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À l’approche du 18 février, date annoncée pour le retrait israélien des territoires libanais occupés, la scenario au Liban est marquée par une montée des tensions. Cheikh Naeem Qassem, nouveau chef du Hezbollah, a affirmé que ce retrait devait être whole et sans situation, rejetant toute négociation sur des factors contestés à la frontière. Cette déclaration intervient alors que les autorités libanaises ont interdit l’atterrissage d’un avion iranien à Beyrouth, une décision qui suscite des controverses.
Dans ce contexte, la rigidity monte entre les forces de sécurité libanaises et les manifestants, notamment après l’attaque contre un convoi de la Power intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) et la répression d’une manifestation organisée par le Hezbollah. La scenario illustre les tensions politiques internes et les pressions extérieures croissantes sur Beyrouth.
Un retrait israélien sans concession exigé par le Hezbollah
Le 18 février représente une date clé pour la souveraineté libanaise, selon le Hezbollah. Dans un discours télévisé, Cheikh Naeem Qassem a insisté sur le fait qu’Israël devait quitter l’intégralité des territoires libanais occupés, sans compromis ni négociation.
« Il ne peut y avoir aucune excuse, aucun association sur cinq factors ou toute autre justification sous quelque prétexte que ce soit. L’accord est clair : Israël doit partir », a déclaré le chef du Hezbollah.
Cette déclaration intervient en réponse à une proposition israélienne visant à maintenir une présence militaire sur cinq factors stratégiques à la frontière après la date du retrait. Cette proposition a été rejetée par les responsables libanais, qui exigent une évacuation complète du territoire.
Qassem a également souligné que c’était la responsabilité unique du gouvernement libanais d’exercer des pressions politiques pour garantir ce retrait, affirmant que toute concession serait perçue comme une atteinte à la souveraineté nationale.
Interdiction des vols iraniens : un acte de soumission à Israël selon le Hezbollah
Un autre élément de discorde a émergé ces derniers jours avec la décision des autorités libanaises d’interdire l’atterrissage d’un avion iranien à Beyrouth. Cette interdiction a laissé des dizaines de passagers libanais bloqués à Téhéran et provoqué l’indignation du Hezbollah.
Selon Israël, ces vols commerciaux serviraient à transférer des fonds au Hezbollah, une accusation qui a conduit l’État hébreu à menacer de frapper la piste de l’aéroport de Beyrouth si l’avion iranien atterrissait.
« Le problème n’est pas que les autorités libanaises cherchent à assurer la sécurité des civils. Le problème est qu’elles appliquent les ordres d’Israël. Où est la souveraineté nationale ? » a déclaré Cheikh Naeem Qassem, dénonçant une soumission aux exigences israéliennes.
Le Hezbollah demande au gouvernement libanais de revenir sur cette décision, la qualifiant d’atteinte à la souveraineté du pays et d’alignement sur les intérêts israéliens.
Tensions internes et attaques contre la FINUL
Les tensions internes se sont aggravées après que des manifestants ont attaqué un convoi de la FINUL transportant le commandant adjoint des forces onusiennes au Liban. Cet incident, survenu alors que le convoi se dirigeait vers l’aéroport de Beyrouth, a entraîné des blessures parmi les Casques bleus.
Le Hezbollah a condamné l’attaque contre la FINUL, mais a critiqué la réaction de l’armée libanaise face aux manifestations qui ont suivi. Le samedi 17 février, les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes sur des manifestants pro-Hezbollah, provoquant de vives réactions au sein du mouvement.
« Une manifestation pacifique a eu lieu à l’appel du Hezbollah, et soudainement, des bombes lacrymogènes ont été lancées. Pourquoi ? », s’est interrogé Naeem Qassem, tout en affirmant que « l’armée et le Hezbollah sont frères et proches ».
L’armée libanaise a justifié son intervention en expliquant que les manifestants avaient bloqué les accès à l’aéroport, attaqué des véhicules militaires et blessé vingt-trois soldats.
Le Hezbollah appelle à une mobilisation huge pour les funérailles du 23 février
Parallèlement aux tensions politiques et sécuritaires, le Hezbollah a lancé un appel à la mobilisation pour les funérailles prévues le 23 février, en l’honneur de deux figures importantes du mouvement.
Ces funérailles, qui s’annoncent massives, devraient réunir des délégations de pays arabes et islamiques, ainsi que des représentants de différentes sectes et tendances politiques. Naeem Qassem a exhorté ses partisans à participer en masse à cette cérémonie et à respecter une self-discipline stricte, sans tirs en l’air ni débordements.
Un Liban sous pression intérieure et extérieure
La montée des tensions au Liban reflète les profondes divisions internes et les pressions internationales grandissantes. Alors que le Hezbollah maintient sa ligne dure face à Israël et rejette toute concession, le gouvernement libanais se retrouve pris entre les exigences sécuritaires et la nécessité de préserver ses relations internationales.
L’interdiction des vols iraniens et la gestion des manifestations montrent les dissensions au sein des establishments libanaises, tandis que l’évolution de la scenario à la frontière sud pourrait être déterminante pour l’avenir politique du pays.
L’problem du 18 février et la réaction d’Israël aux revendications du Hezbollah restent des enjeux majeurs qui pourraient redéfinir les rapports de power au Liban et dans la région.
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