Les Nations Unies ont annoncé l’allocation de 59,7 hundreds of thousands de {dollars} en help pour les moyens de subsistance au Liban durant le premier semestre 2024, dans le cadre du Plan de Réponse pour le Liban (LRP). Si cette somme représente un effort significatif, elle n’atteint que 31,8% des fonds requis pour l’année, soulignant un manque essential de ressources pour un pays plongé dans l’une des crises économiques les plus graves au monde.
Port de Beyrouth : des chiffres en hausse mais un avenir incertain
Parallèlement, les chiffres récents montrent que le Port de Beyrouth a traité 2,2 hundreds of thousands de tonnes de fret au cours des cinq premiers mois de 2024, une augmentation de 4,6% par rapport à la même période en 2023. Cette hausse, bien que constructive, doit être interprétée avec prudence. L’augmentation du fret importé, qui représente 84,8% du whole, pourrait signaler une dépendance accrue aux importations dans un contexte où la manufacturing locale est affaiblie, mettant en évidence une économie de plus en plus orientée vers la consommation de biens étrangers.
Un soutien humanitaire inégal et insuffisant
Le LRP 2024-2025, initiative conjointe entre le gouvernement libanais et des partenaires internationaux, vise à répondre aux besoins humanitaires croissants. Toutefois, les 33,7 hundreds of thousands de {dollars} collectés jusqu’ici, bien qu’en hausse par rapport à 2023, sont loin de suffire. La répartition de l’aide montre un déséquilibre inquiétant : 88,4% des bénéficiaires sont des citoyens libanais, tandis que les réfugiés syriens et palestiniens reçoivent une aide beaucoup plus modeste. Cette scenario pourrait exacerber les tensions sociales et compliquer davantage la gestion des ressources limitées dans un environnement de crise.
Une économie en crise : les limites des initiatives actuelles
Malgré une augmentation des activités portuaires à Beyrouth, l’économie libanaise reste en grande difficulté. Le secteur privé, bien qu’il ait bénéficié de l’help de l’ONU, est toujours à la peine. Les 17 619 entreprises qui ont reçu un soutien sont loin de représenter la majorité d’un secteur largement sinistré. De plus, le programme “cash-for-work”, qui a aidé 8 456 individus, bien qu’utile, n’est qu’une answer temporaire dans un contexte où la création d’emplois durables est essentielle pour une relance véritable.
Conclusion : Vers une réponse internationale renforcée
Bien que les efforts de l’ONU soient louables, ils sont insuffisants face à l’ampleur de la crise au Liban. Le déficit de financement, combiné à une distribution inégale de l’aide, révèle la nécessité d’une réponse internationale plus robuste et mieux coordonnée. Le Liban, malgré des signes de résilience, notamment au Port de Beyrouth, est encore loin d’une sortie de crise. Une stratégie de relance économique globale, appuyée par un engagement financier plus fort de la communauté internationale, est indispensable pour stabiliser la scenario et prévenir un effondrement whole du pays.