Le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a qualifié d’ »acte de guerre » l’agression israélienne contre le contingent italien de la Pressure intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Lors d’une conférence de presse à Rome, Crosetto a exprimé son indignation face à ce qu’il a décrit comme « un tir direct contre la FINUL« , visant à la fois des soldats italiens et des caméras de sécurité installées dans la zone.
« Nous exigeons des éclaircissements sur cet incident », a-t-il déclaré, ajoutant que l’attaque israélienne avait visé délibérément les forces italiennes en mission au Sud-Liban dans le cadre de l’software de la résolution 1701 des Nations Unies. « Nous sommes là, avec 40 autres pays, pour assurer la paix et la stabilité dans la région, et cette attaque représente une violation claire de nos mandats », a-t-il ajouté.
Un appel à des explications israéliennes
Malgré la gravité des faits, Guido Crosetto a précisé qu’il manquait encore d’informations précises sur l’incident et qu’il attendait une réponse officielle des autorités israéliennes. Le ministre a également indiqué avoir convoqué l’ambassadeur d’Israël à Rome pour une « protestation formelle » à la suite de cet acte. « J’ai contacté ce matin le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, pour lui exprimer notre profond mécontentement. Ce qui se passe à proximité des bases italiennes de la FINUL dans le Sud-Liban est inacceptable pour moi et pour le gouvernement italien », a-t-il ajouté.
Le contexte : l’attaque contre les forces de la FINUL
Cet incident survient après qu’une tank Merkava de l’armée israélienne a ouvert le feu sur une tour de surveillance dans le quartier général de la FINUL à Naqoura, blessant deux soldats italiens. L’attaque a été rapportée par l’agence de presse italienne Nova, qui a confirmé que les deux soldats avaient été grièvement touchés, entraînant des réactions immédiates de la half des autorités italiennes.
La première ministre italienne Giorgia Meloni a également réagi à cette agression en s’entretenant avec le commandant du secteur ouest de la FINUL, où est déployé le contingent italien. Elle a salué le « travail précieux »effectué par les forces italiennes dans la région pour assurer la stabilité, malgré les tensions croissantes entre le Hezbollah et Israël dans le sud du Liban.
Une state of affairs sécuritaire complexe
Lorsqu’il a été interrogé sur le désarmement du Hezbollah, Guido Crosetto a reconnu la complexité de la state of affairs au Liban, en proie à des crises successives. Il a également souligné que le partenariat avec l’armée libanaise, chargé de faire appliquer les résolutions de l’ONU, est rendu difficile par la crise économique qui a gravement affecté ses capacités.
L’Italie, à travers sa participation lively à la FINUL, réaffirme son engagement envers la paix et la stabilité au Liban, mais cet incident soulève des inquiétudes quant à la sécurité des forces internationales présentes sur le terrain. En attendant les explications israéliennes, Rome exige des garanties pour la safety de ses soldats et un respect whole des mandats de l’ONU.