Dans un contexte marqué par de violentes explosions qui ont secoué le Liban les 17 et 18 septembre, le président français Emmanuel Macron a intensifié ses efforts diplomatiques en s’entretenant par téléphone avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri, ainsi qu’avec le Premier ministre intérimaire, Najib Mikati. Ces conversations, centrées sur les événements tragiques et leurs répercussions, ont permis de réaffirmer le soutien de la France à un Liban meurtri, tout en appelant à une désescalade dans une région déjà en proie à de graves tensions.
La condamnation ferme de Macron
Le bureau de Najib Mikati a publié un communiqué à l’concern de cet échange, soulignant la condamnation par Emmanuel Macron des explosions qui ont frappé le Liban. Le président français a exprimé « sa solidarité et sa sympathie envers le peuple libanais en cette période de grande souffrance ». Ces explosions, survenues mardi et mercredi, ont dévasté plusieurs régions du pays, accentuant les préoccupations locales et internationales sur une potentielle escalade militaire.
Macron a également lancé un appel clair à toutes les events impliquées, les exhortant à « faire preuve de retenue » et à éviter toute montée des tensions. Selon lui, une escalade ne pourrait « mener à aucune resolution sturdy », rappelant ainsi l’significance de la diplomatie dans la gestion des conflits dans la région.
La demande de Mikati pour une motion internationale
En réponse, Najib Mikati a remercié Emmanuel Macron pour son soutien indéfectible envers le Liban, tout en soulignant l’urgence d’une réaction internationale face à ce qu’il a qualifié d’« agression israélienne ». Mikati a fermement demandé que cette query soit abordée lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, prévue pour le lendemain, à la demande du gouvernement libanais.
Le Premier ministre intérimaire a souligné que cette session représente une event cruciale pour la communauté internationale de prendre « une place ferme » contre les actions militaires israéliennes qui, selon lui, mettent en hazard la stabilité non seulement du Liban, mais de l’ensemble de la région.
Berri : un “crime de guerre flagrant”
De son côté, le président du Parlement, Nabih Berri, a lui aussi partagé une dialog téléphonique avec Emmanuel Macron. Dans une déclaration émise par son bureau, Berri a exprimé sa gratitude pour les condoléances et le soutien offerts par le président français. Il a en retour exposé à Macron ce qu’il a décrit comme « les détails du crime qu’Israël a commis contre tout le Liban ».
Berri a qualifié ces explosions, qui ont touché des milliers de Libanais, de « crime de guerre flagrant » d’une ampleur jamais vue dans l’histoire récente du pays. Il a insisté sur le fait que l’attaque israélienne visait à affaiblir l’ensemble du pays, et non seulement des cibles militaires spécifiques.
L’appel à l’motion internationale
Le président du Parlement a demandé à Emmanuel Macron de soutenir activement la place du Liban au sein des cases internationales, en particulier au Conseil de sécurité des Nations unies. Pour Berri, il est impératif que la communauté internationale exerce des pressions sur Israël afin de stopper ses attaques contre le Liban et la bande de Gaza, avant que la scenario ne devienne incontrôlable.
L’urgence de cette scenario a été renforcée par la gravité des événements des 17 et 18 septembre, qui marquent une escalade sans précédent dans la région. Les explosions qui ont frappé le Liban, suivies de bombardements intensifs, ont exacerbé les tensions régionales, notamment dans un contexte où le conflit à Gaza s’intensifie également.