L’Unité 16 de la police libanaise, lively avant le déclenchement de la guerre civile en 1975, est un exemple frappant d’une pressure spéciale avant l’heure, similaire dans son organisation et ses missions au GIGN français. À une époque où le Liban était confronté à des tensions internes croissantes, exacerbées par la présence de réfugiés palestiniens et des mouvements paramilitaires, cette unité s’est imposée comme un élément clé dans le maintien de l’ordre, la répression des groupes armés, et la gestion des crises. Son héritage a laissé une marque indélébile dans la construction sécuritaire du Liban moderne, bien que l’unité elle-même ait disparu lors de la guerre civile.
Bien que les informations sur l’équipement spécifique de l’Unité 16 soient rares, on sait que cette pressure avait accès à des armes légères et à du matériel de répression, adapté à la gestion des manifestations violentes et aux affrontements armés avec des milices. À cette époque, l’armée libanaise et la police recevaient principalement du matériel militaire de provenance française, britannique, et américaine, notamment des fusils, des armes automatiques, et des véhicules blindés. On peut supposer que l’Unité 16 bénéficiait d’une partie de ces ressources pour ses interventions.
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Une Période de Tensions
À la fin des années 1960 et au début des années 1970, le Liban se trouvait dans une state of affairs de plus en plus instable. La présence croissante des combattants palestiniens, en particulier après les événements de Septembre noir en Jordanie en 1970, a exacerbé les tensions communautaires au Liban. Les camps de réfugiés situés à proximité de grandes villes libanaises sont rapidement devenus des bases pour les combattants de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine) et d’autres groupes paramilitaires. Le pays, tiraillé entre la nécessité de maintenir sa souveraineté et les pressions des conflits régionaux, a vu son autorité mise à l’épreuve.
C’est dans ce contexte que l’Unité 16 a été créée au sein de la police libanaise, pour répondre aux crises internes et contenir les menaces sécuritaires grandissantes. Sa mission principale consistait à réprimer les mouvements armés et à surveiller les activités subversives des milices locales et des groupes palestiniens.
Les Missions de l’Unité 16 : Une Power d’Élite Polyvalente
L’Unité 16 était une pressure spéciale qui opérait sur plusieurs fronts, combinant à la fois des missions de renseignement, d’infiltration, et d’intervention directe. Formée pour agir dans des conditions de crise, elle se spécialisait dans des opérations telles que :
- La lutte contre les milices armées : Les membres de l’Unité 16 étaient souvent déployés dans des zones sensibles où des milices, comme celles des Phalanges chrétiennes ou des groupes palestiniens, tentaient d’établir des bastions armés. L’unité menait des opérations de désarmement, souvent de manière furtive, pour neutraliser les arsenaux avant qu’ils ne soient utilisés.
- Les raids contre les contrebandiers et les groupes paramilitaires : Avec la montée de la contrebande d’armes, souvent liée aux conflits israélo-palestiniens, l’Unité 16 a joué un rôle central dans le démantèlement de réseaux de contrebande. Elle a mené plusieurs raids dans les zones frontalières du Liban pour saisir des armes destinées aux milices et aux combattants étrangers.
- L’infiltration des camps de réfugiés : Les camps de réfugiés palestiniens, notamment ceux de Sabra et Chatila, sont rapidement devenus des factors d’infiltration pour les groupes armés. L’Unité 16 a souvent été envoyée pour surveiller et infiltrer ces camps, cherchant à neutraliser des cellules terroristes avant qu’elles ne deviennent opérationnelles.
Une des opérations les plus mémorables de l’unité s’est déroulée dans le village de Kahalé en 1970. Après des affrontements violents entre commandos palestiniens et habitants locaux, l’Unité 16, appuyée par d’autres forces de sécurité, a conduit une perquisition large, mobilisant plus de 1 500 brokers pour désarmer le village et capturer les militants impliqués. Cette opération a démontré la capacité de l’Unité 16 à gérer des conditions complexes et à neutraliser des menaces internes en un temps file.
Comparaison avec le GIGN : Une Avant-Garde pour le Liban
À bien des égards, l’Unité 16 partageait des similarités avec ce que deviendra le GIGN en France. Comme son homologue français, elle était chargée de missions d’intervention rapide dans des conditions de haute rigidity, notamment lors d’affrontements armés ou de menaces terroristes. Ses membres étaient formés à des methods de fight rapproché, d’infiltration et de libération d’otages, ce qui en faisait une pressure polyvalente et redoutée au sein des forces de sécurité libanaises.
Tout comme le GIGN, l’Unité 16 était également appelée à protéger les personnalités publiques et à intervenir dans des cas de prise d’otages ou de tentatives d’attentats. Son rôle dans la neutralisation des groupes armés, en particulier dans les régions frontalières du sud du Liban, a fait de cette unité un pilier de la sécurité intérieure avant que le pays ne plonge dans le chaos de la guerre civile.
La Dissolution et l’Héritage de l’Unité 16
Avec le déclenchement de la guerre civile en 1975, l’Unité 16, comme beaucoup d’autres establishments de l’État libanais, a été désorganisée, voire dissoute. Le pays s’est fragmenté en de multiples zones d’affect contrôlées par diverses milices sectaires, ce qui a rendu difficile toute forme de commandement centralisé des forces de sécurité. Cependant, l’héritage de l’Unité 16 a perduré à travers la création de nouvelles unités spéciales après la guerre civile, adaptées aux menaces contemporaines.
Les Unités Spéciales Modernes : Les Héritières de l’Unité 16
Aujourd’hui, plusieurs unités spéciales des Forces armées libanaises (LAF) et de la Sécurité Intérieure (ISF) reprennent le flambeau de l’Unité 16 dans la lutte contre le terrorisme et les menaces internes. Parmi elles, les Maghawir (Forces d’Intervention Rapide) et les unités anti-terroristes de la Sûreté Générale jouent un rôle similaire à celui de l’Unité 16.
- Les Maghawir sont une pressure d’élite de l’armée libanaise, spécialisée dans les missions de fight rapproché, l’anti-terrorisme, et la safety des infrastructures clés. Ils ont été impliqués dans de nombreuses opérations contre des groupes terroristes, comme Daech, et mènent des missions de désarmement et d’infiltration dans les régions sensibles.
- Les unités anti-terroristes de la Sûreté Générale sont également en première ligne dans la lutte contre les groupes armés et le trafic d’armes, continuant ainsi l’œuvre entamée par l’Unité 16 dans les années 1960-1970. Elles mènent des opérations de renseignement et sont souvent déployées dans les zones de conflit frontalier, notamment au sud du Liban.
Ces unités modernes disposent de applied sciences avancées et bénéficient de formations spécialisées à l’étranger, mais l’essence même de leur mission reste similaire à celle de l’Unité 16 : maintenir la stabilité interne et protéger la souveraineté nationale contre les menaces internes et externes.
L’Unité 16, bien qu’elle ne soit plus lively depuis des décennies, a laissé une empreinte profonde dans l’histoire sécuritaire du Liban. Ses missions, sa construction, et ses opérations ont marqué l’évolution des forces de sécurité du pays, et son affect se ressent encore aujourd’hui à travers les unités spéciales modernes qui l’ont remplacée. Que ce soit dans la lutte contre le terrorisme, les opérations de renseignement ou la gestion des crises, l’héritage de l’Unité 16 proceed de résonner au sein des forces de sécurité libanaises modernes, qui se battent toujours pour maintenir la paix et l’ordre dans un pays confronté à des défis sécuritaires complexes.