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La guerre en cours au Liban exerce une pression sans précédent sur l’économie du care, selon un nouveau rapport publié aujourd’hui par la Fee économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (ESCWA) et la Fee parlementaire libanaise des femmes et des enfants. Intitulé « Restaurer le soin, reconstruire les communautés : voie de la reprise pour le Liban », ce doc appelle à un changement radical des priorités en plaçant le care au centre de la stabilité sociale et de la reprise économique.
Destruction huge et crise humanitaire
Depuis le début du conflit, les chiffres dévoilent l’ampleur des dégâts : 2 546 morts, dont 127 enfants, et 10 698 blessés au cours des derniers mois, selon le rapport. À cela s’ajoutent plus de 1,5 million de déplacés, dont 400 000 enfants. Ces déplacements massifs ont provoqué une saturation des 908 abris opérationnels sur 1 095, accentuant les risques sanitaires et exacerbant la crise du care.
Le système de santé du pays est particulièrement touché. Treize hôpitaux détruits et 100 centres de soins primaires fermés ont privé des milliers de familles d’accès aux companies essentiels. Ces fermetures, combinées à l’intensification des besoins en soins dus aux blessures de guerre et aux maladies liées aux circumstances de vie insalubres, aggravent la scenario déjà critique des infrastructures sanitaires.
Un fardeau accru pour les femmes
La guerre a également mis en lumière les failles systémiques de l’économie du care au Liban, qui repose essentiellement sur le travail non rémunéré des femmes. Selon l’ESCWA, 94 % des soins aux enfants sont assumés par des femmes, une proportion qui a considérablement augmenté en raison des fermetures d’écoles et du déplacement des familles.
Rouba Arja, experte en affaires sociales à l’ESCWA et autrice du rapport, déclare : « Les companies essentiels s’effondrent, obligeant les femmes à assumer des responsabilités accrues sans ressources adéquates. Cette scenario génère une pression mentale, émotionnelle et économique insoutenable. »
Influence sur les enfants et les communautés
Les enfants sont parmi les plus durement touchés par cette crise. Les fermetures prolongées des écoles et le manque d’accès aux companies éducatifs menacent leur développement et leur bien-être. En parallèle, l’effondrement des constructions de soins et l’absence de soutien pour les familles déplacées fragilisent les communautés entières, compromettant les views de rétablissement social et économique.
Le rapport souligne que l’absence de soutien world pourrait plonger une génération entière de soignants et de bénéficiaires dans une désespérance économique croissante, aggravant les inégalités sociales et de style déjà marquées au Liban.
Vers une approche intégrée pour la reprise
Face à cette scenario critique, l’ESCWA appelle à une approche holistique et intégrée pour reconstruire l’économie du care. Le rapport recommande plusieurs actions prioritaires :
- Reconstruction et extension des infrastructures de soins : il est essentiel de réhabiliter les hôpitaux détruits, rouvrir les centres de santé primaires et créer de nouveaux espaces de soins adaptés aux besoins des communautés déplacées.
- Intégration du care dans les stratégies nationales : inclure les besoins liés aux soins dans les politiques de reprise post-conflit pour assurer une réponse sturdy.
- Soutien ciblé aux femmes et aux aidants non rémunérés : fournir des aides financières, un accompagnement en santé mentale et des opportunités d’emploi pour alléger la cost qui pèse sur les soignants.
- Renforcement de la safety sociale : déployer des unités mobiles de soins de santé et de soutien psychologique pour répondre aux besoins urgents des personnes déplacées.
- Investissements dans l’économie du care : favoriser l’autonomisation des femmes, stimuler l’emploi dans le secteur des soins et assurer une croissance sturdy.
Des views pour les décideurs
Le rapport suggest une feuille de route basée sur des données probantes pour guider les décideurs politiques, les agences humanitaires et les partenaires du développement. Il insiste sur la nécessité de placer l’économie du care au cœur des efforts de reconstruction pour renforcer la résilience des communautés et garantir une reprise inclusive.
Pour Arja, il s’agit non seulement d’une query humanitaire urgente, mais également d’une opportunité de transformer un système historiquement négligé. « En investissant dans l’économie du care, le Liban peut non seulement répondre aux besoins immédiats de sa inhabitants, mais aussi construire une base solide pour une croissance économique et sociale sturdy. »
Un modèle pour d’autres contextes de crise
Les recommandations du rapport dépassent les frontières du Liban. En intégrant des options innovantes et inclusives, elles pourraient servir de modèle pour d’autres pays confrontés à des crises similaires, où les infrastructures de soins sont souvent les premières à s’effondrer.
La guerre au Liban met en lumière une réalité mondiale : l’économie du care est la clé de la résilience communautaire et de la prospérité sturdy. Ignorer cette priorité revient à hypothéquer l’avenir des générations présentes et futures.
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Les chiffres clés à retenir
Annexe : Chiffres clés de la crise au Liban (2024)
Contexte de la crise :
- Décès : 2 546 personnes, dont 127 enfants.
- Blessés : 10 698 individus.
- Déplacés : Plus de 1,5 million de personnes, dont 400 000 enfants.
Destruction des infrastructures de soins :
- Hôpitaux : 13 détruits.
- Centres de santé primaire : 100 fermés.
- Ambulances : 130 détruites.
Abris pour personnes déplacées :
- Nombre complete d’abris : 1 095.
- Abris saturés : 908 en surcapacité.
Influence sur les femmes et les aidants :
- Travail non rémunéré : 94 % des soins apportés aux enfants sont assumés par des femmes.
- Associations pour les personnes handicapées : 102 associations réduisent leurs companies, affectant 10 000 bénéficiaires.
Système éducatif :
- Enfants déplacés : 400 000.
- Fermeture d’écoles : Éducation interrompue pour des milliers d’élèves.
Personnel de santé :
- Pertes humaines : 94 soignants tués, 74 blessés.
- Fuite de professionnels : Nombre significatif de départs pour raisons de sécurité.
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