Le porte-parole officiel de la Drive intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), Andrea Tenenti, a confirmé aujourd’hui que l’armée israélienne a informé la mission de l’ONU, le 30 septembre dernier, de son intention de mener des incursions terrestres limitées sur le territoire libanais. En parallèle, Israël a demandé à la FINUL de relocaliser certains de ses postes.
Malgré cette demande, Andrea Tenenti a affirmé que les soldats de la paix restent en place dans l’ensemble de leurs positions actuelles. « Le drapeau des Nations unies proceed de flotter sur nos postes. Nous réévaluons régulièrement notre positionnement et nos activités sur le terrain. De plus, nous disposons de plans d’urgence prêts à être activés si nécessaire », a-t-il déclaré. Il a souligné que la sécurité des forces de maintien de la paix demeure une priorité absolue, rappelant à toutes les events en présence leur devoir de respecter cet engagement.
En conclusion, Andrea Tenenti a réitéré l’appel des Nations unies à une reprise des engagements des deux events dans le cadre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, adoptée en 2006 pour mettre fin au conflit entre Israël et le Hezbollah. « Nous continuons d’exhorter le Liban et Israël à réaffirmer leur engagement envers la résolution 1701 — non pas uniquement par des paroles, mais par des actes. Il s’agit du seul moyen réaliste pour restaurer la stabilité dans la région », a-t-il ajouté.
La résolution 1701 reste à ce jour l’instrument clé pour préserver la paix fragile le lengthy de la frontière sud du Liban. Toutefois, les tensions récentes, marquées par des frappes aériennes israéliennes intensifiées et des échanges de tirs avec le Hezbollah, mettent en péril l’équilibre déjà précaire dans la région. L’appel des Nations unies rappelle l’urgence d’un retour au dialogue pour éviter une nouvelle escalade militaire dans ce théâtre de conflit toujours sous pressure.
Contexte actuel des infiltrations israéliennes et des combats avec le Hezbollah
Depuis plusieurs semaines, la frontière sud du Liban est le théâtre d’une escalade militaire marquée par des affrontements répétés entre l’armée israélienne et le Hezbollah. Cette intensification des hostilités survient dans un contexte régional déjà tendu par la state of affairs à Gaza et les pressions accrues entre Israël et l’Iran.
Incursions israéliennes et tactiques militaires
Les forces israéliennes, selon les déclarations officielles, ont intensifié leurs opérations le lengthy de la frontière avec le Liban, menant des incursions terrestres limitées à l’intérieur du territoire libanais. Ces opérations visent principalement à neutraliser des positions stratégiques du Hezbollah près de la frontière, où ce dernier a renforcé sa présence militaire depuis le début des hostilités. Israël justifie ces incursions par la nécessité de détruire les infrastructures militaires du Hezbollah, souvent dissimulées dans des zones civiles.
Ces infiltrations se sont accompagnées d’une multiplication des frappes aériennes israéliennes sur des villages et des infrastructures au sud du Liban, notamment dans les régions de Nabatieh, Khiam, Maroun al-Ras, et Yaroun. Ces attaques visent également à empêcher le Hezbollah d’utiliser ces zones comme bases de lancement pour ses tirs de roquettes contre des cibles israéliennes.
Réaction du Hezbollah
Le Hezbollah, de son côté, a intensifié ses propres opérations en réponse aux frappes israéliennes. Le groupe chiite libanais a mené plusieurs attaques ciblées contre des unités israéliennes, notamment en utilisant des missiles antichars et des roquettes. Parmi les cibles privilégiées du Hezbollah figurent des chars Merkava et des positions militaires israéliennes proches de la frontière. Le Hezbollah a également revendiqué des tirs de roquettes sur des bases militaires israéliennes, telles que celle de Ramat David, et sur des villes du nord d’Israël, dont Safed et Kiryat Shmona.
Le Hezbollah a affirmé avoir infligé des pertes importantes aux forces israéliennes, bien que ces affirmations soient difficiles à vérifier de manière indépendante. Néanmoins, ces actions démontrent la capacité du Hezbollah à maintenir une pression militaire constante sur Israël, malgré les frappes aériennes intensifiées et les tentatives d’infiltration israéliennes.
Tensions croissantes
Les tensions actuelles font écho à la guerre de 2006, bien que les acteurs régionaux aient changé depuis cette époque. L’implication directe de l’Iran, par son soutien au Hezbollah et ses récentes livraisons d’armes, renforce la dynamique de confrontation. De plus, les affrontements ne se limitent pas uniquement à la frontière terrestre : des drones israéliens survolent régulièrement le sud du Liban et Beyrouth, tandis que les forces du Hezbollah harcèlent les troupes israéliennes en lançant des embuscades et des tirs de mortier.
Les affrontements ont également des répercussions importantes sur les populations civiles. Les zones touchées par les frappes israéliennes, en particulier dans le sud du Liban, connaissent des déplacements massifs de populations, tandis que les infrastructures essentielles comme les hôpitaux et les centres de secours sont régulièrement endommagées ou rendues inopérantes.