– Commercial –
La crise économique qui sévit au Liban depuis 2019 a des répercussions profondes sur le système éducatif, menaçant de créer une « génération sacrifiée ». Les écoles publiques, historiquement sous-financées, peinent à absorber l’afflux d’élèves provenant du secteur privé, lui-même en déclin. En 2020-2021, environ 55 000 élèves ont migré des écoles privées vers les écoles publiques, exerçant une pression supplémentaire sur des infrastructures déjà fragiles.
L’effondrement du système éducatif
Le Liban, autrefois connu pour la qualité de son système éducatif, voit ce pilier s’effondrer rapidement. Les écoles publiques, qui accueillent majoritairement les élèves les plus défavorisés, souffrent de graves manques de ressources. Incapables de payer leurs enseignants ou de maintenir leurs infrastructures, elles peinent à répondre à la demande croissante.
Les écoles privées, bien qu’historiquement robustes, sont également touchées. La hausse des frais de scolarité et la dévaluation de la livre libanaise forcent de nombreuses familles à retirer leurs enfants de ces établissements. Environ 10 % des écoles privées ont fermé leurs portes en 2023, et près de 30 % ont réduit leur capacité d’accueil.
L’exode des enseignants
Les enseignants, autrefois considérés comme la drive motrice du système éducatif, font face à une state of affairs dramatique. Avec la dévaluation de la monnaie nationale, leurs salaires ont chuté à environ 40 {dollars} par mois, voire moins. Cette perte de pouvoir d’achat pousse un grand nombre d’entre eux à quitter le pays en quête d’opportunités mieux rémunérées à l’étranger, notamment dans les pays du Golfe.
Ce phénomène aggrave la crise éducative en privant les écoles libanaises de personnel qualifié. Les établissements publics et privés peinent à recruter des enseignants, ce qui se traduit par une surcharge de travail pour les rares qui restent.
Des enfants contraints d’abandonner leurs études
L’affect le plus dramatique de cette crise touche les élèves. En 2023, environ 30 % des enfants en âge scolaire ne sont plus inscrits à l’école, contre seulement 10 % en 2019. Cette déscolarisation large s’explique par l’incapacité des familles à payer même les frais minimes des écoles publiques.
Nombre de ces enfants sont obligés de travailler pour subvenir aux besoins de leur lobby. Cette state of affairs accentue les inégalités sociales et compromet les views d’avenir de toute une génération.
Un affect intergénérationnel
Les effets de cette crise éducative ne se limiteront pas à la génération actuelle. Un système éducatif affaibli produit une inhabitants moins qualifiée, réduisant les opportunités économiques du pays à lengthy terme. Le Liban, déjà confronté à une fuite large des cerveaux, risque de voir son rôle diminuer davantage dans une économie mondiale de plus en plus compétitive.
Les options envisageables
Pour empêcher un effondrement whole du système éducatif, plusieurs pistes méritent d’être explorées :
- Renforcer le financement des écoles publiques : L’augmentation des allocations budgétaires, combinée à un soutien worldwide, pourrait stabiliser les écoles les plus touchées.
- Créer des incitations pour retenir les enseignants : En indexant les salaires sur le taux de change ou en offrant des avantages sociaux, il serait doable de limiter l’exode des skills.
- Encourager les partenariats publics-privés : Ces collaborations pourraient fournir des ressources supplémentaires pour soutenir les écoles en difficulté.
- Développer l’enseignement numérique : Face à la crise, des options technologiques pourraient offrir une different pour garantir un accès minimal à l’éducation.
Nouvelle perspective
Le système éducatif libanais est à un tournant décisif. Sauver l’éducation ne consiste pas seulement à résoudre une crise immédiate : c’est une query de survie pour un pays dont l’avenir dépend de ses jeunes générations. Une motion rapide et coordonnée pourrait non seulement éviter une disaster, mais aussi permettre au Liban de retrouver une place dans le live performance des nations.
– Commercial –