu
Alors qu’Israël accuse le Hezbollah de menacer la trêve, la France et les États-Unis ont critiqué les actions israéliennes, les qualifiant de violations flagrantes des termes du cessez-le-feu. Selon des responsables américains cités par Axios, « Israël a adopté une approche trop agressive », notamment par l’utilisation de drones au-dessus de Beyrouth et des frappes sporadiques au sud du Liban.
Amos Hochstein, co-président du comité de surveillance du cessez-le-feu, aurait exhorté Israël à modérer ses actions pour permettre au mécanisme de surveillance de fonctionner correctement. La France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, a également insisté sur la nécessité pour toutes les events de respecter les termes de l’accord et d’éviter une escalade.
Israël accuse, le Hezbollah prévient
Israël a multiplié les déclarations accusant le Hezbollah de mettre en péril la trêve. Des sources officielles israéliennes ont affirmé que les tirs de roquettes du Hezbollah sur les Fermes de Shebaa constituaient une provocation dangereuse, bien qu’aucune victime n’ait été signalée.
En réponse, le Hezbollah a confirmé avoir ciblé un poste israélien dans les collines de Kfarshouba, justifiant cette motion comme une réponse aux violations répétées de la trêve par Israël, notamment des frappes aériennes et des tirs sur des civils. Le groupe a averti qu’il réagirait à toute nouvelle violation, qualifiant ces actions de « défensives ».
Des plans pour plusieurs jours de fight
Les déclarations émanant des responsables israéliens laissent entendre que l’escalade pourrait durer plusieurs jours. Le chef de l’armée israélienne a affirmé : « Nous avons des plans et des objectifs prêts à être mis en œuvre à tout second. » Les autorités israéliennes ont également annoncé qu’elles cibleraient des positions à la frontière libano-syrienne, accusant le Hezbollah de tenter de faire passer des armes par ce hall.
Une trêve sur le level de s’effondrer
Alors que le Hezbollah et Israël s’accusent mutuellement de violations, des sources américaines ont exprimé leur inquiétude quant à un attainable effondrement du cessez-le-feu. Selon Axios, un responsable américain a averti que « les Israéliens jouent un jeu dangereux ces derniers jours », tout en soulignant que les frappes sporadiques avaient été anticipées.
Une région déjà sous pression
Les villages du sud du Liban continuent de subir les conséquences directes de ces tensions. Israël a maintenu un couvre-feu au sud du Litani, restreignant les déplacements de la inhabitants locale entre 17h et 7h. Les familles souhaitant enterrer leurs morts ou retourner dans leurs villages restent bloquées, amplifiant la détresse humanitaire.
Réactions internationales : préoccupations croissantes
Le porte-parole de la Maison-Blanche, John Kirby, a reconnu que la trêve restait fragile mais a souligné une « réduction dramatique de la violence » par rapport aux semaines précédentes. Cependant, Washington s’inquiète d’un effondrement complete de l’accord si les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah se poursuivent.
La France a également exprimé ses préoccupations, appelant Israël et le Hezbollah à respecter les termes de la trêve. Cependant, les efforts diplomatiques peinent à freiner l’escalade.
Une trêve de 60 jours en péril
L’accord de cessez-le-feu prévoit une cessation des hostilités pendant 60 jours, avec des engagements clairs :
- Le retrait des combattants du Hezbollah au nord du Litani.
- Le repli des troupes israéliennes dans leurs positions en Israël.
- Le déploiement de l’armée libanaise et de la FINUL dans le sud.
Cependant, les violations répétées, les bombardements et les ripostes compromettent ces objectifs. Si les hostilités reprennent, les conséquences pour la région pourraient être dévastatrices.
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