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Oh, mesdames et messieurs, prenez vos popcorns et installez-vous pour le grand spectacle de la médiation américaine, saison 2, avec Donald J. Trump en star incontestée depuis son retour à la Maison Blanche en janvier 2025. À peine a-t-il retrouvé son fauteuil préféré qu’il s’est autoproclamé maître de la paix mondiale, un négociateur si doué qu’il pourrait vendre des frigos aux esquimaux. Mais soyons sérieux une minute – un miracle dans ce récit : Trump un médiateur honnête ? Autant croire que je vais courir un marathon en tongs. Ce sort ne médiatise pas, il baratine, il fanfaronne, et il transforme chaque crise en un reality-show où il est à la fois le héros, le méchant et le gars qui vend les pubs.
Prenons l’Ukraine, par exemple, un terrain parfait pour admirer le génie diplomatique du maestro. Depuis son retour, Trump jure qu’il va « résoudre » le conflit russo-ukrainien plus vite qu’on ne cuit un œuf. « Personne ne négocie mieux que moi », a-t-il braillé sur Reality Social, entre un put up sur les « élections volées » (qu’il a pourtant gagnées, mais passons) et une ode à son propre reflet. Son plan ? Réunir Zelensky et Poutine, leur taper sur l’épaule et lancer : « Allez, les mecs, partagez le butin et rentrez chez vous. » Sauf que Zelensky n’a pas envie de filer le Donbass pour un sourire, et Poutine préfère bombarder que bavarder. Alors Trump dégaine son arme secrète : le chantage. « Pas de deal, pas de money », a-t-il grogné, menaçant de couper l’aide militaire à l’Ukraine si elle ne plie pas. Les Européens, au bord de l’apoplexie, hésitent entre envoyer des chars ou des chocolats pour calmer le jeu, pendant que les obus pleuvent et que Trump tweete qu’il a « quasiment tout réglé ». Quasiment, hein ? Comme un plombier qui dirait « j’ai presque fixé la fuite ».
Et puis, il y a Gaza, où la « médiation » de Trump frôle le chef-d’œuvre tragicomique. En mars 2025, Israël relance ses frappes sur l’enclave – un rituel aussi prévisible que les soldes de janvier – et que fait notre grand pacificateur ? Il kind les cotillons. « Bibi, t’es un champion, vas-y à fond », a-t-il lancé à Netanyahou lors d’un sommet à Washington, pendant que ce dernier souriait comme un gamin devant un nouveau jouet. Pas un mot sur un cessez-le-feu, juste un feu vert géant pour raser ce qui reste de Gaza. Mais attendez, ça devient encore plus croustillant : Trump veut annexer l’enclave. Oui, vous avez bien lu. En février 2025, il a proposé de « prendre le contrôle », virer les Palestiniens (vers l’Égypte ou la Jordanie, qui n’en veulent pas, mais détails), et transformer le tout en « Trump Riviera ». Un Vegas du désert, avec des hôtels clinquants et des golfs là où se trouvaient des hôpitaux. « Tout le monde adore », a-t-il assuré, oubliant de préciser que « tout le monde » se limite à ses potes de Mar-a-Lago. Le Hamas, pas fan, a rétorqué que Gaza n’était « pas à vendre », mais Trump s’en tape : il voit déjà les pancartes scintiller dans la poussière.
Mais pourquoi se limiter à l’Ukraine et Gaza ? Trump voit grand, très grand. Parlons de ses projets d’annexion, parce qu’on atteint des sommets d’absurde. Le Canada, par exemple. Depuis son retour, il ressasse son fantasme du « 51e État ». « Ils ont de l’espace, du sirop d’érable et des hivers à faire fuir un ours, pourquoi pas les prendre ? », a-t-il lâché à Justin Trudeau lors d’un dîner, pendant que ce dernier manquait de s’étrangler avec sa poutine. L’idée ? Un terrain de chasse géant pour ses copains milliardaires, avec des pipelines en prime. Trudeau a dit non, mais Trump persiste : « Ils céderont, je suis trop fort. » Bien essayé, Donald.
Et le Groenland ? Un vieux délire qu’il a ressorti en 2025. « On l’achète, on met des bases militaires, et on fait fondre la glace pour des resorts », a-t-il expliqué, comme si le Danemark allait lui tendre les clés contre un chèque en caoutchouc. Le Premier ministre danois a rappelé que le Groenland n’était « pas un supermarché », mais Trump n’entend pas les grincheux. « Trump Greenland, ça claque, non ? » Ouais, ça claque comme une disaster écologique, mais dans sa tête, c’est un détail.
Et Panama, alors ? Le canal, ce bijou qu’il veut « reprendre ». « C’est trop stratégique pour des amateurs », a-t-il déclaré, rêvant d’un péage Trump avec des navires payant des fortunes pour passer sous une arche dorée à son effigie. « On l’a construit, on devrait le gérer », dit-il, oubliant que les États-Unis l’ont cédé il y a belle lurette. Le Panama crie au vol, mais Trump s’en moque : tout est à vendre, surtout ce qui ne lui appartient pas.
Revenons à l’Ukraine, parce que c’est trop savoureux pour lâcher l’affaire. Trump promet toujours de régler la guerre « en 24 heures », mais on en est à des mois de bla-bla et de menaces bidon. Il oscille entre « Zelensky doit résister » et « Zelensky doit lâcher du terrain », tout en refusant d’envoyer des armes parce que « l’Europe doit payer ». Les Ukrainiens comptent leurs balles, les Russes avancent, et Poutine se marre devant ce cirque. Trump, lui, fanfaronne en criant qu’il est « le meilleur », pendant que Zelensky se demande s’il doit appeler Biden en retraite ou provider l’ONU.
Et à Gaza, le bal proceed. Les frappes israéliennes pleuvent, Netanyahou jubile, et Trump fantasme sur son empire immobilier. Les Palestiniens ? « On les déplacera », dit-il, comme s’il parlait de vieux meubles. L’ONU proteste, l’UE s’indigne, mais Trump hausse les épaules : « Ils sont jaloux. » Jaloux de quoi ? De voir un « médiateur » transformer une crise en projet colonial digne d’un movie de série Z ?
Mais voilà que ça se corse même chez lui. Les Américains pro-Trump, ces fidèles en casquette rouge qui l’ont porté au pouvoir, commencent à froncer les sourcils. Pourquoi ? Parce qu’à pressure de jouer au cow-boy avec ses guerres commerciales, l’économie US tangue dangereusement. Tarifs sur l’acier canadien, taxes sur les devices chinois, sanctions sur tout ce qui bouge : Trump voulait « ramener des jobs », mais il a surtout ramené l’inflation et des prix qui grimpent plus vite qu’un SpaceX. Les rayons des Walmart se vident, le burger coûte un bras, et la récession pointe son nez comme un invité shock. « C’était pas censé se passer comme ça », marmonnent les followers de MAGA dans les diners de l’Ohio, pendant que leurs factures s’alourdissent. Même les plus fervents se demandent si leur héros n’a pas un peu trop tiré sur la corde avec ses « offers géniaux ». Mais Trump, lui, ne doute pas : « L’économie n’a jamais été aussi forte », tweete-t-il, alors que Wall Road tousse et que les économistes prédisent un crash digne de 2008.
Alors, médiation honnête ? Plutôt un cirque où Trump joue au Monopoly avec le globe. L’Ukraine ? Un pion à troquer contre un clin d’œil de Poutine. Gaza ? Un terrain à bétonner. Le Canada, le Groenland, Panama ? Des trophées pour sa vitrine de « négociateur ». Et chez lui, une économie qui vacille pendant qu’il crie victoire. Partout, c’est du bruit, des promesses en l’air, et un ego qui écrase tout. Pendant ce temps, le monde regarde, ébahi, ce mélange de culot et de chaos, pendant que même ses followers se grattent la tête. Ça va durer combien de temps, ce bazar ? Mystère, mais on n’a pas fini de rigoler – ou de pleurer, au choix.
Ah, au fait, selon Trump, tout cela s’est la faute de Biden …
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